L'immigration des États-Unis d'Amérique ne désir pas me
voir plus longtemps sur leur territoire après deux ans et demi de
présence sans soucis, tant-pis pour eux, je vais dépenser mon
argent ailleurs.
C'est le moment de revenir en France, le passeport est
bientôt périmé et j'ai une grande envie de voir les Alpes
de près pour y voler en parapente et faire de grands cross.
Je dois vendre le RV, la Moto, la sellette un peu trop grosse et
quelques bricoles ... cela se fera assez rapidement.
Je trouve aussi un billet d'avion avec 25% de remise au départ de
Palm Springs pour Paris (en France et non
au Texas), je n'ai pas le choix des horaires, mais cela
correspond à mes attentes, super !
Je fais mes bagages, deux gros sacs en léger sur-poids, le sac à
dos, l'ordinateur et le casque de moto, bien chargé la mule
!
Rich, m'emmène de bonne heure, c'est juste derrière la montagne de
Soboba, quarante cinq minutes et je suis devant le bureau
d'embarquement sans queue. Enregistrement des bagages et payement
du supplément de 100$ pour le deuxième bagage, mais pas de charge
pour le dépassement de deux kilogrammes sur chaque, merci. Passage
à la douane et c'est le décollage dans un petit avion de cent
places pour aller vers Phonix, à moins d'une heure de vol.
Changement d'avion, un A300 pour Charlotte, sur la
cote Est, nouvelle escale et un B777 qui me dépose en France
après huit heures de vol, avec trnete-cinq minutes d'avance due à
un fort vent de cul.
L'aéroport de Palm Springs, pas pour un Welcome
mais bien un au-revoir !
Immigration Française sans file d'attente, je suis l'un
des rares Français dans l'avion, récupération des
bagages, je sors enfin de la zone réglementé, sans soucis, ouf !
L'avion est en avance, mon frère n'est pas encore arrivé, je
prends un café qui ressemble à un vrai café, je suis bien en
France (rire).
Le petit avion à Palm Springs, sous le soleil de Californie,
bye bye !
Mon frère arrive avec Christelle, son amie. Bises et discussion en
marchant vers la station de RER, nous allons vers la porte d'Orléans.
La vue de mon bureau pendant la recherche d'un camion et d'une
moto...
Après un petit moment, je trouve enfin un camion pas trop chère et
en bonne état : une ancienne ambulance des pompiers, donc en
partie aménagé : isolation, électricité, vitres, galerie,
attelage... un gain de temps pour le futur aménagement.
Le camion sur le stationnement d'une rue de Paris, quelle
galère pour trouver une place ici tout est payant partout !
Entre temps, j'ai aussi trouver un moto 125, je ne trouve pas de
250 ! Ce n'est pas un Trial, mais je fais avec. Maintenant, je
suis autonome pour me déplacer, faire les papiers, les assurances
(grosses galères ici) et finalement, je quitte enfin Paris
après trois semaines, direction le Sud :-)
Merci à Christelle et Lolo pour l'accueil et le logis, c'était
magnifique, bises à vous.
La moto 125, une YBR de Yamaha, routière qui tient
bien le paver.
Je vais voir un bon ami sur la route, direction Limoges où
je me reposerais quelques jours, puis visite d'un autre ami
d'astronomie pour commencer l'aménagement du camion.
Merci Anne et Lapin pour l'aide et l'outillage, j'ai enfin de quoi
m'asseoir devant une table et dormir confortablement, pour le
moment.
Le commencement de l'aménagement du camion.
Le système d'attache de la moto est commandé en Allemagne,
mais il arrive en deux colis et en deux temps (merci La Poste).
Je suis obligé d'attendre samedi pour enfin commencer
l'installation. Le système est pourtant prévu pour être placé sur
une boule de remorquage, mais ce n'est vraiment pas bien stable.
Nous décidons de souder deux pattes de renfort pour avoir un
système plus fiable. Lapin soude aussi une rampe qui permettra de
monter la moto sur le raille du support, c'est peut être un peu
trop solide, elle ne plira pas, c'est sûr.
Le camion prêt avec moto et un minimum pour vivre heureux.
Je suis enfin prêt pour aller voir le site de Saint Hilaire du
Touvet, le but du voyage pour voler en parapente.
Je passe avant chez les parents du Lapin, récupérer une plaque de
cuisson qu'il n'utilise pas et direction les Alpes...
Elle fonctionne très bien la plaque de cuisson, merci encore
Nicole et Jean-Claude.
J'arrive enfin sur le site du paradis des parapentistes : St
Hilaire, juste après Grenoble.
En mai : "fait ce qu'il te plaît", dit le dicton.
Je vais m'envoler en parapente pour mon premier vol en France.
Mais avant, il me faut une sellette, j'ai bien essayé d'en acheter
une d'occasion sur leboncoin, mais je n'ai rien trouvé à
ma taille.
Je suis sur le décollage Sud de St Hilaire, il y du monde
qui s'envole, je suis heureux de les voir décoller facilement dans
le faible vent du jour, quel pied !
Le décollage Sud est au Nord, il face au soleil du midi d'où le
nom !
Je visite le magasin de Prévol à côté du décollage Nord,
la belle moquette synthétique qui fait la joie de tout le monde.
Ils ont bien une sellette d'occasion, elle est un peu trop chère
pour mon budget. Je descends vers l'atterrissage de Lumbin voir
d'autres magasins. AirBulle est bien situé en face de
l'atterrissage, j'entre et discute avec le patron : Xavier. Il a
deux sellettes d'occasions, une trop grande et une qui me convient
à un bon prix, nous l'équipons de mon parachute de secours, un
test sur le portique, réglage de l'accélérateur et c'est bon pour
voler demain matin, il est trop tard ce jour.
St Hilaire du Touvet, décollage Nord et sa belle moquette !
Je me lève tranquillement, déjà, du monde se prépare sur le
parking de l'atterrissage où je suis placé, je sors discuter avec
les pilotes : Didier, Gilbert, Yves... Une voiture est prête à
monter, il y a de la place, je vais faire mon premier vol après
plus d'un mois d'arrêt.
La monté prend de vingt minutes, je suis guidé vers le décollage
Nord, la célèbre moquette. C'est impressionnant de décoller du
site de la Coupe Icare visité en
2013.
Nous nous préparons, le vent est faible mais dans l'axe. Je sors
ma nouvelle sellette, la voile, tout l'équipement et connecte la
voile sur la sellette. Tout est en place, le vent est vraiment
faible, je gonfle la voile pour vérifier que tout est en place,
rien à dire, j'attends un peu plus de vent, lève la voile, me
retourne court et décolle devant la pente plutôt raide de la fin
de la moquette... je suis en vol, très content. Je suis les locaux
pour connaître le site.
Trente-sept minutes plus tard, je me pose comme une fleure sur la
cible de l'atterrissage, très heureux de ce premier vol, la
sellette est un peu grande et je dois trouver de nouveau repère
pour voler confortablement.
L'atterrissage de Lumbin, deux grands cercles bien visibles du
ciel.
Je mange un petit repas et retourne voler l'après midi, un autre
vol en partant de l'autre décollage, le Sud légèrement plus haut à
950m.
Quarante-huit minutes plus tard, je me pose content à
l'atterrissage de Lumbin, en face du camion qui m'attends sur le
parking.
Le camion sur la parking de Lumbin à côté de l'atterrissage à 240m
d'altitude.
Je ferais des vols tranquilles les jours suivants, après avoir
changé la planche de la sellette pour avoir un meilleur confort en
vol. Je m'adapte au lieu et à la nouvelle sellette Sup'air moins
confortable que la Woody Valley.
Finalement, je commence mes premiers cross tranquillement en
suivant les pilotes locaux assez vite. Le 10 mai, je vol trois
heures de vol et quatre-vingt-quatorze kilomètres parcouru
avec des conditions de rêve, ce n'est que le début...
La Dent de Crolles, un objectif de vol à 2060m d'altitude.
Entre temps, j'ai acheté du bois et commence la fabrication de la
cuisine. Les travaux avanceront doucement, entre la chaleur et les
vols, je ne suis pas très productif...
Le 28, un beau vol de plus de cinq heures et cent soixante-huit
kilomètres, avec un triangle FAI de 65,5 km, mon nouveau record.
Le triangle FAI ne prend en compte que les points extrêmes du
parcours, donc moins de distance que la réalité.
Le 3 juin, je fais un vol de cent quatre-vingt-six kilomètres en
cinq heures quarante-sept, c'est un vol FAI de cent kilomètres et
cent soixante mètres !!! Mon premier cent bornes, waouh !
Maintenant, je suis assez expérimenté pour faire cela après deux
ans et demi de vol, je suis très heureux.
La trace de mon premier cent bornes tout seul, génial.
Voici quelques photos sur le parcours...
La Dent de Crolles vue face ouest en venant du château du
St Eynard.
La ville de Chambéry et le lac du Bourget dans le
fond pendant la transition Granier/Savoyarde.
La Savoyarde, le début du massif des Bauges.
Je ne suis pas si loin du Lac d'Annecy... mais demi-tour
pour rentrer avant que les conditions s'écroulent ... et cela
commence.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, visites des sites
alentours : Montlambert, Chamoux, Allevard, Chamrousse (à
moto). Que du plaisir.
Le décollage de Montlamber vue du sol et en vol (dessous), un beau
site utilisable par vent de Nord.
L'Isère canalisé et l'autoroute devant Montlambert avec
dans le fond : Alberville.
Chamoux, en face de Montlambert, sympa et décollage
plus haut.
Joël et Pascal se repose après le gonflage sur l'atterrissage de Chamoux
bien venté.
Allevard, une petite station de ski, atterrissage près d'un
lac de retenue pour EDF.
Chamrousse, une autre station de ski, encore plus haute,
au-dessus de Grenoble.
C'est la fin juin, j'ai enfin finit la cuisine et commencé le placard à linge, c'est plus rapide, car plus simple.
L'intérieur du camion avec sa cuisine fonctionnelle et bien
pratique.
Comme promis, je m'inscris à une compétition, pour voir, l'organisation, c'est efficace, Man's et Yvan organise cela de main de maître
Yvan avec la casquette rouge, Man's (le Président) et Didier
enregistre les candidats.
Ils décrivent la manche, c'est typiquement fait pour des voiles
rapides, impossible de gagner avec ma voile ici, le gros problème
des compétions Française réservées au 'Gun' (des voiles très
rapides).
Le briefing devant l'ancienne mairie de St Hilaire, Man's
et Yvan de dos.
Le parcours pour les voiles rapides, dommage.
Je me place 45ème sur la première manche et 32ème sur la deuxième
manche, soit un classement final en 36ème position sur 104, pas si
mal avec une voile relativement lente (pas fait pour la
compétition).
J'ai mis 3h26 pour finir les soixante-quinze kilomètre de la
deuxième manche, le premier à mit 2h15 !!! Chercher l'erreur !
Dommage qu'il n'y est pas de classement par type d'aile, comme en
Californie.
Je ne referais pas de compétition avec un règlement aussi
imparfait avec ma voile actuelle, je préfère les cross avec de
long vol pour admirer les paysages.
Matthieu vient me sortir de la vallée du Grésivaudant pour aller voler à Chamonix, c'est le dernier jour où l'on peut voler sur la face Française du Mont Blanc, demain c'est interdit pour ne pas gêner les hélicoptères des riches (et éventuellement ceux de la sécurité). Seul le versant Italien sera autorisé, mais c'est bien plus dangereux...
Je rejoins Mathieu à moto à son hôtel pour gagner du temps, nous
partons de bonne heure vers la vallée tant convoité.
Nous nous arrêtons sur le parking du télécabine, sortons nos gros
sacs, direction le décollage de Planpraz, où déjà des
dizaines de parapentistes volent.
Le site est grandiose, je retrouve des connaissances, discute et
m'informe des conditions, cela s'annonce bien avec un plafond un
peu bas à trois mille mètres pour le survol de la grand montagne,
dommage.
Je décolle avec Matthieu, nous nous perdons dans la foule, les
thermiques sont fort : 7,5 m/s de monter, je pilote mon aile aussi
bien qu'il est nécessaire, pas de fermeture. J'arrive dans une
grappe d'une trentaine d'aile, monte quasiment au maximum du jour.
Je suis bien placé pour suivre le groupe, troisième et le plus
haut, heureux. Nous partons pour une longue transition vers
l'ouest et la Tête de la Charme, je me maintiens dans le
groupe de tête et ne chute pas trop, passe le col de Voza
puis c'est le moment de monter la pente du glacier de Bonnassay
qui devrait nous conduire sur le Dôme du Goutter (4304m)
et la face Ouest du Mont Blanc (la plus facile) pour une
belle balade. Malheureusement, le plafond ne monte pas assez haut
ce jour, 3270m pour moi seulement.
Après plus d'une heure à tourner en rond pour essayer de monter,
je décide d'aller me balader au-dessus de Chamonix, c'est
le dernier jour où c'est autorisé, j'en profite et survole le
glacier des Bossons, les remontés mécaniques et
restaurants d'altitude, c'est magnifique !
Je me pose après 2h27 de vol, très content. L'atterrissage est
particulier, très technique, un peu comme à Soboba, pas de
problème pour moi, j'aime.
Nous récupérons la voiture et retour à Lumbin pour un bon
sommeil réparateur, c'est fatiguant de voyager, mais quel
spectacle, génial !
Le Mont Blanc et le décollage en face sur le Brévent
à Planpraz.
La montagne du Brévent et son télécabine, nous devons
passer sous le câble, attention !
Après un petit +7,5 m/s, c'est le moment de la longue transition
pour partir du Brévent et rejoindre le Mont-Blanc,
dans un environnement extraordinaire ! Après une heure à essayer
de monter sur la haute montagne, je change d'avis et vais visiter
le devant de Chamonix, c'est le dernier jour où cela est possible,
c'est gigantesque.
Au fond, l'Italie et la Suisse.
Le glacier du Bossons qui fond trop vite avec cette
chaleur.
Le vallée de Chamonix.
L'atterrissage technique en ville avec ma merveilleuse Rush 4
en avant plan.
Matthieu appel de bonne heure, il veut retourner sur Chamonix,
j'arrive...
Toujours autant de monde au décollage. contrairement à hier, les
nuages sont de la partie, plus de beau ciel tout bleu.
Un homme heureux, cela existe.
Décollage facile avec un petit vent qui gonfle la voile, demi-tour
et c'est partie pour un nouveau vol. La face Est du décollage est
toujours aussi rude, gros thermique à +8,3 m/s, j'arrive sous le
nuage à 2997m en moins de cinq minutes, c'est l'altitude max du
jour pour moi.
Je pars suivre la route d'hier en essayant de ne pas voler sur la
zone interdite, mon GPS n'est pas fait pour ce genre de situation,
c'est un peu de la roulette russe ces zones interdites pour les
riches touristes, tant pis.
Les conditions sont moins bonnes qu'hier, thermiques plus petit et
plus fort, en m'approchant du bord de la vallée de Chamonix,
je change de plan comme beaucoup d'autres pilotes devant moi.
Direction Passy qui semble plus sympathique aujourd'hui.
Je fais une belle transition dos au Mont Blanc interdit
maintenant de survol. J'arrive en dessous de la montagne de Passy
et commence un repérage des atterrissages possibles, aux cas où.
Finalement, j'attrape un thermique qui me remonte à 1900m où je
rejoins d'autres pilotes. Nouvelle transition vers la vallée des
Contamines, j'avance le plus possible pour trouver un
thermique, mais c'est très faible. Demi-tour pour une zone plus
propice, localisation des atterrissages d'urgences, il y a déjà
deux ailes qui se posent, des malchanceux. Je trouve enfin un
petit thermique qui me remonte doucement au-dessus de la montagne,
je suis le vent qui me pousse dans la bonne direction, je continue
de monter pour assurer la sécurité, la zone d'interdiction est
encore assez loin, mais je préfère assurer et prends la direction
de l'atterrissage de Chamonix pour être tranquille. Bonne
idée, la transition est bonne, un peu bas à l'arriver je profite
du moindre thermique pour remonter et assurer une altitude de
sécurité confortable.
J'arrive au-dessus de l'atterrissage et regarde d'autres pilotes
atterrir devant moi, c'est chaud avec plus de vent qu'hier. Je
fais bien attention à mon placement, pas trop sur la ville
(interdite maintenant), ne pas se faire reculer dans les rafales,
contrer tant bien que mal les thermiques qui me remontent,
j'assure un beau plan de descente et arrive en final en contrôlant
ma voile avec de la vitesse, arrondis et posé en douceur,
retournement et posé de la voile en souplesse, je suis content de
mon beau travail.
Matthieu c'est posé avant moi, il est à une vingtaine de mètres,
je le rejoins pour ranger la voile hors de la zone de posée qui
reste difficile pour certain.
Une fois tout dans le sac, nous allons boire une bière dans une
grande surface à Passy avec vu sur le Mont Blanc.
Nous apprenons qu'il y a des parapente disparues et des morts sur
la face Italienne, la plus dangereuse. Je suis content de
mon choix, mais je trouve ridicule d'interdire un site avec des
justificatifs aussi faibles, cela met en péril des pilotes
pourtant à guéris.
Le Mont Blanc est totalement interdit de survol pendant
l'été, même sur la face Italienne maintenant, qu'elle
plaît ces politiques qui n'y connaissent rien. C'est comme si on
interdisait l'autoroute aux voitures parce-qu'il y a des morts !
La télécabine qui monte au Brévent vu du décollage de Planpraz.
C'est beau vue du décollage et encore plus en vol.
Vue de l'atterrissage, c'est magnifique.
Retour sur Lumbin et repos.
Je tente un vol vers le Lac d'Annecy avec Pascal, distant
de quatre-vingt kilomètre, mais n'y arrive pas, il me manquait
douze kilomètres seulement, ce fut quand même un beau vol, le
deuxième plus long, pour moi. Pascal réussira après plus de huit
heures en l'air... il est instructeur :-)
Je me pause dans les Bauges et rentre en stop qui fonctionne très
bien avec un gros sac de parapente.
j'arrive enfin à boucler un vol en passant sur la face opposer de
la vallée du Grésivaudant, je survol de la montagne de Belledonne
magnifique : lacs, cascades, stations de ski, forets, vallée à
pic... Une grande montagne qui culmine à 2990m, bien plus haute
que la Chartreuse à 2090 m.
Le vol se fait en groupe de quatre, nous sommes tous du même club
: Parateam. Cela fera un vol commun pour la Compétition
Française de Distance (CFD). Nous ferons soixante-douze
kilomètres en triangle FAI, plus de cent kilomètres sur quatre
points et un total de cent soixante-quinze kilomètre de vol total
en plus de cinq heures, un grand plaisir.
Les meubles du camion sont presque finit, le placard à linge est
enfin terminé, vernis ... je pose les charnières, cela n'est pas
si facile, le bois est de mauvaise qualité, cela force, je trouve
un réglage acceptable, les portes fermes. Je suis moyennement
satisfait de ce dernier travail, fait avec du bois trop mauvais,
pourtant c'est du huit plis, je m'attendais à mieux avec se type
de contre-plaqué.
C'est le moment de partir voir les amis, Lapin en premier avec des
petits cadeaux, puis Joël en second, toujours avec des petits
cadeaux de remerciement...
Nous avons des spectateurs qui apprécient nos envols.
Marie et Xavier, ils se préparent pour un vol en tandem.
Les acrobates sont parfois un peu téméraire, le lampadaire aime
les suspentes, n'est-il pas Thibaut.
Une petite 'vache' sur la commune de Bernin à cinq kilomètres de
Lumbin, pas de chance.
42h de vol en juin, 24h en mai, déjà 15h en juillet, j'ai dépassé
les 500h de vol en parapente ! Ce sont quelques nombres, mais le
plaisir lui ne se compte pas, il se vit et là, je suis comblé !
Merci à tous mes nouveaux amies et amis : Kinga, Pascal, Xavier,
Fabienne...
Je redoutais un peu ce retour en France, l'administration
est toujours aussi casse pied et chère !
Les gens sur Paris sont tristes, mais sortie de la Capitale,
la vie suis son chemin plus sereinement.
J'ai encore les finitions à faire sur le camion, cela avance
tranquillement, pose d'une lampe à LED au-dessus du lit,
suppression des éclairages fluo (six de seize Watts chacun !), et
bien d'autres détails qui rende la vie plus facile.
Note : j'avais pris un compte à La Poste de la porte d'Orléans
avec une carte VISA, en fait, ils m'ont refilé une
carte pour les gents 'interdit bancaire', donc inutilisable sur
pas mal de boutique, dont les stations essences, ma principal
utilisation (automate oblige)...
N'étant pas interdit bancaire, j'ai un second compte, la proposée
de la poste de Crolles s'en étonne, lorsque je ferme ce
compte inutile, vive
La Poste ! (mais pas trop longtemps)
Maintenant, il est temps d'aller visiter les monts d'Auvergne,
les orages sont passés et le soleil brille.
Posé en campagne à côté d'une grosse ligne électrique avec Kinga.
Bises à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures. Voir le Chapitre 70.
Jean-Nono
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un émail, merci.