Après une petite halte dans la baie de Scotland à 2 milles de
Chaguaramas, où un nettoyage de la coque s'imposait.
Celle-ci était bien moins salle qu'aux îles du diable (Guyane Fr),
mais deux heures trente dans l'eau eue été nécessaire.
Heureusement, l'eau est claire et chaude, pas de problème pour
avoir une belle coque qui glissera sur l'eau merveilleusement bien
après.
Le point blanc dans l'eau sur l'avant du bateau, c'est moi en
train de nettoyer la coque dans l'eau !
La carte de la navigation dans les Antilles.
Le soir, nous partons avec le Grand Bleu pour les 80 milles qui
nous sépare de Grenade et la baie Harman que nous atteindrons
dix-huit heures après avec seulement six heures de moteur pour
contrer le vent calme en milieu de nuit et le fort courant à
l'arrivée. Nous ne sommes pas seul à faire le voyage, quatre
autres bateaux partent en même temps que nous, c'est la période de
départ pour la remonté de l'arc Antillais depuis Trinidad et les
différentes îles vont voir leurs plans d'eau s'agrémentés de
milliers de voilier pendant tout l'hiver.
La baie d'Harman est protégée d'un récif corallien peut visible
avec quelques hauts fonds bien cachés, mais en arrivant le matin
l'entrée est facile sous le soleil levant.
Nous ferons une belle balade à travers la pointe de l'île pour
rejoindre Prickly Bay ou l'enregistrement de notre arrivée doit
avoir lieu.
L'île est fleurie avec des traces du passage du cyclone de l'an
dernier, elles s'effacent lentement.
Les maisons ont pratiquement toutes des toitures neuves, la tête
de certains arbres n'existe plus, mais les fleures ne s'occupent
pas de ses détailles et pousse un peu partout avec empressement,
c'est bientôt l'hiver et les basses températures, 19 ou 20 °C la
nuit !
Nous rentrons aux bateaux pour un bon sommeil et partons le
lendemain matin pour l'île de Carriacou dans l'archipel des
Grenadines, distante de 42,5 milles.
Au passage, nous voyons quelques épaves de bateau sur la côte elle
attende la prochaine tempête pour rejoindre le fond des océans où
les poissons pourront en profiter pour se protéger des mêmes
éléments sauvages !
Nous repartons de bonne heure de Grenade pour arriver avant la
nuit dans la baie de Tyrell où nous attendent Cathy et Claude sur
Taoumé, un ovni 41 déjà rencontré à Chaguaramas.
Le vent est dans le nez et le moteur ne connaîtra pas de répit
pour cette navigation un peu difficile avec des vagues croisés
désagréables et qui mouille le bateau et son équipage !
Ah, les Antilles ne sont pas aussi sympathique que cela était
dit !!!
Il fait beau et chaud, donc le moral est bon. L'arrivée sur
l'archipel des Grenadines est très belle, quelques vielles épaves
indiquent que les cyclones sont invités en été, mais nous sommes
en hiver et le temps se prête à cette exubérance de la nature.
Tant mieux !
Nous retrouvons Taoumé bien installé avec assez de place pour que
l'on se mette à proximité d'eux. La baie possède une mangrove qui
sert d'abris lors des tempêtes (encore), mais qui présente l'autre
avantage d'avoir des huîtres creuses très bonnes à manger.
Nous sommes le 23 décembre et il faut penser au réveillon de
demain soir !
Et voilà, encore un Noël au soleil, 28°C, belle vue sur la baie,
le père Noël a préparé ses cadeaux, le foie gras est de sortie, la
langouste langoureuse, le fromage absent et le dessert au
chocolat, très bien pour tout le monde !
Heu... le tout arrosé d'un vin sorti tout droit des caves de nos
beaux bateaux, un délice.
La folle équipe composée de gauche à droite de : Claude,
Olivier, Cathy, Barbara, Joaquim et Jean-Nono (je ne savais pas
quelles cravates mettre alors j'en ais mis deux ! Attention,
ceci est exceptionnel.)
L'ouverture des huîtres par moi même, maître du monde !
Comme vous pouvez le voir, le père Noël local est imberbe, en
blanc et fait la grimace ! Mais nous ne sommes pas en France,
c'est peut être la cause de cette vision futuriste.
Voici la maison du futur, vue imprenable sur la baie visible de la
rue, aération garantis sans mur ni fenêtre, mais à l’abri des
pluies locales par une toiture en parfaite état. Très bonne
affaire, à saisir tout de suite (avant le prochain cyclone !).
La faune et la flore ne se prêtent pas à ces rites païens, de
leurs cotés les chèvres broutent l'herbe des près salées...
... ou la fleure attendent avec avidités la visite des colibris
qui répartiront leurs pollens dans le jardin de ces îles de rêves.
Et qui dit île de rêve, dit lagon d'eau bleu verte transparente,
le ciel bleu, le soleil et la vie facile !
Elle est pas belle la vie !
Nous partons de Carriacou pour l'île de Mayero juste derrière
Union, au Nord, à 12 milles seulement, le vent est toujours de
face et le moteur emporte Balade tranquillement dans les canaux
entre les îles et les îlots.
Le ciel est bleu clair, la mer est bleu foncé, les îles verte et
jaunes, les bateaux souvent blancs et le dirigeable Bleu Blanc
Rouge, bizarre !
L'île d'Union que nous contournons par l'Est avec l'île de Palm
sur la droite et ces récifs de coraux à fleure d'eau matérialisée
par quelques perches rouge et verte, permettent une navigation
sans trop d'inquiétude quant à l'échouage involontaire.
Les îles de rêves se gagnent à la sueur de difficile navigation
(heu, j'exagère un peu), que l'on apprécie après l'arrivée dans
les baies tranquilles, à l'abri du vent et du courant, la
plénitude de ces moments de plaisir où le soleil se couche sur
cette beautés plus très sauvages où l'homme à déjà posé la main et
bien plus !
Un petit montage simple, pour vous faire apprécier la distance
entre les îles, moins de 2 milles sépare l'île d'Union à l'île de
Mayero où nous passerons la prochaine nuits près de la plage.
Belle photo d'Olivier qu'il a pris d'avion, on était à coté du
cata devant la plage de sable fin.
Départ de bonne heure pour les 28 milles qui nous sépare de l'île
de Béquia, la dernière île de l'archipel des Grenadines, la plus
au Nord.
Que de magnifiques bateaux nous rencontrons au fil de nos balades
à travers ces îles disséminées sur une belle partie de notre
petite planète, la Terre.
Tien, le 28 c'est la Saint Innocent, oui, oui, c'est aussi mon
anniversaire, bon tout le monde la sait déjà, mince alors !
Remarqué la magnifique attitude de Maître Claude allumeur de
bougies de première classe la clope au bec !
Merci à tous pour cette très bonne soirée et tous les cadeaux.
La suite du voyages, l'arrivée à la Martinique sur le Chapitre 22.
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