Je pars en vacances voir des amis dans la région de Limoges
et l'Ardèche, c'est aussi le moment de voler dans la
région du Puy de Dôme ou je retrouve Man's, le Président
du Club St Hil'Air aussi en vacances, sympa.
Je trouve une place de parking tranquille, c'est bien remplie en
période estivale, la zone Camping-Car est interdite la nuit,
cherché l'erreur ! Heureusement, je n'en suis pas un et là pas de
problème.
C'est l'heure d'aller voir sur le volcan ce qu'il s'y passe,
direction le train électrique qui grimpe la montagne, proche. Je
rencontre d'autres parapentistes, la relation est plutôt froide,
mince.
Le train est en retard, l'un des aiguillage est en panne depuis
une semaine, la maintenance est en Allemagne, c'est beau
la mondialisation, nous sommes en pleine saison et il faut
attendre un technicien Allemand pour réparer l'aiguillage
! C'est débile mais vrai, c'est la région qui paye !!!
Arrivé sur le sommet, j'ai le choix du décollage, cinq à six
disposé tout autour... de quoi décoller quelque-soit la direction
du vent, sympathique.
Je suis le groupe qui connaît le lieu. nous arrivons sur un
décollage pentu avec des élèves entrain d'installer leurs ailes,
je regarde la technique et la façon de faire local. Les locaux
attendent les bonnes conditions, personnellement, elle me
convienne et je m'installe tranquillement.
Le vent est de face, je décolle souplement et monte en enroulant
le thermique juste devant, celui que j'avais repéré quand les
élèves le passaient sans enrouler...
Il y a du monde pour voir décoller les parapentes, il faut resté
concentré.
Je suis au-dessus des grandes antennes quand je vois tout le monde
se mettre en place au décollage, une vingtaine d'ailes s'étalent
en vitesse pour tenté de me rejoindre, je suis déjà bien haut et
visite le coin.
Plus d'une heure après, les conditions diminues et je me pose sur
la zone d'atterrissage nouvellement agrandis, proche du train et
du parking.
Le lendemain, je monte avec un groupe et des pros du tandem, bonne
ambiance dans le train, pas de vent et soleil un peu plus
généreux.
Arrivé sur le décollage, je commence à préparer l'aile quand le
vent arrive, un pilote décolle juste à ce moment là, c'est un peu
scabreux, le monte d'un cran de l'arrière, mince. Je range pour
voir le décollage où le vent est face. Je ne suis pas seul, nous
sommes une dizaine. Sur le déco de face, seuls deux pilotes se
préparent, des instructeurs locaux qui décollent vite et bien, il
joue devant le volcan en reculant de temps en temps, ce n'est plus
praticable pour quasiment tout le monde. Les deux instructeurs se
posent en souplesse, c'est finit pour ce jour. De gros orages
arrivent le soir, plus de vol avant au moins une semaine, je pars
visiter la région quelques jours, puis je rentre sur Lumbin
en passant par le Vercors, sauvage et magnifique sans vol avec le
vent de Sud trop fort.
Me voilà chez Lapin, le constructeur de train à vapeur en modèle
réduit, de la précision pour des jouets de grand.
Une double voie qui permet de tester la vapeur de ces vrais
locomotive totalement opérationnelle, impressionnant.
Le soucis du détaille, la chaudière est alimenté au gaz, plus
facile à maîtriser que le charbon, mais des perfectionniste en ont
avec ce moyen énergétique. Ici un monocylindre actionne le roue
rouge qui transmet la poussé avec une courroie au boggie.
Il s'agit de passionné pour être aussi mordue et méticuleux...
C'est tellement rapide qu'il est difficile le prendre des photos !
Après avoir bien joué, c'est l'heure d'aller au restaurant local
pour un très bon déjeuner de type familiale, rien que le pain
donne déjà envie !
C'est le moment de visiter le site d'Annecy, l'autre grand site de France avec Saint Hilaire.
Il se compose de deux sites de décollage avec moquette Talloires
et Montmin, et deux site d'atterrissage Doussart
et Planfait. Il y a une autre zone d'atterrissage près du
lac pour les SIV (Simulation d'Incident de Vol) au Fond du Lac.
L'un dès cross du début est de traverser le Lac en partant de d'un
des décollage pour aller visiter le Rock des Bœufs en
passant au dessus du château de Duingt qui fait une pointe
sur le Lac.
C'est aussi le passage pour retourner sur Saint Hilaire en
vol avec le vent dans le dos...
Passons voir comment c'est en photo...
Le très grand atterrissage de Doussart avec le plus gros
de l'activité l'été, les baptêmes en parapente, une dizaine
d'échoppes vendent cette activité qui fait vivre une centaine de
professionnel pas toujours très sympathique, surtout au
décollage...
Le Lac d'Annecy est enfin visible dans le brume de chaleur
de l'été. Patrick ne lâche jamais sont téléphones, sauf en vol...
Les Dent de Lanfont au fond, c'est juste
au-dessus de l'autre décollage de Talloires.
La vue sur presque tout le Lac d'Annecy devant Pascal, on
attends les bonnes conditions météos pour partir vers Saint
Hilaire en vol.
La ville d'Annecy dans le fond vue en vol...
La montagne de la Forclat derrière ou les thermiques sont juste
assez fort pour nous monter vers deux mille mètres d'altitude
nécessaire pour faire la transition vers le Rock des Bœufs
en face.
Le Lac en vue imprenable, sauf en vol à deux mille mètres ...
l’objectif est sur la droite, la crête du Rock des Bœufs, la plus
grande des arrêtes.
Deuxième tentative de passage sur les Bauges, deuxième
posé au même endroit avec cette fois Serge qui me rejoint avec sa
belle Mantra 6, on est passer à moins de deux mètres
au-dessus de la crête des arbres juste derrière, cela descendait
tout le temps, et pourtant on était partie de deux mille cinq
cents mètres du Rock des Bœufs, dur de trouver le bon
cheminement qui nous auraient permis de passer.
Le stop fonctionne très bien avec un peu d'astuce, merci Serge
pour la photo. Après deux minutes, une petite voiture s'arrête
avec une place disponible, la personne peut prendre les deux sacs,
super ! Pendant le chargement, une autre voiture s'arrête, on
bloque un peu la route, je me présente à la dame très sérieuse et
lui propose de m'emmener en suivant la fourgonnette jusqu'en bas
de la descente... Surprise et un peu réticente, elle finit pas
accepter ma présence dans sa voiture, je fais la promo de mes
livres et l'ambiance change très vite, elle est intéressé par ma
discussion sur le parapente et pose des questions pertinentes,
comme quoi c'est toujours bien de faire du stop...
L'équipe de ramassage nous récupère sur l'ancienne national 90,
juste en bas du Col du Frêne que nous n'avons pas réussi à
passer en vol.
Retour sur le site de Chamonix avec Pascal et Bernard, deux
guides de haute montagne sympathique et joyeux.
Nous décollons de Planpraz et parton visiter les Aiguilles
Rouges vers l'Est, c'est grandiose mais très accidenté, pas
question d'avoir un problème avec l'aile ici, trop de pics partout
que grimpe beaucoup de gens, un coucou par ci, un autre par là,
c'est sympa. Les thermiques sont un peu faible, il faut
s'accrocher à tout se qui passe, nous montons péniblement à plus
de trois mille mètres, puis enfin un beau thermique qui nous
pousse à trois mille trois cents mètres, se sera le seul qui sera
assez gentil pour attendre le plafond. Direction le glacier de la
Mer des Glaces, Pascal est devant sous sa Mentor 4,
je le suis sous ma Rush 4 qui avance un poil plus vite, je
freine un peu pour garder de l'espace. Malheureusement, cela
n'arrête pas de descendre et les parapentistes visibles devant
nous nous indique que c'est pas terrible en face...
nous allons changer de direction pour visiter Passy et
voir si l'on peu passer sur les Arravis, la grande chaîne
de montagne entre Chamonix et Annecy.
La Mers des Glaces magnifique vue de trois milles
mètres sous un parapente...
Nous passons au-dessus de la réserve naturel de Carlaveron
à plus de trois cents mètres pour resté dans les règles du coin et
nous rapprochons du Servoz, magnifique.
Dans le fond, la chaîne des Avarris, notre objectif encore
assez loin, il faut déjà passer le Servoz ou les
conditions météos sont plutôt faible...
Malheureusement, les conditions continues de se dégrader, nous
avançons au-dessus de Passy, il n'y a plus de thermique
assez fort pour nous maintenir à trois mille mètres, nous sombrons
doucement mais sûrement vers l'atterrissage de Passy...
déjà nous passons la limite des deux mille mètres toujours en
descente, une tentative d'accrocher en face pour revenir sur la
vallée de Chamonix, mais c'est bien trop faible, nous ne
passons pas la montagne de Saint Gervais devant nous...
... direction le grand atterrissage de Passy, à droite de mes pieds, où la femme de Bernard (donc je n'arrive pas à me souvenir de son prénom, désolé) vient nous chercher.
Nous referons un vol de plus d'heure heure en partant du décollage
juste au-dessus à Plaine Joux pour nous poser sur
l'atterrissage officiel plus petit, lors de ce second vol, les
thermiques reste trop faible pour passer au-dessus du décollage.
Nous sommes de retour à Saint Hilaire pour quelques vols
avant la Coupe Icare qui arrive en fin septembre...
Je donne un coup de main à nos Acro'Mans qui fond vol sur vol en
les conduisant de l'atterrissage de Lumbin au décollage
Sud de Saint-Hilaire, sept cents dix mètres plus haut et
vingt minutes de route de montagne, que je connais bien
maintenant...
De temps en temps, c'est le retour au sol sous le secours, ici
notre ami Antoine explique au grand Maître Alain la raison du
lancé du parachute, sous l'œil d'Hadrien et Fedex (avec le
pousse), son surnom vient du fait qu'il a aussi ouvert son
parachute pour se poser sur une boite à lettre !!! Sacré Nicolas,
aventurier et écolo, voir son site : En l'Air pour la Terre.
Quelles petits voles locaux, c'est à dire : décollage de Saint
Hilaire, passage par le château du Saint Eynard,
retour par la Dent de Crolles, on continue vers le Mont
Granier, point de rotation avant de partir de l'autre côté
de la vallée du Grésivaudan visiter le Mont Genix, passer
au-dessus de la station de ski de Prapoutel et
revenir se poser à Lumbin après deux à trois heures de vol
... la routine comme dirait Alain.
Personnellement, j'aime bien cette balade ou l'on découvre
toujours de nouvelle vue, des animaux, voler avec les Vautours et
les Aigles, qui nous montre souvent les 'pompes', quelquefois,
c'est l'inverse, les grands oiseaux viennent sur 'nos' thermique
et nous les voyons monté plus vite, se sont les maîtres absolus
des lieux sans aucun soucis.
La vie est tellement belle en vol surtout quand la météo est
favorable, mais cela devient rare avec le changement climatique
que l'on ressent bien cette année. Le vent est présent quasiment
sans discontinuité, alors que l'année dernière, c'était plus calme
entre deux cycles météos. On avait droit à deux trois jours
volables consécutif, maintenant c'est un vol de temps en temps...
Après le décollage de Saint Hilaire direction l'Ouest pour
la première difficulté, la passe du Manival où l'on doit
prendre mille deux cents mètres pour être alaise ensuite,on arrive
vers mille mètre de l'autre côté, sinon c'est possible mais
beaucoup plus difficile, il vaut mieux assurer.
Après, cela monte normalement régulièrement le long de la montagne
du St Eynard, et on arrive souvent au-dessus du fort, on
peut continuer sur la montagne de la Bastille où arrive
les œufs du téléphérique de Grenoble. Le retour n'est pas
toujours facile, j'ai passé une demie heure à chercher la 'pompe'
qui m'a ramener sous le fort...
La route de retour vers la Dent de Crolles est souvent plus
facile, car le temps est passé et le soleil chauffe plus...
... nous y voici, la Dent vue de l'Est, le but maintenant et de
passer au-dessus et ce n'est pas toujours possible.
Le mont Granier bien visible vue de l'Est, en face c'est
le massif des Bauges et la Savoyarde, il faut au
moins deux mille cinq cents mètre pour tenter la traversé de dix
kilomètre ! C'est souvent le retour vers la face Est de la Chartreuse
pour traverser vers le Mont Genix sur le massif de Belledonne.
Une petite balade de huit kilomètres en partant de deux mille
mètres minimum.
La fin septembre arrive vite, trop vite, mais c'est aussi bien,
la préparation de La Coupe Icare bat son plein, je fais
partie de l'équipe d'organisation en prenant en charge la Direction
du vol de Groupe, pour faire voler ensemble une vingtaine de
pilote pendant le samedi midi. Il faut trouver les pilotes,
organiser la réunion de présentation, régler les problèmes
d'intendance...
C'est sans compter sur la tempête non prévus par la météo ! Le
site est interdit le mercredi toute la journée avec des dégâts un
peu partout.
C'est assez impressionnant de voir la force du vent jouer avec les
tentes...
La tente du cinéma est détruite, elle sera réparer le samedi
pendant la manifestation !
Revenons à nos moutons, où plutôt nos pilotes, une quinzaine de
présent sur les vingt-deux inscrits, mais cela n'empêche pas de
s'élancer du haut des pistes de ski de St Hilaire. La
préparation des ailes est en cours, elles ont monté dans le 4x4
d'Arnaud avec moi en copilote, et oui l'avantage d'être de le Directeur
des Vols pour le Vol de Groupe.
Il y a assez de place pour mettre cinq ailes en largeur... je suis
en rouge avec mes deux radios de chef (rire).
Top de Gérard le Directeur Général des Vols, le lance mes
pilotes avec trois secondes d'intervalles et le ciel se couvre
d'une ligne continue d'aile multicolore qui égayent le paysage
malgré le vent qui ne gêne un peu... C'est magnifique et je veux
immortaliser cet instant, je cherche mon téléphone et ne le trouve
pas ! Il est dans l'une de voile, tombé dans un caisson en aidant
Claire, je le retrouverai à la tente du Parateam ou l'on va boire
une bonne bière après ce vol mémorable. Tout c'est bien passé lors
de ce petit moment dans la grande manifestation de La Coupe
Icare.
Les photos sur les pistes sont d'Arnaud, merci à lui.
Pour se reposer après La Coupe Icare qui fatigue pas mal, nous allons voler de l'autre côté de la vallée du Grésivaudan, décollage du haut des pistes de Prapoutel au-dessus du télésiège à six places, soit plus de deux mille mètres d'altitude.
Trois pilotes et trois sac tiennent sans problème sur le télésiège
... devant, c'est un vélo et un vététiste qui occupe la place et
derrière aussi !
Arrivée sur zone, nous devons encore gravir deux cents mètres pour
être au-dessus du télésiège.
Le décollage avec un vent changeant, en face la Dent de Crolle
et le massif de la Chartreuse. Nous décollons
facilement, une belle transition de douze kilomètres pour survoler
l'atterrissage de Lumbin, un grand, très grand plouf bien
agréable avec un peu de vent de Nord.
tout le monde est content d'avoir réussit à rejoindre
l'atterrissage sans encombre, avec ma voile plus fine, j'arrive à
neuf cents mètres et tente de remonté la falaise, c'est trop
faible, je vais me poser avec les amis, heureux.
Alain veut changer de lieu, nous allons visiter le site de
Pravouta, mais sans télésiège ! Mince, je ne suis pas une bête de
somme, il faut quand même grimper plus de six cents mètres
verticales, soit une bonne heure de marche, ce n'est pas mon fort.
Alain en tête avec son énorme sac bien lourd, je précède Fred et
Éric, on est venue en voiture jusqu'au Col du Coq, à cinq
minutes de Saint Hilaire. Le chemin d'en face, c'est la
monter sur la Dent de Crolle plus sportive encore.
La vue est magnifique, elle évolue avec le dénivelé, lentement,
très lentement, je suis une tortue !
J'arrive enfin au sommet après avoir peiné un peu, mais, mais, je
ne suis pas le dernier, Fred arrive un peu après. Déjà, Alain se
prépare, Éric arrivé le premier décolle vite, suivie de George...
Le site est super beau avec la Dent nous surplombe encore,
nous ne somme qu'à mille sept cents mètres contre plus de deux
mille !
Je décolle avant Fred et manque de tomber dans le vent faible et
les pierres du décollage, mais c'est bon, je vol ! Remarqué mon
nouveau casque très confortable acheté à La Coupe Icare,
nous sommes au-dessus de la couche d'inversion (les nuages bas)
mais cela n'est pas suffisent pour tenir, nous nous poseront assez
vite à Lumbin...
Alain n'est toujours pas satisfait, il faut aller plus loin pour voler cool, pourquoi pas Saint André les Alpes ? Nous organisons une petite balade, gîte pour une nuit, nous seront cinq dans la voiture d'Alain, oui, oui avec cinq gros sac en plus. Nous avons deux cents kilomètres à faire et c'est un peu compressé.
Nous arrivons entier sur l'atterrissage de St André, ouf ! George
est présent avec son Camping-car, cela va nous décharger des sacs
encombrant. Nous montons au décollage, il y en a deux, selon le
vent dominant, nous prenons le plus grand face à l'Ouest.
Déchargement et attente en mangeant le casse-croûte.
Les Vautours arrivent, enfin, ils ne volent que si cela permet de
crosser, c'est le moment de ce mettre en l'air.
D'un seul coup, du monde arrive et pas n'importe qui : Antoine
Girard le quatrième de la X-alps, un montre de gentillesse et la
Championne de France qui elle râle tout le temps :-) Le vent qui
était totalement absent arrive avec les thermiques, normal. Les
voiles commences à bouger dans tout les sens, cela va être chaud
comme décollage.
Dans les nouveaux arrivant, des amis du GUC, (Grenoble Université
Club) s'installent à côté de nous et nous volerons ensemble un
moment.
Je décolle après Éric qui disparaît rapidement de ma vue, mince.
J'ai Alain et Claire qui n'arrive pas à accrocher le thermique,
elle se posera assez vite libérant Alain. Je vol un moment avec
Artur, l'ami Polonais du GUC-Club St Hil'air. Gorges se pose
rapidement, les conditions sont difficiles, peut de thermique
exploitable, il faut s'accrocher pour gagner de la hauteur... Je
transite sur la montagne d'en face, c'est juste assez fort pour
tenir, j'avance contre le vent difficilement, et décide de
retourner près de l'atterrissage après avoir pris de la hauteur,
la transition est plus difficile, cela plombe un moment puis
miracle je remonte enfin, j'irai au-dessus de la zone
d'atterrissage, où le vent change tout le temps, ce n'est pas
vraiment un site pour débutant. Je passe cinq minutes à observer
tout en descendant doucement, je choisi ma trajectoire en
opposition d'autres ailes, et me pose en douceur face au vent, les
autres sont vent de cul :-)
Trop court, le pilote tombe droit dans les arbres, je l'ai vu
arrivé, il était bien, puis une dégueulante la précipité dans
l'arbre, il n'avait pas assez de marge pour passer.
Encore une petite histoire... Alain ce pose sur le déco avec
l'expérience.
C'est le moment de vérifier le matériel de vol après pratiquement
un an de vol, révision de la voile Rush4 chez Xavier, contrôle de
la sellette pour la vendre, j'aimerai bien passer à une sellette
cocon et Gaby en à une à vendre...
L'un des contrôles les plus importants c'est le teste du
déploiement du parachute de secours, il y a une cession organisé
par le Club Arc en Ciel à Voiron, au Nord de Grenoble. J'y vais en
moto avec le sac sans la voile, plus léger pour faire les
cinquante kilomètres.
Arrivé sur place, l'équipe est déjà au travail, les pilotes se
lance sur la tyrolienne perchée à plus de vingt mètres de
hauteur, c'est impressionnant. Briefing et équipement, pour que
cela soit réaliste, il faut être en tenue de vol sans la voile.
Passage sur le chemin qui mène à un gros arbre ...
... monter sur une échelle pour arriver à la première plateforme,
je suis les indications du moniteur d'escalade pour passer la
première tyrolienne d'une quinzaine de mètres pour arriver sur la
grande de plus de cent cinquante mètres de longueur, c'est
grand...
Nous sommes cinquante à faire cette expérience, pas toujours très
alaise, on se rassure en blaguant.
J'arrive sur la seconde plateforme, c'est haut et bien solide, on
glisse assez vite pour une belle ouverture du secours...
Le système d'attache est très solide avec un baudrier et la
sellette, quatre grosses cordes nous assure, pas de risque de
casser !
C'est mon tour, je m'accroche en suivant les indications du
moniteur, place la poulie sur le câble, les deux maillons du
baudrier de chaque côté, posées sur les encoches de la poulie,
tout est prêt.
Je me lance sur la câble incliné, la vitesse augmente vite, passé
la tour du château, je tire sur la poignée du secours, c'est
beaucoup plus dur que je pensais, je tire plus fort et c'est la
libération du parachute qui s'ouvre très vite, grosse traction sur
les épaules et freinage efficace, la coupole blanche et grise
retombe doucement sous moi, c'est déjà fini, mince c'est trop
rapide mais très intéressant, je referais bien un tour.
Il faut descendre du câble qui est à vingt mètres du sol, pour ce
faire, on décroche les deux sécurités pour les placer sur un huit
de descendeur et c'est le tour de la poulie d'être retirer du
câble, me voilà suspendue sur une corde qui glisse en douceur, le
parachute est récupérer par des assistants et placer dans un sac,
je touche sol et décroche tout, je récupère le sac et sors de la
zone de test, c'est le moment de passer dans la grande salle de
sport pour replier le secours...
Les suivants s'équipe pas trop rassurer, en premier un baudrier
avec les deux sécurités, la sellette et le casque, les voilà prêt.
Le but de cet exercice est de vérifier que le parachute de secours
s'ouvre correctement et ce n'est pas toujours le cas, un exemple
ici où il est resté fermé malgré la vitesse... dans la vrai vie,
il pilote est quasi 'mort' !!! Lors de cette cession, trois
secours ne se sont pas ouvert correctement, comme quoi, c'est
important de contrôler le secours tout les six mois...
La fin d'année arrive vite, je pars sur Paris retrouver la
famille, le covoiturage reste le moyen le moins chère et je
réserve mes dates sur Internet. Le voyage est rapide avec des gens
sympa, le hasard fait que c'est un parapentiste qui me conduit,
étrange !
Les retrouvailles familiales sont adorables, nous allons passer
Noël dans la joie et la bonne humeur.
Le sapin est en place avec ses cadeaux par dizaine... Le repas est
gargantuesque et délicieux, merci Christelle et Lolo.
Voilà un cadeau original et dédicacé, un exemplaire 'collector'.
La bûche maison spéciale Christelle, c'est son métier et c'est
excellent, sauf pour le PTV...
Heureux d'être en famille pour Noël et ... mon anniversaire, le 28
et oui, c'est la vie.
La visite de Paris se fait avec les moyens du bord...
Les champs Élysées sont encombrés des boutiques de Noël que nous
visitons tranquillement sous le faible soleil d'hiver.
Étrangement, nous tombons sur une boutique qui fait rêver tout bon
mangeur, il n'y a pas à dire,la France a des traditions
extraordinaires...
Pour finir, il faut bien un petit gâteau d'anniversaire
spéciale...
C'est déjà la fin de l'année et la nouvelle qui se profile pour
une nouvelle saison de vol en parapente et certainement la sortie
du dernier livre...
Juste un peu de statistique pour finir : 154 vols en 2015, soit
187h41 avec un plafond maxi de 3270m, une distance total de
5906km, pour 2077 en FAI :-) 5h47 pour le plus long vol de
100km... que du plaisir.
Bises à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures. Voir le Chapitre 71.
Jean-Nono
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un émail, merci.