Guatemala

Retour en France

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Avril 2015

L'immigration des États-Unis d'Amérique ne désir pas me voir plus longtemps sur leur territoire après deux ans et demi de présence sans soucis, tant-pis pour eux, je vais dépenser mon argent ailleurs.
C'est le moment de revenir en France, le passeport est bientôt périmé et j'ai une grande envie de voir les Alpes de près pour y voler en parapente et faire de grands cross.
Je dois vendre le RV, la Moto, la sellette un peu trop grosse et quelques bricoles ... cela se fera assez rapidement.
Je trouve aussi un billet d'avion avec 25% de remise au départ de Palm Springs pour Paris (en France et non au Texas), je n'ai pas le choix des horaires, mais cela correspond à mes attentes, super !
Je fais mes bagages, deux gros sacs en léger sur-poids, le sac à dos, l'ordinateur et le casque de moto, bien chargé la mule !
Rich, m'emmène de bonne heure, c'est juste derrière la montagne de Soboba, quarante cinq minutes et je suis devant le bureau d'embarquement sans queue. Enregistrement des bagages et payement du supplément de 100$ pour le deuxième bagage, mais pas de charge pour le dépassement de deux kilogrammes sur chaque, merci. Passage à la douane et c'est le décollage dans un petit avion de cent places pour aller vers Phonix, à moins d'une heure de vol. Changement d'avion, un A300 pour Charlotte, sur la cote Est, nouvelle escale et un B777 qui me dépose en France après huit heures de vol, avec trnete-cinq minutes d'avance due à un fort vent de cul.






























L'aéroport de Palm Springs, pas pour un Welcome mais bien un au-revoir !

Immigration Française sans file d'attente, je suis l'un des rares Français dans l'avion, récupération des bagages, je sors enfin de la zone réglementé, sans soucis, ouf !
L'avion est en avance, mon frère n'est pas encore arrivé, je prends un café qui ressemble à un vrai café, je suis bien en France (rire).































Le petit avion à Palm Springs, sous le soleil de Californie, bye bye !

Mon frère arrive avec Christelle, son amie. Bises et discussion en marchant vers la station de RER, nous allons vers la porte d'Orléans.





























La vue de mon bureau pendant la recherche d'un camion et d'une moto...

Après un petit moment, je trouve enfin un camion pas trop chère et en bonne état : une ancienne ambulance des pompiers, donc en partie aménagé : isolation, électricité, vitres, galerie, attelage... un gain de temps pour le futur aménagement.






























Le camion sur le stationnement d'une rue de Paris, quelle galère pour trouver une place ici tout est payant partout !

Entre temps, j'ai aussi trouver un moto 125, je ne trouve pas de 250 ! Ce n'est pas un Trial, mais je fais avec. Maintenant, je suis autonome pour me déplacer, faire les papiers, les assurances (grosses galères ici) et finalement, je quitte enfin Paris après trois semaines, direction le Sud :-)
Merci à Christelle et Lolo pour l'accueil et le logis, c'était magnifique, bises à vous.































La moto 125, une YBR de Yamaha, routière qui tient bien le paver.

Je vais voir un bon ami sur la route, direction Limoges où je me reposerais quelques jours, puis visite d'un autre ami d'astronomie pour commencer l'aménagement du camion.
Merci Anne et Lapin pour l'aide et l'outillage, j'ai enfin de quoi m'asseoir devant une table et dormir confortablement, pour le moment.

Camion vide...

Cela ce monte doucement...








































Le commencement de l'aménagement du camion.

Le lit sur son grand coffre.












Cela commence à prendre vie.












La moto est en place, ouf !


Le système d'attache de la moto est commandé en Allemagne, mais il arrive en deux colis et en deux temps (merci La Poste). Je suis obligé d'attendre samedi pour enfin commencer l'installation. Le système est pourtant prévu pour être placé sur une boule de remorquage, mais ce n'est vraiment pas bien stable. Nous décidons de souder deux pattes de renfort pour avoir un système plus fiable. Lapin soude aussi une rampe qui permettra de monter la moto sur le raille du support, c'est peut être un peu trop solide, elle ne plira pas, c'est sûr.



Le camion prêt avec moto et un minimum pour vivre heureux.



Je suis enfin prêt pour aller voir le site de Saint Hilaire du Touvet, le but du voyage pour voler en parapente.


Je passe avant chez les parents du Lapin, récupérer une plaque de cuisson qu'il n'utilise pas et direction les Alpes...


Elle fonctionne très bien la plaque de cuisson, merci encore Nicole et Jean-Claude.

Saint Hilaire

J'arrive enfin sur le site du paradis des parapentistes : St Hilaire, juste après Grenoble.

Le site de Saint Hilaire du Touvet.





























En mai : "fait ce qu'il te plaît", dit le dicton.
Je vais m'envoler en parapente pour mon premier vol en France. Mais avant, il me faut une sellette, j'ai bien essayé d'en acheter une d'occasion sur leboncoin, mais je n'ai rien trouvé à ma taille.
Je suis sur le décollage Sud de St Hilaire, il y du monde qui s'envole, je suis heureux de les voir décoller facilement dans le faible vent du jour, quel pied !

































Le décollage Sud est au Nord, il face au soleil du midi d'où le nom !

Je visite le magasin de Prévol à côté du décollage Nord, la belle moquette synthétique qui fait la joie de tout le monde. Ils ont bien une sellette d'occasion, elle est un peu trop chère pour mon budget. Je descends vers l'atterrissage de Lumbin voir d'autres magasins. AirBulle est bien situé en face de l'atterrissage, j'entre et discute avec le patron : Xavier. Il a deux sellettes d'occasions, une trop grande et une qui me convient à un bon prix, nous l'équipons de mon parachute de secours, un test sur le portique, réglage de l'accélérateur et c'est bon pour voler demain matin, il est trop tard ce jour.































St Hilaire du Touvet, décollage Nord et sa belle moquette !

Je me lève tranquillement, déjà, du monde se prépare sur le parking de l'atterrissage où je suis placé, je sors discuter avec les pilotes : Didier, Gilbert, Yves... Une voiture est prête à monter, il y a de la place, je vais faire mon premier vol après plus d'un mois d'arrêt.
La monté prend de vingt minutes, je suis guidé vers le décollage Nord, la célèbre moquette. C'est impressionnant de décoller du site de la Coupe Icare visité en 2013.
Nous nous préparons, le vent est faible mais dans l'axe. Je sors ma nouvelle sellette, la voile, tout l'équipement et connecte la voile sur la sellette. Tout est en place, le vent est vraiment faible, je gonfle la voile pour vérifier que tout est en place, rien à dire, j'attends un peu plus de vent, lève la voile, me retourne court et décolle devant la pente plutôt raide de la fin de la moquette... je suis en vol, très content. Je suis les locaux pour connaître le site.
Trente-sept minutes plus tard, je me pose comme une fleure sur la cible de l'atterrissage, très heureux de ce premier vol, la sellette est un peu grande et je dois trouver de nouveau repère pour voler confortablement.
































L'atterrissage de Lumbin, deux grands cercles bien visibles du ciel.

Je mange un petit repas et retourne voler l'après midi, un autre vol en partant de l'autre décollage, le Sud légèrement plus haut à 950m.
Quarante-huit minutes plus tard, je me pose content à l'atterrissage de Lumbin, en face du camion qui m'attends sur le parking.































Le camion sur la parking de Lumbin à côté de l'atterrissage à 240m d'altitude.

Je ferais des vols tranquilles les jours suivants, après avoir changé la planche de la sellette pour avoir un meilleur confort en vol. Je m'adapte au lieu et à la nouvelle sellette Sup'air moins confortable que la Woody Valley.
Finalement, je commence mes premiers cross tranquillement en suivant les pilotes locaux assez vite. Le 10 mai, je vol trois heures de vol et  quatre-vingt-quatorze kilomètres parcouru avec des conditions de rêve, ce n'est que le début...






























La Dent de Crolles, un objectif de vol à 2060m d'altitude.

Entre temps, j'ai acheté du bois et commence la fabrication de la cuisine. Les travaux avanceront doucement, entre la chaleur et les vols, je ne suis pas très productif...


Le 28, un beau vol de plus de cinq heures et cent soixante-huit kilomètres, avec un triangle FAI de 65,5 km, mon nouveau record.
Le triangle FAI ne prend en compte que les points extrêmes du parcours, donc moins de distance que la réalité.

Beau vol

Le 3 juin, je fais un vol de cent quatre-vingt-six kilomètres en cinq heures quarante-sept, c'est un vol FAI de cent kilomètres et cent soixante mètres !!! Mon premier cent bornes, waouh ! Maintenant, je suis assez expérimenté pour faire cela après deux ans et demi de vol, je suis très heureux.

Ma trace du 100 km.













La trace de mon premier cent bornes tout seul, génial. 











Voici quelques photos sur le parcours...





























La Dent de Crolles vue face ouest en venant du château du St Eynard.

La ville de Chambériy.













La ville de Chambéry et le lac du Bourget dans le fond pendant la transition Granier/Savoyarde.

La Savoyarde à côté de Chaméry.














La Savoyarde, le début du massif des Bauges.

Les Bauges, l'autre massif qui fait face
      à la Chartreuse.














Je ne suis pas si loin du Lac d'Annecy... mais demi-tour pour rentrer avant que les conditions s'écroulent ... et cela commence.

Montlamber

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, visites des sites alentours : Montlambert, Chamoux, Allevard, Chamrousse (à moto). Que du plaisir.

Montlamber sur les Bauges.

 

























Le décollage de Montlamber vue du sol et en vol (dessous), un beau site utilisable par vent de Nord.

Le décollage de Montlamber vue du ciel.













La vallée devant Montlamber.















L'Isère
canalisé et l'autoroute devant Montlambert avec dans le fond : Alberville.

Chamoux

































Chamoux, en face de Montlambert, sympa et décollage plus haut.

Le repos des guerrièrs après le
        gonflage.

 


















Joël et Pascal se repose après le gonflage sur l'atterrissage de Chamoux bien venté.

Allevard

Allevard, un autre site proche de
      Lumbin-St Hilaire.

















Allevard, une petite station de ski, atterrissage près d'un lac de retenue pour EDF.

Le décollage

 

 



















Le lac et les deux zones d'atterrissages.



















Chamrousse,
une autre station de ski, encore plus haute, au-dessus de Grenoble.

La monté au décollage.












La monté sur le décollage.





Le décollage.





















Une autre vue du déco.













Cuisine

C'est la fin juin, j'ai enfin finit la cuisine et commencé le placard à linge, c'est plus rapide, car plus simple.
































L'intérieur du camion avec sa cuisine fonctionnelle et bien pratique.

Compétition

Comme promis, je m'inscris à une compétition, pour voir, l'organisation, c'est efficace, Man's et Yvan organise cela de main de maître

Les organisateurs au travail.













Yvan avec la casquette rouge, Man's (le Président) et Didier enregistre les candidats.

Il y a du monde...



























Sous un autre angle.




























Ils décrivent la manche, c'est typiquement fait pour des voiles rapides, impossible de gagner avec ma voile ici, le gros problème des compétions Française réservées au 'Gun' (des voiles très rapides).





























Le briefing devant l'ancienne mairie de St Hilaire, Man's et Yvan de dos.
































Le parcours pour les voiles rapides, dommage. Le deuxième parcours.

Les points de virages...










Je me place 45ème sur la première manche et 32ème sur la deuxième manche, soit un classement final en 36ème position sur 104, pas si mal avec une voile relativement lente (pas fait pour la compétition).
J'ai mis 3h26 pour finir les soixante-quinze kilomètre de la deuxième manche, le premier à mit 2h15 !!! Chercher l'erreur !
Dommage qu'il n'y est pas de classement par type d'aile, comme en Californie.
Je ne referais pas de compétition avec un règlement aussi imparfait avec ma voile actuelle, je préfère les cross avec de long vol pour admirer les paysages.

Chamonix

Matthieu vient me sortir de la vallée du Grésivaudant pour aller voler à Chamonix, c'est le dernier jour où l'on peut voler sur la face Française du Mont Blanc, demain c'est interdit pour ne pas gêner les hélicoptères des riches (et éventuellement ceux de la sécurité). Seul le versant Italien sera autorisé, mais c'est bien plus dangereux...

Départ en moto.













Je rejoins Mathieu à moto à son hôtel pour gagner du temps, nous partons de bonne heure vers la vallée tant convoité.

Pose devant le Mont-Blanc.
Nous nous arrêtons sur le parking du télécabine, sortons nos gros sacs, direction le décollage de Planpraz, où déjà des dizaines de parapentistes volent.
Le site est grandiose, je retrouve des connaissances, discute et m'informe des conditions, cela s'annonce bien avec un plafond un peu bas à trois mille mètres pour le survol de la grand montagne, dommage.


Je décolle avec Matthieu, nous nous perdons dans la foule, les thermiques sont fort : 7,5 m/s de monter, je pilote mon aile aussi bien qu'il est nécessaire, pas de fermeture. J'arrive dans une grappe d'une trentaine d'aile, monte quasiment au maximum du jour. Je suis bien placé pour suivre le groupe, troisième et le plus haut, heureux. Nous partons pour une longue transition vers l'ouest et la Tête de la Charme, je me maintiens dans le groupe de tête et ne chute pas trop, passe le col de Voza puis c'est le moment de monter la pente du glacier de Bonnassay qui devrait nous conduire sur le Dôme du Goutter (4304m) et la face Ouest du Mont Blanc (la plus facile) pour une belle balade. Malheureusement, le plafond ne monte pas assez haut ce jour, 3270m pour moi seulement.
Après plus d'une heure à tourner en rond pour essayer de monter, je décide d'aller me balader au-dessus de Chamonix, c'est le dernier jour où c'est autorisé, j'en profite et survole le glacier des Bossons, les remontés mécaniques et restaurants d'altitude, c'est magnifique !
Je me pose après 2h27 de vol, très content. L'atterrissage est particulier, très technique, un peu comme à Soboba, pas de problème pour moi, j'aime.
Nous récupérons la voiture et retour à Lumbin pour un bon sommeil réparateur, c'est fatiguant de voyager, mais quel spectacle, génial !

Le Mont-Blanc...
































Le Mont Blanc et le décollage en face sur le Brévent à Planpraz

Le Brévent et son télécabine.

 





















La montagne du Brévent et son télécabine, nous devons passer sous le câble, attention !

La longue transition.














Après un petit +7,5 m/s, c'est le moment de la longue transition pour partir du Brévent et rejoindre le Mont-Blanc, dans un environnement extraordinaire ! Après une heure à essayer de monter sur la haute montagne, je change d'avis et vais visiter le devant de Chamonix, c'est le dernier jour où cela est possible, c'est gigantesque.

Le glacier ne touche plus la route...

 


















Que dire !
















Au fond, l'Italie et la Suisse.

L'aiguile du Midi.














Le glacier du Bossons qui fond trop vite avec cette chaleur.






























Le vallée de Chamonix.






























L'atterrissage technique en ville avec ma merveilleuse Rush 4 en avant plan.

Retour

Matthieu appel de bonne heure, il veut retourner sur Chamonix, j'arrive...
Toujours autant de monde au décollage. contrairement à hier, les nuages sont de la partie, plus de beau ciel tout bleu.

Un homme heureux !





























Un homme heureux, cela existe.

Décollage facile avec un petit vent qui gonfle la voile, demi-tour et c'est partie pour un nouveau vol. La face Est du décollage est toujours aussi rude, gros thermique à +8,3 m/s, j'arrive sous le nuage à 2997m en moins de cinq minutes, c'est l'altitude max du jour pour moi.
Je pars suivre la route d'hier en essayant de ne pas voler sur la zone interdite, mon GPS n'est pas fait pour ce genre de situation, c'est un peu de la roulette russe ces zones interdites pour les riches touristes, tant pis.
Les conditions sont moins bonnes qu'hier, thermiques plus petit et plus fort, en m'approchant du bord de la vallée de Chamonix, je change de plan comme beaucoup d'autres pilotes devant moi. Direction Passy qui semble plus sympathique aujourd'hui. Je fais une belle transition dos au Mont Blanc interdit maintenant de survol. J'arrive en dessous de la montagne de Passy et commence un repérage des atterrissages possibles, aux cas où.
Finalement, j'attrape un thermique qui me remonte à 1900m où je rejoins d'autres pilotes. Nouvelle transition vers la vallée des Contamines, j'avance le plus possible pour trouver un thermique, mais c'est très faible. Demi-tour pour une zone plus propice, localisation des atterrissages d'urgences, il y a déjà deux ailes qui se posent, des malchanceux. Je trouve enfin un petit thermique qui me remonte doucement au-dessus de la montagne, je suis le vent qui me pousse dans la bonne direction, je continue de monter pour assurer la sécurité, la zone d'interdiction est encore assez loin, mais je préfère assurer et prends la direction de l'atterrissage de Chamonix pour être tranquille. Bonne idée, la transition est bonne, un peu bas à l'arriver je profite du moindre thermique pour remonter et assurer une altitude de sécurité confortable.
J'arrive au-dessus de l'atterrissage et regarde d'autres pilotes atterrir devant moi, c'est chaud avec plus de vent qu'hier. Je fais bien attention à mon placement, pas trop sur la ville (interdite maintenant), ne pas se faire reculer dans les rafales, contrer tant bien que mal les thermiques qui me remontent, j'assure un beau plan de descente et arrive en final en contrôlant ma voile avec de la vitesse, arrondis et posé en douceur, retournement et posé de la voile en souplesse, je suis content de mon beau travail.
Matthieu c'est posé avant moi, il est à une vingtaine de mètres, je le rejoins pour ranger la voile hors de la zone de posée qui reste difficile pour certain.
Une fois tout dans le sac, nous allons boire une bière dans une grande surface à Passy avec vu sur le Mont Blanc. Nous apprenons qu'il y a des parapente disparues et des morts sur la face Italienne, la plus dangereuse. Je suis content de mon choix, mais je trouve ridicule d'interdire un site avec des justificatifs aussi faibles, cela met en péril des pilotes pourtant à guéris.
Le Mont Blanc est totalement interdit de survol pendant l'été, même sur la face Italienne maintenant, qu'elle plaît ces politiques qui n'y connaissent rien. C'est comme si on interdisait l'autoroute aux voitures parce-qu'il y a des morts !
































La télécabine qui monte au Brévent vu du décollage de Planpraz.
































C'est beau vue du décollage et encore plus en vol.





























Vue de l'atterrissage, c'est magnifique.

Retour sur Lumbin et repos.

Grésivaudan

Je tente un vol vers le Lac d'Annecy avec Pascal, distant de quatre-vingt kilomètre, mais n'y arrive pas, il me manquait douze kilomètres seulement, ce fut quand même un beau vol, le deuxième plus long, pour moi. Pascal réussira après plus de huit heures en l'air... il est instructeur :-) 

Dans les Bauges.













Je me pause dans les Bauges et rentre en stop qui fonctionne très bien avec un gros sac de parapente.
j'arrive enfin à boucler un vol en passant sur la face opposer de la vallée du Grésivaudant, je survol de la montagne de Belledonne magnifique : lacs, cascades, stations de ski, forets, vallée à pic... Une grande montagne qui culmine à 2990m, bien plus haute que la Chartreuse à 2090 m.
Le vol se fait en groupe de quatre, nous sommes tous du même club : Parateam. Cela fera un vol commun pour la Compétition Française de Distance (CFD). Nous ferons soixante-douze kilomètres en triangle FAI, plus de cent kilomètres sur quatre points et un total de cent soixante-quinze kilomètre de vol total en plus de cinq heures, un grand plaisir.
Les meubles du camion sont presque finit, le placard à linge est enfin terminé, vernis ... je pose les charnières, cela n'est pas si facile, le bois est de mauvaise qualité, cela force, je trouve un réglage acceptable, les portes fermes. Je suis moyennement satisfait de ce dernier travail, fait avec du bois trop mauvais, pourtant c'est du huit plis, je m'attendais à mieux avec se type de contre-plaqué.
C'est le moment de partir voir les amis, Lapin en premier avec des petits cadeaux, puis Joël en second, toujours avec des petits cadeaux de remerciement...































Nous avons des spectateurs qui apprécient nos envols.

































Marie et Xavier, ils se préparent pour un vol en tandem.
































Les acrobates sont parfois un peu téméraire, le lampadaire aime les suspentes, n'est-il pas Thibaut.

Vache sur Bernin... 













Une petite 'vache' sur la commune de Bernin à cinq kilomètres de Lumbin, pas de chance.


42h de vol en juin, 24h en mai, déjà 15h en juillet, j'ai dépassé les 500h de vol en parapente ! Ce sont quelques nombres, mais le plaisir lui ne se compte pas, il se vit et là, je suis comblé !


Merci à tous mes nouveaux amies et amis : Kinga, Pascal, Xavier, Fabienne...

Je redoutais un peu ce retour en France, l'administration est toujours aussi casse pied et chère !
Les gens sur Paris sont tristes, mais sortie de la Capitale, la vie suis son chemin plus sereinement.
J'ai encore les finitions à faire sur le camion, cela avance tranquillement, pose d'une lampe à LED au-dessus du lit, suppression des éclairages fluo (six de seize Watts chacun !), et bien d'autres détails qui rende la vie plus facile.

Note : j'avais pris un compte à La Poste de la porte d'Orléans avec une carte VISA, en fait, ils m'ont refilé une carte pour les gents 'interdit bancaire', donc inutilisable sur pas mal de boutique, dont les stations essences, ma principal utilisation (automate oblige)...
N'étant pas interdit bancaire, j'ai un second compte, la proposée de la poste de Crolles s'en étonne, lorsque je ferme ce compte inutile, vive
La Poste ! (mais pas trop longtemps)

Maintenant, il est temps d'aller visiter les monts d'Auvergne, les orages sont passés et le soleil brille.

Attention, ne pas toucher.































Posé en campagne à côté d'une grosse ligne électrique avec Kinga.

Bises à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures. Voir le Chapitre 70.

Jean-Nono

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