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Puy de Dôme - Juillet 2015

Je pars en vacances voir des amis dans la région de Limoges et l'Ardèche, c'est aussi le moment de voler dans la région du Puy de Dôme ou je retrouve Man's, le Président du Club St Hil'Air aussi en vacances, sympa.

Le volcan du Puy de Dôme.















Je trouve une place de parking tranquille, c'est bien remplie en période estivale, la zone Camping-Car est interdite la nuit, cherché l'erreur ! Heureusement, je n'en suis pas un et là pas de problème.
C'est l'heure d'aller voir sur le volcan ce qu'il s'y passe, direction le train électrique qui grimpe la montagne, proche. Je rencontre d'autres parapentistes, la relation est plutôt froide, mince.

Train électrique à crémailère.














Le train est en retard, l'un des aiguillage est en panne depuis une semaine, la maintenance est en Allemagne, c'est beau la mondialisation, nous sommes en pleine saison et il faut attendre un technicien Allemand pour réparer l'aiguillage ! C'est débile mais vrai, c'est la région qui paye !!!
Arrivé sur le sommet, j'ai le choix du décollage, cinq à six disposé tout autour... de quoi décoller quelque-soit la direction du vent, sympathique.
Je suis le groupe qui connaît le lieu. nous arrivons sur un décollage pentu avec des élèves entrain d'installer leurs ailes, je regarde la technique et la façon de faire local. Les locaux attendent les bonnes conditions, personnellement, elle me convienne et je m'installe tranquillement.

Le déco.















Le vent est de face, je décolle souplement et monte en enroulant le thermique juste devant, celui que j'avais repéré quand les élèves le passaient sans enrouler...

Les voiles des élèves.














Il y a du monde pour voir décoller les parapentes, il faut resté concentré.

Le grand volcan du Put de Dôme.













Je suis au-dessus des grandes antennes quand je vois tout le monde se mettre en place au décollage, une vingtaine d'ailes s'étalent en vitesse pour tenté de me rejoindre, je suis déjà bien haut et visite le coin.
Plus d'une heure après, les conditions diminues et je me pose sur la zone d'atterrissage nouvellement agrandis, proche du train et du parking.
Le lendemain, je monte avec un groupe et des pros du tandem, bonne ambiance dans le train, pas de vent et soleil un peu plus généreux.
Arrivé sur le décollage, je commence à préparer l'aile quand le vent arrive, un pilote décolle juste à ce moment là, c'est un peu scabreux, le monte d'un cran de l'arrière, mince. Je range pour voir le décollage où le vent est face. Je ne suis pas seul, nous sommes une dizaine. Sur le déco de face, seuls deux pilotes se préparent, des instructeurs locaux qui décollent vite et bien, il joue devant le volcan en reculant de temps en temps, ce n'est plus praticable pour quasiment tout le monde. Les deux instructeurs se posent en souplesse, c'est finit pour ce jour. De gros orages arrivent le soir, plus de vol avant au moins une semaine, je pars visiter la région quelques jours, puis je rentre sur Lumbin en passant par le Vercors, sauvage et magnifique sans vol avec le vent de Sud trop fort.

Train

Me voilà chez Lapin, le constructeur de train à vapeur en modèle réduit, de la précision pour des jouets de grand.

Des trains magnifiques.















Une double voie qui permet de tester la vapeur de ces vrais locomotive totalement opérationnelle, impressionnant.

Gros plan !














Le soucis du détaille, la chaudière est alimenté au gaz, plus facile à maîtriser que le charbon, mais des perfectionniste en ont avec ce moyen énergétique. Ici un monocylindre actionne le roue rouge qui transmet la poussé avec une courroie au boggie.

La station d'attente et de préparation.















Il s'agit de passionné pour être aussi mordue et méticuleux...

Et cela fonctionne très bien.













C'est tellement rapide qu'il est difficile le prendre des photos !

Après le jeux, il faut manger !














Après avoir bien joué, c'est l'heure d'aller au restaurant local pour un très bon déjeuner de type familiale, rien que le pain donne déjà envie !

AnnecyLe plan général d'Annecy.

C'est le moment de visiter le site d'Annecy, l'autre grand site de France avec Saint Hilaire.


Il se compose de deux sites de décollage avec moquette Talloires et Montmin, et deux site d'atterrissage Doussart et Planfait. Il y a une autre zone d'atterrissage près du lac pour les SIV (Simulation d'Incident de Vol) au Fond du Lac.


L'un dès cross du début est de traverser le Lac en partant de d'un des décollage pour aller visiter le Rock des Bœufs en passant au dessus du château de Duingt qui fait une pointe sur le Lac.


C'est aussi le passage pour retourner sur Saint Hilaire en vol avec le vent dans le dos...


Passons voir comment c'est en photo...

L'atterrissage de Doussart.

 




























Le très grand atterrissage de Doussart avec le plus gros de l'activité l'été, les baptêmes en parapente, une dizaine d'échoppes vendent cette activité qui fait vivre une centaine de professionnel pas toujours très sympathique, surtout au décollage...

Le décollage de Montmin avec Patrick au
      téléphone.





























Le Lac d'Annecy est enfin visible dans le brume de chaleur de l'été. Patrick ne lâche jamais sont téléphones, sauf en vol...

Il y a une zone pour les spéctateurs et
      promeneur, nombreux ici.





























Les Dent de Lanfont au fond, c'est juste au-dessus de l'autre décollage de Talloires.

Le Lac devant Pascal.





























La vue sur presque tout le Lac d'Annecy devant Pascal, on attends les bonnes conditions météos pour partir vers Saint Hilaire en vol.

En vol.



























La ville d'Annecy dans le fond vue en vol...

La montagne de la Florclat derrière.



























La montagne de la Forclat derrière ou les thermiques sont juste assez fort pour nous monter vers deux mille mètres d'altitude nécessaire pour faire la transition vers le Rock des Bœufs en face.

La pointe avec son château, un bon
      repère.




























Le Lac en vue imprenable, sauf en vol à deux mille mètres ... l’objectif est sur la droite, la crête du Rock des Bœufs, la plus grande des arrêtes.

Poser dans le massif des Bauges...














Deuxième tentative de passage sur les Bauges, deuxième posé au même endroit avec cette fois Serge qui me rejoint avec sa belle Mantra 6, on est passer à moins de deux mètres au-dessus de la crête des arbres juste derrière, cela descendait tout le temps, et pourtant on était partie de deux mille cinq cents mètres du Rock des Bœufs, dur de trouver le bon cheminement qui nous auraient permis de passer.

Le stop fonctionne très bien.





























Le stop fonctionne très bien avec un peu d'astuce, merci Serge pour la photo. Après deux minutes, une petite voiture s'arrête avec une place disponible, la personne peut prendre les deux sacs, super ! Pendant le chargement, une autre voiture s'arrête, on bloque un peu la route, je me présente à la dame très sérieuse et lui propose de m'emmener en suivant la fourgonnette jusqu'en bas de la descente... Surprise et un peu réticente, elle finit pas accepter ma présence dans sa voiture, je fais la promo de mes livres et l'ambiance change très vite, elle est intéressé par ma discussion sur le parapente et pose des questions pertinentes, comme quoi c'est toujours bien de faire du stop...
L'équipe de ramassage nous récupère sur l'ancienne national 90, juste en bas du Col du Frêne que nous n'avons pas réussi à passer en vol.

Chamonix

Retour sur le site de Chamonix avec Pascal et Bernard, deux guides de haute montagne sympathique et joyeux.

Le glacier de la Mer des Glaces.



























Nous décollons de Planpraz et parton visiter les Aiguilles Rouges vers l'Est, c'est grandiose mais très accidenté, pas question d'avoir un problème avec l'aile ici, trop de pics partout que grimpe beaucoup de gens, un coucou par ci, un autre par là, c'est sympa. Les thermiques sont un peu faible, il faut s'accrocher à tout se qui passe, nous montons péniblement à plus de trois mille mètres, puis enfin un beau thermique qui nous pousse à trois mille trois cents mètres, se sera le seul qui sera assez gentil pour attendre le plafond. Direction le glacier de la Mer des Glaces, Pascal est devant sous sa Mentor 4, je le suis sous ma Rush 4 qui avance un poil plus vite, je freine un peu pour garder de l'espace. Malheureusement, cela n'arrête pas de descendre et les parapentistes visibles devant nous nous indique que c'est pas terrible en face...
nous allons changer de direction pour visiter Passy et voir si l'on peu passer sur les Arravis, la grande chaîne de montagne entre Chamonix et Annecy.

Le Mont Blanc toujours
          magnifique.













La Mers des Glaces magnifique vue de trois milles mètres sous un parapente...

La Montagne au-dessus de Passy.














Nous passons au-dessus de la réserve naturel de Carlaveron à plus de trois cents mètres pour resté dans les règles du coin et nous rapprochons du Servoz, magnifique.

Le Servoz.














Dans le fond, la chaîne des Avarris, notre objectif encore assez loin, il faut déjà passer le Servoz ou les conditions météos sont plutôt faible...

Le Mont Blanc vue du Servoz au-dessus de
      Passy.














Malheureusement, les conditions continues de se dégrader, nous avançons au-dessus de Passy, il n'y a plus de thermique assez fort pour nous maintenir à trois mille mètres, nous sombrons doucement mais sûrement vers l'atterrissage de Passy... déjà nous passons la limite des deux mille mètres toujours en descente, une tentative d'accrocher en face pour revenir sur la vallée de Chamonix, mais c'est bien trop faible, nous ne passons pas la montagne de Saint Gervais devant nous...

La ville de Passy.













... direction le grand atterrissage de Passy, à droite de mes pieds, où la femme de Bernard (donc je n'arrive pas à me souvenir de son prénom, désolé) vient nous chercher. 

Le grand atterrissage de Passy.














Nous referons un vol de plus d'heure heure en partant du décollage juste au-dessus à Plaine Joux pour nous poser sur l'atterrissage officiel plus petit, lors de ce second vol, les thermiques reste trop faible pour passer au-dessus du décollage.

Saint Hilaire

Nous sommes de retour à Saint Hilaire pour quelques vols avant la Coupe Icare qui arrive en fin septembre...

Les Acro'mans !















Je donne un coup de main à nos Acro'Mans qui fond vol sur vol en les conduisant de l'atterrissage de Lumbin au décollage Sud de Saint-Hilaire, sept cents dix mètres plus haut et vingt minutes de route de montagne, que je connais bien maintenant...

La fine équipe...















De temps en temps, c'est le retour au sol sous le secours, ici notre ami Antoine explique au grand Maître Alain la raison du lancé du parachute, sous l'œil d'Hadrien et Fedex (avec le pousse), son surnom vient du fait qu'il a aussi ouvert son parachute pour se poser sur une boite à lettre !!! Sacré Nicolas, aventurier et écolo, voir son site : En l'Air pour la Terre.

Une petite trace pour comprendre.
Quelles petits voles locaux, c'est à dire : décollage de Saint Hilaire, passage par le château du Saint Eynard, retour par la Dent de Crolles, on continue vers le Mont Granier, point de rotation avant de partir de l'autre côté de la vallée du Grésivaudan visiter le Mont Genix, passer au-dessus de la station de ski de Prapoutel et  revenir se poser à Lumbin après deux à trois heures de vol ... la routine comme dirait Alain.
Personnellement, j'aime bien cette balade ou l'on découvre toujours de nouvelle vue, des animaux, voler avec les Vautours et les Aigles, qui nous montre souvent les 'pompes', quelquefois, c'est l'inverse, les grands oiseaux viennent sur 'nos' thermique et nous les voyons monté plus vite, se sont les maîtres absolus des lieux sans aucun soucis.
La vie est tellement belle en vol surtout quand la météo est favorable, mais cela devient rare avec le changement climatique que l'on ressent bien cette année. Le vent est présent quasiment sans discontinuité, alors que l'année dernière, c'était plus calme entre deux cycles météos. On avait droit à deux trois jours volables consécutif, maintenant c'est un vol de temps en temps...
Le fort du Saint Eynard au-dessus de
        Grenoble.















Après le décollage de Saint Hilaire direction l'Ouest pour la première difficulté, la passe du Manival où l'on doit prendre mille deux cents mètres pour être alaise ensuite,on arrive vers mille mètre de l'autre côté, sinon c'est possible mais beaucoup plus difficile, il vaut mieux assurer.
Après, cela monte normalement régulièrement le long de la montagne du St Eynard, et on arrive souvent au-dessus du fort, on peut continuer sur la montagne de la Bastille où arrive les œufs du téléphérique de Grenoble. Le retour n'est pas toujours facile, j'ai passé une demie heure à chercher la 'pompe' qui m'a ramener sous le fort...
La route de retour vers la Dent de Crolles est souvent plus facile, car le temps est passé et le soleil chauffe plus...

Le célèbre Dent de Crolles.















... nous y voici, la Dent vue de l'Est, le but maintenant et de passer au-dessus et ce n'est pas toujours possible.

Le Granier !














Le mont Granier bien visible vue de l'Est, en face c'est le massif des Bauges et la Savoyarde, il faut au moins deux mille cinq cents mètre pour tenter la traversé de dix kilomètre ! C'est souvent le retour vers la face Est de la Chartreuse pour traverser vers le Mont Genix sur le massif de Belledonne. Une petite balade de huit kilomètres en partant de deux mille mètres minimum.

La Coupe Icare

La fin septembre arrive vite, trop vite, mais c'est aussi bien, la préparation de La Coupe Icare bat son plein, je fais partie de l'équipe d'organisation en prenant en charge la Direction du vol de Groupe, pour faire voler ensemble une vingtaine de pilote pendant le samedi midi. Il faut trouver les pilotes, organiser la réunion de présentation, régler les problèmes d'intendance...

La tempête gronde...














C'est sans compter sur la tempête non prévus par la météo ! Le site est interdit le mercredi toute la journée avec des dégâts un peu partout.

La tente respire !















C'est assez impressionnant de voir la force du vent jouer avec les tentes...

Vue du haut du déco Sud.















La tente du cinéma est détruite, elle sera réparer le samedi pendant la manifestation !

Le déco du haut des pistes.














Revenons à nos moutons, où plutôt nos pilotes, une quinzaine de présent sur les vingt-deux inscrits, mais cela n'empêche pas de s'élancer du haut des pistes de ski de St Hilaire. La préparation des ailes est en cours, elles ont monté dans le 4x4 d'Arnaud avec moi en copilote, et oui l'avantage d'être de le Directeur des Vols pour le Vol de Groupe.

La surface est grande pour mettre cinq
      ailes en largeur.














Il y a assez de place pour mettre cinq ailes en largeur... je suis en rouge avec mes deux radios de chef (rire).

Et c'est partie !














Top de Gérard le Directeur Général des Vols, le lance mes pilotes avec trois secondes d'intervalles et le ciel se couvre d'une ligne continue d'aile multicolore qui égayent le paysage malgré le vent qui ne gêne un peu... C'est magnifique et je veux immortaliser cet instant, je cherche mon téléphone et ne le trouve pas ! Il est dans l'une de voile, tombé dans un caisson en aidant Claire, je le retrouverai à la tente du Parateam ou l'on va boire une bonne bière après ce vol mémorable. Tout c'est bien passé lors de ce petit moment dans la grande manifestation de La Coupe Icare.
Les photos sur les pistes sont d'Arnaud, merci à lui.

Prapoutel

Pour se reposer après La Coupe Icare qui fatigue pas mal, nous allons voler de l'autre côté de la vallée du Grésivaudan, décollage du haut des pistes de Prapoutel au-dessus du télésiège à six places, soit plus de deux mille mètres d'altitude.

Des pilotes heureux !













Trois pilotes et trois sac tiennent sans problème sur le télésiège ... devant, c'est un vélo et un vététiste qui occupe la place et derrière aussi !

Le cheminement dans la foret.














La petite monter.















Arrivée sur zone, nous devons encore gravir deux cents mètres pour être au-dessus du télésiège.

Le décollage.














Le décollage avec un vent changeant, en face la Dent de Crolle et le massif de la Chartreuse. Nous décollons facilement, une belle transition de douze kilomètres pour survoler l'atterrissage de Lumbin, un grand, très grand plouf bien agréable avec un peu de vent de Nord.
tout le monde est content d'avoir réussit à rejoindre l'atterrissage sans encombre, avec ma voile plus fine, j'arrive à neuf cents mètres et tente de remonté la falaise, c'est trop faible, je vais me poser avec les amis, heureux.

Pravouta

Alain veut changer de lieu, nous allons visiter le site de Pravouta, mais sans télésiège ! Mince, je ne suis pas une bête de somme, il faut quand même grimper plus de six cents mètres verticales, soit une bonne heure de marche, ce n'est pas mon fort.
Le début de la monter...














Alain en tête avec son énorme sac bien lourd, je précède Fred et Éric, on est venue en voiture jusqu'au Col du Coq, à cinq minutes de Saint Hilaire. Le chemin d'en face, c'est la monter sur la Dent de Crolle plus sportive encore.

La Dent vue d'en Bas.















La vue est magnifique, elle évolue avec le dénivelé, lentement, très lentement, je suis une tortue !

Arrivée au décollage, ouf !














J'arrive enfin au sommet après avoir peiné un peu, mais, mais, je ne suis pas le dernier, Fred arrive un peu après. Déjà, Alain se prépare, Éric arrivé le premier décolle vite, suivie de George... Le site est super beau avec la Dent nous surplombe encore, nous ne somme qu'à mille sept cents mètres contre plus de deux mille !

En vol, heureux de me reposer.














Je décolle avant Fred et manque de tomber dans le vent faible et les pierres du décollage, mais c'est bon, je vol ! Remarqué mon nouveau casque très confortable acheté à La Coupe Icare, nous sommes au-dessus de la couche d'inversion (les nuages bas) mais cela n'est pas suffisent pour tenir, nous nous poseront assez vite à Lumbin...

St André les Alpes

Alain n'est toujours pas satisfait, il faut aller plus loin pour voler cool, pourquoi pas Saint André les Alpes ? Nous organisons une petite balade, gîte pour une nuit, nous seront cinq dans la voiture d'Alain, oui, oui avec cinq gros sac en plus. Nous avons deux cents kilomètres à faire et c'est un peu compressé.

On attends le bon temps...















Nous arrivons entier sur l'atterrissage de St André, ouf ! George est présent avec son Camping-car, cela va nous décharger des sacs encombrant. Nous montons au décollage, il y en a deux, selon le vent dominant, nous prenons le plus grand face à l'Ouest. Déchargement et attente en mangeant le casse-croûte.

Les Vautours nous indiquent les pompes
      !















Les Vautours arrivent, enfin, ils ne volent que si cela permet de crosser, c'est le moment de ce mettre en l'air.

Ce n'est pas un site facile.














D'un seul coup, du monde arrive et pas n'importe qui : Antoine Girard le quatrième de la X-alps, un montre de gentillesse et la Championne de France qui elle râle tout le temps :-) Le vent qui était totalement absent arrive avec les thermiques, normal. Les voiles commences à bouger dans tout les sens, cela va être chaud comme décollage.
Dans les nouveaux arrivant, des amis du GUC, (Grenoble Université Club) s'installent à côté de nous et nous volerons ensemble un moment.
Je décolle après Éric qui disparaît rapidement de ma vue, mince. J'ai Alain et Claire qui n'arrive pas à accrocher le thermique, elle se posera assez vite libérant Alain. Je vol un moment avec Artur, l'ami Polonais du GUC-Club St Hil'air. Gorges se pose rapidement, les conditions sont difficiles, peut de thermique exploitable, il faut s'accrocher pour gagner de la hauteur... Je transite sur la montagne d'en face, c'est juste assez fort pour tenir, j'avance contre le vent difficilement, et décide de retourner près de l'atterrissage après avoir pris de la hauteur, la transition est plus difficile, cela plombe un moment puis miracle je remonte enfin, j'irai au-dessus de la zone d'atterrissage, où le vent change tout le temps, ce n'est pas vraiment un site pour débutant. Je passe cinq minutes à observer tout en descendant doucement, je choisi ma trajectoire en opposition d'autres ailes, et me pose en douceur face au vent, les autres sont vent de cul :-)

L'atterrissage n'est pas si facile.















Trop court, le pilote tombe droit dans les arbres, je l'ai vu arrivé, il était bien, puis une dégueulante la précipité dans l'arbre, il n'avait pas assez de marge pour passer.

Encore une petite histoire... Alain ce pose sur le déco avec l'expérience.

Voiron

C'est le moment de vérifier le matériel de vol après pratiquement un an de vol, révision de la voile Rush4 chez Xavier, contrôle de la sellette pour la vendre, j'aimerai bien passer à une sellette cocon et Gaby en à une à vendre...
L'un des contrôles les plus importants c'est le teste du déploiement du parachute de secours, il y a une cession organisé par le Club Arc en Ciel à Voiron, au Nord de Grenoble. J'y vais en moto avec le sac sans la voile, plus léger pour faire les cinquante kilomètres.
Arrivé sur place, l'équipe est déjà au travail, les pilotes se lance sur la tyrolienne  perchée à plus de vingt mètres de hauteur, c'est impressionnant. Briefing et équipement, pour que cela soit réaliste, il faut être en tenue de vol sans la voile. Passage sur le chemin qui mène à un gros arbre ...

Je suis prèt pour m'envoler...





























... monter sur une échelle pour arriver à la première plateforme, je suis les indications du moniteur d'escalade pour passer la première tyrolienne d'une quinzaine de mètres pour arriver sur la grande de plus de cent cinquante mètres de longueur, c'est grand...
Nous sommes cinquante à faire cette expérience, pas toujours très alaise, on se rassure en blaguant.

Nous sommes cinquante à faire passer.














J'arrive sur la seconde plateforme, c'est haut et bien solide, on glisse assez vite pour une belle ouverture du secours...

La tyrollienne...














Le système d'attache est très solide avec un baudrier et la sellette, quatre grosses cordes nous assure, pas de risque de casser !

Le système d'attache, sécurité au top.














C'est mon tour, je m'accroche en suivant les indications du moniteur, place la poulie sur le câble, les deux maillons du baudrier de chaque côté, posées sur les encoches de la poulie, tout est prêt.

Et voilà l'ouverture.















Je me lance sur la câble incliné, la vitesse augmente vite, passé la tour du château, je tire sur la poignée du secours, c'est beaucoup plus dur que je pensais, je tire plus fort et c'est la libération du parachute qui s'ouvre très vite, grosse traction sur les épaules et freinage efficace, la coupole blanche et grise retombe doucement sous moi, c'est déjà fini, mince c'est trop rapide mais très intéressant, je referais bien un tour.

Descente du câble.










Il faut descendre du câble qui est à vingt mètres du sol, pour ce faire, on décroche les deux sécurités pour les placer sur un huit de descendeur et c'est le tour de la poulie d'être retirer du câble, me voilà suspendue sur une corde qui glisse en douceur, le parachute est récupérer par des assistants et placer dans un sac, je touche sol et décroche tout, je récupère le sac et sors de la zone de test, c'est le moment de passer dans la grande salle de sport pour replier le secours...

Victoire !























Les suivants s'équipe pas trop rassurer, en premier un baudrier avec les deux sécurités, la sellette et le casque, les voilà prêt.

Il est mort !















Le but de cet exercice est de vérifier que le parachute de secours s'ouvre correctement et ce n'est pas toujours le cas, un exemple ici où il est resté fermé malgré la vitesse... dans la vrai vie, il pilote est quasi 'mort' !!! Lors de cette cession, trois secours ne se sont pas ouvert correctement, comme quoi, c'est important de contrôler le secours tout les six mois...

Noël

La fin d'année arrive vite, je pars sur Paris retrouver la famille, le covoiturage reste le moyen le moins chère et je réserve mes dates sur Internet. Le voyage est rapide avec des gens sympa, le hasard fait que c'est un parapentiste qui me conduit, étrange !
Les retrouvailles familiales sont adorables, nous allons passer Noël dans la joie et la bonne humeur.

Le sapin.














Le sapin est en place avec ses cadeaux par dizaine... Le repas est gargantuesque et délicieux, merci Christelle et Lolo.

Un beau cadeau de Noël.















Voilà un cadeau original et dédicacé, un exemplaire 'collector'.

Le gâteau...




























La bûche maison spéciale Christelle, c'est son métier et c'est excellent, sauf pour le PTV...

Heureux.


Heureux d'être en famille pour Noël et ... mon anniversaire, le 28 et oui, c'est la vie.


Petite balade dans Paris et son...




















La visite de Paris se fait avec les moyens du bord...
Les champs Élysées sont encombrés des boutiques de Noël que nous visitons tranquillement sous le faible soleil d'hiver.


Trop étrange.




























Étrangement, nous tombons sur une boutique qui fait rêver tout bon mangeur, il n'y a pas à dire,la France a des traditions extraordinaires...

Mon petit cadeau d'anniversaire.













Pour finir, il faut bien un petit gâteau d'anniversaire spéciale...













C'est déjà la fin de l'année et la nouvelle qui se profile pour une nouvelle saison de vol en parapente et certainement la sortie du dernier livre...

Bonne Année 2016...


















Juste un peu de statistique pour finir : 154 vols en 2015, soit 187h41 avec un plafond maxi de 3270m, une distance total de 5906km, pour 2077 en FAI :-) 5h47 pour le plus long vol de 100km... que du plaisir.


Bises à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures. Voir le Chapitre 71.

Jean-Nono

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