Me voilà arrivée à Tyrell bay, déjà connue, c'est la troisième fois que je m'arrête ici. C'est une belle baie où la colline voisine nous invites toujours à faire un peu de marche.
Une belle promenade après manger ne fait pas de mal, sauf aux
mollets, car ça grimpe dur ! Après, la vision est assez magnifique
sur la baie, d'un coté le mouillage bien abrité de l'autre, un
étalement d'îlots et d'île plus ou moins désertes protégés par des
récifs de corail.
Le temps est un peu brumeux, la température n'est que de 26°C, la
nuit cela descend à 23°C, un peu frisquet, n'est-il pas.
Remarquer l'absence de polaire en cette fin novembre, le short et
le maillot léger sont de sorties, l'amiral surveille l'éventuelle
arrivée d'un front chaud telle Nelson attendant les Français.
Les chèvres sont toujours là, broutant l'herbe rase des pré-salés
pauvres et un peu sec.
Nous allons aux bout de la pointe voir la petite plage coincé
entres deux falaise sur lesquelles gisent des épaves de cargos qui
font penser à la présence des cyclones, sans lequel ces îles
seraient des vrais paradis !
Nous retournons vers nos 'homes' respectif, en prenant le seul
chemin existant. Nous rencontrons quelques locaux qui ce promènent
aussi mais en voiture sur ce pauvre chemin déjà bien défoncé.
Le mouillage est tranquille, le Wifi fonctionne mais coûtes un peu
chère maintenant, environs dix euros pour vingt heures ! Il était
cinq fois moins chère l'an dernier. Mais bon, cela fonctionne bien
et pour communiquer de temps en temps, éMail et voir la météo,
c'est quant même bien pratique.
Après trois jours de repos nous repartons pour une petite navigation en direction d'Union, distant de douze milles, le vent porte, les voiles sont hissées, le bateau avance vite, l'île est visible au loin, pas de problème de navigation, elle se fait à vue ! Par contre le courant nous pousse dans la mauvaise direction, nous passons du portant au près en nous approchant du mouillage, pour finir au moteur pour les quelques centaines de mètre qui nous reste à faire. Le chenal d'entrée est atteint, le récif de corail casse la houle et nous mouillons la chaîne dans de l'eau transparente près du village.
Petite visite en ville faire un peu d'avitaillement en produit
frais et moins frais, on trouve de tout dans les trois boutiques
de la ville, mais faut pas hésité à chercher dans le tas. Par
contre attention aux moustiques qui nous attendent dans l'ombres
des boutiques.
Après la visite de la ville, nous allons à l'aéroport pour faire
notre sortie administrative, en sortant je tombe sur un billet de
vingt euros ! Je le ramasse, ils nous payera un apéro sur l'île
suivante.
Les conditions météo se dégrade, la pluie vient nous mouiller,
mais cela ne dur pas, le soleil reprend son droit et nous
repartons déjà vers l'île de Mayero.
Encore une courte navigation de sept milles, génois et moteur le vent étant faible. Sur la route nous rencontrons un grand voilier Français avec cinq mâts, si si c'est un voiler, bon d'accord, les voiles sont plus là pour décorer, mais je l'ai vu une fois avec toute les voiles sorties !
Un arrêt pour passer la nuit tranquille, une petite balade dans
l'eau en palme masque tuba, (PMT) pour voir les petites bébêtes
sur les rochers.
Le lendemain, une autre petite navigation de cinq milles pour
l'île de Canouan, premier mouillage près des loueurs de bateau
pour voir s'il y à de la wifi, rien, on repart vers notre
mouillage préférer à un mille où les fonds sont beau et bien
abrité.
Cette fois la navigation va être un peu plus longue, vingt et un
milles en 5h20, le vent est moyen, puis il tombe après une heure
de navigation, le moteur suppléera au vent, c'est plus bruyant,
dommage.
Une petite promenade sur l'autre bord de la baie qui fait un arc
de cercle type fer à cheval, cela nous dégourdit les jambes, la
ville est sympathique avec son marché coloré.
Changement de décor, la navigation va être longue, soixante-deux
milles avec vent de travers, la mer c'est levé, ils nous faudra
treize heures pour faire cette étape avec un final dans le noir
car le courant nous ralentissait en arrivant dans la belle baie de
Marigot. La pluie et le vent à contre, une navigation pas très
facile mais finalement sans problème.
P'tit Bout II et Taoumé sont arrivée avant moi, il m'éclaire car
la nuit est tombé, je mouille l'ancre dans dix mètres d'eau, la
baie est déjà bien pleine.
Une nuit de sommeil réparateur et hop, on repart vers la
Martinique.
Le temps est couvert, le vent de Nord Est n'est pas idéal, la mer
est toujours agitée, cela ne va pas être agréable, 32 milles à
faire !
On y va ? Ben ... Heu ... Houai !
sept heures et quinze minutes après nous posions l'ancre dans la
baie du marin après une navigation à la voile dur au début,
devenue agréable par la suite, c'est l'effet des canaux (espace
entre les îles) où le vent et la mer sont plus fort au Nord des
îles et faible au Sud.
Le marin vous connaissez déjà (voir le
Chapitre 22) alors je passe directement à Saint Pierre où
l'on a encore fait une plongée avec P'tit Bout II et Taoumé.
Une autre épave, il y en a dix-huit qui ont coulées en 1908 lors
de la dernière irruption du Mont Pelé.
Il ne reste plus grand chose du bateau avec le temps et les
tempêtes.
Le Wifi juste en face du café fonctionne bien avec une bonne
antenne.
Encore une navigation un peu longue, mais faisable en une
journée, cinquante-deux milles en 9h30 seulement.
Le vent est correcte, la mer agitée mais pas trop, nous partons de
bonne heure (5h) pour arriver avant la nuit à Porsmouth, un peu de
moteur au départ, le vent prend la relève puis arrivée sous l'île
de la Dominique, le vent s'arrête et le moteur reprend du service
jusqu'à Porsmouth.
Les deux pitons bien visible malgré la météo un peu couverte, le
vent pousse encore un peu.
Arrivée au mouillage de Porsmouth, la pluie arrive et quel pluie.
Heureusement, cela ne dure pas et le lendemain, le soleil refait
son apparition, le bateau sèche, les voiles aussi.
Nous repartons le lendemain pour l'archipel des Saintes avec une
mer un peu agité et un vent acceptable au largue.
Mais cela est une autre histoire, voir le Chapitre
34.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.