Les Vierges Britannique

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Position : 18°27' N - 064°26' W

30 mars 2007 - Saint Martin - Virgin Gorda

Le vent est fort mais devrait baisser dans la nuit, nous sommes parti à 16h10 pour cette longue étape de quatre-vingt-cinq milles, nous croiserons plusieurs cargos et un paquebot ferra une route parallèle une bonne partie de nuit, ce n'est pas le moment de dormir !














L'arrivée se fera à 9h dans la baie de Virgin Corda Harbour, un mouillage correcte qui bouge un peu, mais pas de problème pour faire une petite sieste jusqu'à 11h.
Nous allons faire les papiers pour l'entrée, une heure après nous regagnons nos bateaux en règle pour manger et faire une petite sieste réparatrice. 










Le parcours de ce chapitre, les îles Vierges Britannique.











Le lendemain, Taoumé, P'tit Bout II, Paréo et moi allons passer la journée dans la pointe Sud de l'île appelé les "Bath's". C'est un enchevêtrement de grosse roche au bord de l'eau que l'on peux escalader, passer dans des tunnels et des passages plus ou moins aménagés, dans un décor aride et sauvage. A faire absolument, mais tout se mérite et il faut faire les quatre kilomètres à pied entre le mouillage et l'entrée de la zone.
Un mouillage est possible tout près, mais les conditions de mer n'étaient pas les bonnes cette semaine, très rouleur.

























































Nous avions emmenés notre petit casse croûte, au moment le plus chaud sous un petit arbre, nous nous sommes reposés de notre dur, heu... très dur labeur.
Une petite baignade dans de l'eau à 29°C limpide comme de l'eau de source.














Les quatre kilomètres de retour se font tranquillement en discutant, en regardant le paysage, quelques photos de-ci delà et la journée tire déjà à sa fin.
Nous partirons voir un autre beau mouillage dans "Gorda Sound", un beau lagon à six milles seulement, Prickly Pear.
Mouillage devant une belle plage de sable fin, tout équipée pour les touristes Américains.
Nous sommes quatre bateaux au mouillage vers 11h, le soir nous nous retrouvâmes dix, le mouillage juste à coté est saturée, mais l'ambiance est bonne alors tout va bien. 












La passe est visible entre les deux îles, au milieu se trouve un îlot avec un grand restaurant, il faut passer à droite, vous pouvez voir le mouillage principale à droite, nous nous étions à gauche. 


Nous décidons de passer par la passe très étroite avec peu d'eau pour aller dans un mouillage plus tranquille de l'autre coté de l'île où nous sommes, seulement un mille à faire, c'est vraiment pas loin.
Nous passons dans le mouillage principal à coté du restaurant, la passe fait trente mètres au plus, le sondeur indique de moins en moins d'eau. Pas de problème pour moi, je relève la dérive, P'tit Bout II fait de même, Taoumé aussi, mais Paréo avec son Maramu, il ne peut pas ... et il s'échoue sur un haut fond de sable, rien de grave, un gros coup de moteur et hop le voila de nouveau navigable. Nous suivons la couleur des fonds, les deux perches semblent indiquer une roche, le niveau d'eau augmente, ouf ! Paréo est rassuré, nous trouvons un bon endroit où mouiller dans trois à quatre mètres d'eau, c'est encore plus beau que de l'autre coté. 






L'île s'appel Eustasia, il y a un hôtel grand standing dessus, mais personne n'est visible, tant mieux.


L'île est totalement protéger par une barrière de corail que nous visitons en nageant avec masque palme et tuba, l'eau est chaude et limpide, les étoiles de mer et les raies sont visibles sans effort.





6 avril 2007 - Virgin Gorda - Anégada

C'est l'une des plus grande navigation des îles vierges, quatorze milles à la voile dans une eau peu profonde bleu vert émeraude où quelques taches sombre indique les fonds de roches et d'algues.














L'île n'est visible que de près, le point culminant est à neuf mètres seulement, entouré d'un récif de corail et de plus de deux cent épaves !
Nous allons au seul mouillage de l'île où se trouve déjà une vingtaine de catamaran et quelques bateaux à moteur, pas beaucoup d'eau dans le coin, deux à trois mètres au plus, Paréo se pose des questions avec ces deux mètres de tirant d'eau, mais il passera et restera à coté d'un autre Maramu ! Les dériveurs seront plus à l'abri près du ponton des annexes.













Ponton où nous laisserons nos annexes pour un pic-nique de l'autre coté de l'île, tout proche de la barrière de corail. Nous prendrons les seuls véhicules de l'île, des transports de passager robustes, il nous arrêtera devant le boulangerie pour avoir du pain frais, puis en route pour la plage. 












Sur place, les parasol nous attendent, nous allons faire un très belle plongée libre dans un à cinq mètres d'eau clair où les poissons, les raies, les requins, et autres nous regard passer sans broncher, c'est l'un des plus beau site que j'ai fait !













La barrière est bien visible sur la photo, l'eau est chaude transparente, on vois les raies passer, le sable est beau, tout va bien.

Langoustes


Nous voyons des langoustes, mais pas moyen de s'approcher, elles sont plus craintives que les poissons.
Par contre près des pontons, nous voyons des dizaines de nasse où les langoustes péchés aux casiers, attendent d'être apporté aux restaurants de l'île, elles sont énormes !?!
Après cette très belle plongée, nous repartons vers l'île principale Tortola derrière une petite île Guana avec un beau mouillage nous attend à dix-neuf milles de distance.






Le vent est favorable, pas trop fort, le pilote fonctionne bien, installé confortablement, je regarde le paysage, la mer, l'île qui grossit, les poissons qui sautent de partout, c'est beau.













Je m'approche de la pointe Sud de l'île et le mouillage apparaît, une formation rocheuse déborde largement, dessous un mouillage est visible, nous sommes déjà arrivé ! 















Je me mets à l'eau avec palme, masque et tuba, en direction de la passe rejoindre Françoise, Cathy, Jean-Charles, Claude et Bernard quant je tombes sur un énorme poissons, deux mètres de long, il ne bouge presque pas et se laisse approcher à moins d'un mètre puis s'éloigne sans effort, juste derrière ils y a un gigantesque banc d'anchois. Nous nous retrouvons dans un nuage de petit poisson qui tourne dans un ensemble féerique, gardés par quatre magnifique thazard de plus de deux mètres ! Quelque plongée !!! J'aime les Vierges !
Nous partons pour Little Jost Van Dyke, un petit coin de paradis s'il n'y avait pas ces satané cyclone.













L'îlot juste à coté de Little JostVD, nous en ferrons le tour en plongée libre, trois thazard nous attendent avec leur banc d'anchois, magnifique !
La nuit tombe vite, c'est l'heure de faire quelques photos de coucher de soleil, puis je m'installes confortablement devant l'ordinateur pour voir un film ou lire un livre que l'on s'échange entre bateaux.


Petite balade de quatre milles pour rejoindre la grande île de Jost Van Dyke !

 



Le mouillage est un peu encombré mais nous réussissons à mettre nos quatre voilier proche du débarcadère à l'abri de la houle.

 






Ils nous prend une idée folle, monter sur le haut de la montagne qui culmine à 523 mètres en empruntant la seul route, heu ... chemin, heu ... passage pierreux qui y conduit. 




Cela monte à la verticale et c'est dur ...


 






Oh que c'est dur, aller, encore un petit peu ...





Ouiiiiiii, nous sommes tout en haut, ouffffff ...


Je ne ferais pas cela tout les jours, quoique avec un peu d'entraînement...


Par contre, la vue est magnifique ...



















Les petites îles appartiennent à la grande Bretagne, la grande île, c'est Saint John des îles vierges Américaine.


























Ce qui super bien dans les îles vierges, c'est quelles sont toutes proches les unes des autres, pas de longue navigation à faire. L'idéale pour un voyage en famille. Lors de la descente, nous entendons un petit chevreau appeler sa mère, elle ne semble pas arriver, Cathy ancienne gardienne de chèvre, s'approche du petit, le prend dans ses bras, elle se met en quête de sa maman ! Après dix minutes de recherche infructueuse, elle localise la mère éploré bloqué dans un enclos d'où elle ne pouvais sortir pour chercher son petit. Cathy dépose délicatement le chevreau et la famille est de nouveau réuni !
C'est beau, n'est-il pas ?


Nous sommes aussi venus dans les Vierges pour plongée avec des bouteilles, et pour le moment, c'est de la plongée libre que nous avons pratiqués. Alors direction les îles ou les plongées sont belles.







Direction Pelican Harbor ou un enrochement sert de lieu de rassemblement pour tout les plongeurs du coin.




















On trouve de tout comme poisson ...



Tien un Jean-Nono dans l'eau, drôle de poisson.

Nous ferons notre première plongée autour de ces formations rocheuses riches en poissons dans deux à quinze mètres d'eau, pas de risques.


Le lendemain direction l'île voisine, un bateau français est coulé par vingt-cinq mètres d'eau, le Rhône.


On s'équipe, Jean-Charles prend son appareil photo sous-marine et hop direction le fond.


C'est tout simplement ....

































... grandiose. Je suis limité par la place, sinon je vous en mettrais plein de belle photo sous-marine.


Nous ferons deux fois cette plongée, la deuxième fois, c'est votre serviteur qui fait les photos sous l'eau, très difficile, il ne faut pas bouger, retenir sa respiration .... le résultat est pas trop mal.


Nous rejoindrons l'île principale Tortola pour refaire l'avitaillement, la vie est assez chère ici, Bernard a acheté une pomme 5$, si si 5$ la pomme, une golden quant même !


C'est bientôt le temps de penser à partir vers l'Ouest et nous nous préparons à nous séparer, P'Tit Bout II doit aller au Bahamas pour faire leur Visa US, Taoumé, Paréo et moi iront vers les îles vierges Américaine, car nous avons fait notre visa US à Trinidad (voir le Chapitre 32).

La suite sur le (Chapitre 36).

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