Grenade et les Grenadines

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22 décembre 2005 -Trinidad - Grenade

Après une petite halte dans la baie de Scotland à 2 milles de Chaguaramas, où un nettoyage de la coque s'imposait.
Celle-ci était bien moins salle qu'aux îles du diable (Guyane Fr), mais deux heures trente dans l'eau eue été nécessaire.
Heureusement, l'eau est claire et chaude, pas de problème pour avoir une belle coque qui glissera sur l'eau merveilleusement bien après.
Le point blanc dans l'eau sur l'avant du bateau, c'est moi en train de nettoyer la coque dans l'eau !









La carte de la navigation dans les Antilles.





Le soir, nous partons avec le Grand Bleu pour les 80 milles qui nous sépare de Grenade et la baie Harman que nous atteindrons dix-huit heures après avec seulement six heures de moteur pour contrer le vent calme en milieu de nuit et le fort courant à l'arrivée. Nous ne sommes pas seul à faire le voyage, quatre autres bateaux partent en même temps que nous, c'est la période de départ pour la remonté de l'arc Antillais depuis Trinidad et les différentes îles vont voir leurs plans d'eau s'agrémentés de milliers de voilier pendant tout l'hiver.








La baie d'Harman est protégée d'un récif corallien peut visible avec quelques hauts fonds bien cachés, mais en arrivant le matin l'entrée est facile sous le soleil levant.










Nous ferons une belle balade à travers la pointe de l'île pour rejoindre Prickly Bay ou l'enregistrement de notre arrivée doit avoir lieu.
L'île est fleurie avec des traces du passage du cyclone de l'an dernier, elles s'effacent lentement.







Les maisons ont pratiquement toutes des toitures neuves, la tête de certains arbres n'existe plus, mais les fleures ne s'occupent pas de ses détailles et pousse un peu partout avec empressement, c'est bientôt l'hiver et les basses températures, 19 ou 20 °C la nuit !




 


Nous rentrons aux bateaux pour un bon sommeil et partons le lendemain matin pour l'île de Carriacou dans l'archipel des Grenadines, distante de 42,5 milles.










Au passage, nous voyons quelques épaves de bateau sur la côte elle attende la prochaine tempête pour rejoindre le fond des océans où les poissons pourront en profiter pour se protéger des mêmes éléments sauvages !


23 décembre 2005 - Grenade - Grenadines

Nous repartons de bonne heure de Grenade pour arriver avant la nuit dans la baie de Tyrell où nous attendent Cathy et Claude sur Taoumé, un ovni 41 déjà rencontré à Chaguaramas.
Le vent est dans le nez et le moteur ne connaîtra pas de répit pour cette navigation un peu difficile avec des vagues croisés désagréables et qui mouille le bateau et son équipage !
Ah, les Antilles ne sont pas aussi sympathique que cela était dit !!!
Il fait beau et chaud, donc le moral est bon. L'arrivée sur l'archipel des Grenadines est très belle, quelques vielles épaves indiquent que les cyclones sont invités en été, mais nous sommes en hiver et le temps se prête à cette exubérance de la nature. Tant mieux !

Nous retrouvons Taoumé bien installé avec assez de place pour que l'on se mette à proximité d'eux. La baie possède une mangrove qui sert d'abris lors des tempêtes (encore), mais qui présente l'autre avantage d'avoir des huîtres creuses très bonnes à manger.
Nous sommes le 23 décembre et il faut penser au réveillon de demain soir !
 

Noël








Et voilà, encore un Noël au soleil, 28°C, belle vue sur la baie, le père Noël a préparé ses cadeaux, le foie gras est de sortie, la langouste langoureuse, le fromage absent et le dessert au chocolat, très bien pour tout le monde !
Heu... le tout arrosé d'un vin sorti tout droit des caves de nos beaux bateaux, un délice.


La folle équipe composée de gauche à droite de : Claude, Olivier, Cathy, Barbara, Joaquim et Jean-Nono (je ne savais pas quelles cravates mettre alors j'en ais mis deux ! Attention, ceci est exceptionnel.)








L'ouverture des huîtres par moi même, maître du monde !








Comme vous pouvez le voir, le père Noël local est imberbe, en blanc et fait la grimace ! Mais nous ne sommes pas en France, c'est peut être la cause de cette vision futuriste.






Voici la maison du futur, vue imprenable sur la baie visible de la rue, aération garantis sans mur ni fenêtre, mais à l’abri des pluies locales par une toiture en parfaite état. Très bonne affaire, à saisir tout de suite (avant le prochain cyclone !).











La faune et la flore ne se prêtent pas à ces rites païens, de leurs cotés les chèvres broutent l'herbe des près salées...

 

... ou la fleure attendent avec avidités la visite des colibris qui répartiront leurs pollens dans le jardin de ces îles de rêves.







Et qui dit île de rêve, dit lagon d'eau bleu verte transparente, le ciel bleu, le soleil et la vie facile !


Elle est pas belle la vie !



27 Décembre 2005 - Carriacou - Mayero

Nous partons de Carriacou pour l'île de Mayero juste derrière Union, au Nord, à 12 milles seulement, le vent est toujours de face et le moteur emporte Balade tranquillement dans les canaux entre les îles et les îlots.

Le ciel est bleu clair, la mer est bleu foncé, les îles verte et jaunes, les bateaux souvent blancs et le dirigeable Bleu Blanc Rouge, bizarre !


 






Petite île


L'île d'Union que nous contournons par l'Est avec l'île de Palm sur la droite et ces récifs de coraux à fleure d'eau matérialisée par quelques perches rouge et verte, permettent une navigation sans trop d'inquiétude quant à l'échouage involontaire.
Les îles de rêves se gagnent à la sueur de difficile navigation (heu, j'exagère un peu), que l'on apprécie après l'arrivée dans les baies tranquilles, à l'abri du vent et du courant, la plénitude de ces moments de plaisir où le soleil se couche sur cette beautés plus très sauvages où l'homme à déjà posé la main et bien plus !

 Union





Un petit montage simple, pour vous faire apprécier la distance entre les îles, moins de 2 milles sépare l'île d'Union à l'île de Mayero où nous passerons la prochaine nuits près de la plage.










Belle photo d'Olivier qu'il a pris d'avion, on était à coté du cata devant la plage de sable fin.




28 décembre 2005 - Mayeiro - Bequia

Départ de bonne heure pour les 28 milles qui nous sépare de l'île de Béquia, la dernière île de l'archipel des Grenadines, la plus au Nord.












Que de magnifiques bateaux nous rencontrons au fil de nos balades à travers ces îles disséminées sur une belle partie de notre petite planète, la Terre.


Tien, le 28 c'est la Saint Innocent, oui, oui, c'est aussi mon anniversaire, bon tout le monde la sait déjà, mince alors !


Remarqué la magnifique attitude de Maître Claude allumeur de bougies de première classe la clope au bec !


Merci à tous pour cette très bonne soirée et tous les cadeaux.



La suite du voyages, l'arrivée à la Martinique sur le Chapitre 22.

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