L'île de Trinidad

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16 novembre 2005 - Tobago - Trinidad

Au petit matin, le soleil se lève sous de petit nuage, l'île de Trinidad que je devinais apparaît enfin, je me rapproche de la passe de Huevos, quand le moteur s'arrête, le tuyau plongeur dans le réservoir de gazole c'est encore bouché par des algues !
Trois minutes plus tard, le problème est réglé et le moteur redémarre, mais les filtres sont un peu sale, je mets en route la pompe de charge que j'avais posé lors du changement de moteur (voir le Chapitre 5).
Il y a dans la passe un courant assez fort qui peut atteindre trois nœuds, les fonds remontent de 70 m à 20 m d'un coup et provoque des remous de surface assez forts, il faut tenir la barre car le passage n'est pas très large.
 




Après cette passe, je tourne à gauche (bâbord) et je voie au loin la ville entre les deux îles. L'approche est surprenante, la cote s'approche doucement, des bâtiments apparaisse dans la jungle, les infrastructures commence à faire de drôle de couleurs avec le soleil levant. Le soleil disparaît derrière de gros nuage, va-t-il pleuvoir ?
 



J'avance toujours et les premiers mâts apparaissent au loin, des cargos sont aux mouillages un peu partout, l'impression est bizarre, ce n'est pas un port de plaisances, mais un conglomérat de chantiers navals de tout type, pétrolier, pêche, plaisance et autres !





Une dizaine de chantiers sont regroupée dans cette baie bien abritée des vents dominants, le site est quand même sympathique, mais il ne faut pas rester trop longtemps, il n'y a pas d'autre activité que la réparation des bateaux !!!
La bais de Trinidad est sur un grand champ de pétrole, l'activité principale du pays est donc tournée vers l'extraction de ce dernier.
Le Venezuela très proche pompe la même nappe de pétrole de l'autre coté de la frontière, il y a un grand partenariat et le prix du gasoil et de l'essence laisserait rêveur tout bon français ! (0,21€ le litre de gasoil, et 0,35€ le super).


 




L'arrivée dans le port de Chaguaramas est l'occasion de retrouver de bon ami(e)s, ToaeMoa est encore au chantier pour un coup de sablage sur le bas de la coque, Le Grand Bleu (ex-Josée) est au mouillage sans mât et d'autres bateaux de rencontres sont visibles de-ci delà.
Il faut dire que c'est l'un des ports hors zone cyclonique où les Canadiens et les Américains viennent en masse, plus de quatre mille bateaux sont réparties sur les cinq chantiers de plaisances.
Le lendemain de notre arrivée, une petite fête est organisée par un grand chantier et nous passerons une très bonne soirée en compagnie d'un peu tout le monde !




Même Cécile (ToaeMoa) est montée sur scène pour représenter les Français dans une petite compétition de danse local !










La visite de la capitale de l'île est une obligation, et c'est avec un Joaquim de dix-neuf mois maintenant (voir le Chapitre 5), accompagné par ses parents (Barbara et Olivier), Florence, Françoise et Jean-Charles arpentons les rues de la ville après une petite balade en bus. 



On peut voir un peu partout le blason des îles de Tobago et Trinidad qui s'affiche dans toutes ces couleurs.










Dans les boutiques, un 'Rasta' avec de grand cheveux qui touche le sol (ce n'est pas une photo montage) ! Joaquim est impressionné. 
















Le port du chapeau à poil court est très prisé en cette période d'hiver, la température n'est que de 28°C à l'ombre. 








L'une des deux plus grande tour de l'île, c'est la banque centrale de TT (Trinidad et Tobago) qui est aussi le nom de la monnaie local, il n'y a que trois tours dans la capitale, cela change de la défense !









Un petit plan de la baie de Chaguaramas, il y a de la place pour tout le monde, beaucoup d'Américains et de Canadiens qui viennent passer l'été ici, hors de la zone des cyclones, les prix s'en récentes beaucoup, la qualité de la main d'Œuvre local dépend du patron de la société, bonne ou mauvaise, pas de milieu et peu de possibilité de faire des affaires intéressantes ! Je profit de ce lieu pour nettoyer à fond le réservoir de gasoil et le circuit j'au qu'au moteur, changement des filtres et révision du décanteur, le moteur redémarre sans problème. J'ai acheter un produit anti-algue et moisissure pour mettre dans le gasoil, cela semble maintenant efficace.



Une petite vue aérienne que j'aurais bien voulu prendre, faire un tour en avion dans le coin doit être vraiment sympathique, n'est-il pas Jean l'Avion ?




Nous allons visiter la maison aux oiseaux dans une réserve naturelle à une centaine de kilomètre de Chaguaramas. Nous sommes huit dans le minibus qui nous conduits à gauche (comme en Angleterre) sur la route de bonne qualité où nous admirons les boutiques et autres installations qui défilent à vive allure. 











Je retrouve les boutiques dont j'avais déjà mentionné l'existence au Sénégal, pas mal non ! 



Nous arrivons à proximité du parc naturel et la culture sur fil est impressionnant dans les vallées sur 5 ou 6 kilomètres.







Les fleures d'un rouge vif apparaissent dans un vert fournis grâce à la pluie qui tombe régulièrement, on se croirait en Bretagne avec 20°C en plus, bien sûr. 







 









Les oiseaux sont effectivement présents avec de beaux yeux bleus, des petits de toutes les couleurs, des gros tout noir ou avec la queue jaune, des verts, des jaunes, des bleus profonds très difficile à prendre en photo et des oiseaux mouches d'une rapidité ahurissante ! 



La maison a plus de cent ans, elle est de type colonial avec une vue imprenable sur le parc ou les oiseaux batifoles tranquillement. 










Un oiseau mouche (famille du colibri) en gros plant, très difficile à saisir, il n'arrête pas de bouger.


P'tit Bout est maintenant partie pour les Antilles françaises avec Shangri-La, je reste avec Chadoko de René, Le Belize de Philippe qui attend sa femme entrée en France, Le Grand Bleu attend son rematâge, Galip son partie en France dernièrement, Set Mat est arrivée récemment, que de monde et encore j'en oublie !




Une petite visite au marché de Port au Spain, la capitale à une vingtaine de kilomètre. Le minibus est rempli de gents de bateau, le prix reste raisonnable pour faire l'avitaillement, la viande n'est pas chère et de très bonne qualité, le seul problème c'est que tout est mesuré en livre (460 grammes) et qu'ils ne savent pas couper des tranches d'une autre valeur. Le poisson est aussi très bon et pas trop chère.





Les épices sont présentés comme en Afrique, c'est surprenant mais pas étonnant vue l'origine de la population. Remarquer la chaise pour se reposer, sport très prisé ici.

Le nouveau guindeau !










Je suis près au départ quand le guindeau manuel décide de rendre l'âme, gros problème ! Je le tente de la démonter, mais il résiste, alors je l'apporte à un atelier qui possède une presse hydraulique pour sortir l'axe maintenant le pignon contenant les cliquets qui ne fonctionnent plus. 


Une fois sur la machine, la pression est mise et le guindeau explose, il était tellement vieux que l'aluminium n'a pas résisté, dommage !
Je fais les boutiques pour en trouver un autre, mais pas de guindeau à des tarifs raisonnable. finalement, je commande un guindeau électrique à Saint Martin avec une semaine d'attente pour le voir arrivé.
Montage, branchement électrique, test, ça marche !!!
Je vais enfin partir après un mois d'arrêt, Le Grand Bleu est maintenant remâté et près aussi, nous partirons ensembles.
 
On voit l'ancien emplacement du guindeau manuel sur l'avant et le nouveau guindeau électrique sur l'arrière. C'est vraiment un plus ce guindeau, plus de problème pour relever le mouillage, super ! Il ne reste plus qu'a faire un peu de peinture et de trouver une boite pour le bouton de commande.




C'est le départ pour Grenade et la remonté vers les Antilles Française pour passer le jour de l'an avec Betsy au Marin en Martinique !



La remonté de l'arc Antillais dans le Chapittre 21.

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