J'en étais arrivé à la visite de la grande ville de San
Francisco : notre arrivée le soir à l'hôtel.
Je localise une place de parking pour le RV, celui de l'hôtel
étant limité en hauteur. Ce n'est pas l'idéale, le coin est réputé
pour ces parkings de faible durée et les amendes assez chères. Je
cherche sur Internet un Wal-Mart qui peut accueillir sans
problème les RV. Il n'y en a pas en ville ! Le plus proche et à
onze kilomètre près d'une marina.
Je pars le matin pour un parking plus cool et reviendrais à moto. En fait, pas de Wal-Mart, juste le parking de la marina où sont présents trois autres RV. Donc, a priori pas de problème. Je range le mien, descends la moto et pars rejoindre le groupe à l'hôtel où la moto m'attendra dans le parking de ce dernier à l'abri des intempéries sous le porche.
Une petite idée du parcours du jour, un pâté de maison fait
environ cent mètres.
Nous partons voir l'office de tourisme pas très loin sur la rue
principale, en passant près du FBI, un grand bâtiment
moderne mais triste.
Marche un moment sur la grande avenue avec son métro en sous-sol,
ces trames en surface, les bus empruntent la même voie.
Nous arrivons dans l'office en sous sol, il y a du monde, un
groupe de touriste attends. Nous allons chercher des informations
sur les sites de cette grande ville en fonction des quartiers.
Un billet valable trois jours pour prendre tous les moyens de
transport de la ville et nous voilà prêt pour la première balade.
Une fresque visible en face du Tourisme Center. Tout San
Francisco !
Nous partons vers le quartier Chinois et visitons la rue
des touristes avec les lampions qui les décorent et les rues
adjacentes des locaux sans ornement. C'est assez classique avec
boutique de souvenir et restaurant.
Les lampions pour les touristes !
Ils sont à San Francisco, heureux et fière.
L'un des points qui diffèrent des autres villes, ce sont les
marques fixées au sol, de superbes plaques en bronze qui
représentent soit des divinités soit des plans.
C'est beau et pratique pour celui qui c'est lire le mandarin.
Étrange dessin sur la façade.
C'est partout pareil, je vous dit ! Sauf que là, il y a de la
pente et pas qu'un peu.
Après le quartier Chinois, nous prenons le bus pour une
station afin de nous approcher d'un drôle de moyen de transport...
qui nous conduira vers les quais avec vue sur mer. Nous le
trouvons facilement, il suffit de suivre les touristes (que nous
sommes aussi !)
Voilà le Câble Car, vu dans les films et séries.
Le système de Câble Car typique de San Francisco.
Le célèbre bus tracté par un câble sur des railles de chemin de
fer Français. Je monte à l'extérieur et prends des photos de ce
lent système de transport (quinze km/h) pas très confortable mais
historique (1873). Il grimpe sans problème les côtes à brutes de
la ville sans un gramme d'énergie embarquée, seule le chauffeur,
balaise, tire deux grandes manettes : l'une coince le câble,
l'autre freine, c'est tout !
Je suis sur la marche à l'extérieur du bus, sympa mais pas large.
Le chauffeur balaise et Hugo de l'autre côté.
La pente est prononcée, arrêt à chaque surface plate et on avance
sans essence !
La photo souvenir avec ces bus mythiques !
Nous arrivons sur les quais avec ces pontons nombreux et
surpeuplés. Visite d'un musée des automates sur Fisherman's
Wharf, sympathique et étrange : pianos automatiques,
marionnettes dé-ambulantes, machines divers et jeux. Le tous
parfaitement fonctionnel et happeur de petite monnaie, les
fameuses pièces de 1/4 de dollars.
Le site touristique par excellence, sympathique.
Il est l'heure de manger et Hugo repère vite le restaurant avec
son nez magique et son estomac gargantuesque. Je prends un pain de
crabe comme Annie-Rose, délicieux !
Facile de trouver du pain de qualité ici !
Je mange aussi le pain de très bonne facture. Nous voilà rassasiés
et prêt pour le prochain ponton : le 39 ! C'est la même chose qu'à
Santa Barbara en plus grand, San Francisco oblige.
Le ponton 39 et ces galeries commerciales.
Noir, à plat ou sur une coque, c'est rapide et impressionnant.
Nous voyons passer au loin les bateaux de la Coupe América
; des catamarans avec une énorme voile noir en carbone-kevlar. Ils
vont vites sur une seule coque comme un Hobie-cat 16,
impressionnant !
Ce n'est pas l'abondance aujourd'hui.
Sur le ponton 39 se trouve aussi les phoques, mais pas beaucoup ce
jour, normalement tout est plein à craquer !
Nous allons visiter le quartier Italien et Telegraph Hill,
une belle tour perchée tout en haut d'une colline. Il nous faut
trouver le bon bus qui nous mènera tout en haut et c'est raide.
Petite marche à pied pour changer et attente du bus...
Bus, tramway, métro, câble car, marche à pied ; quel moyen
utiliser ?
Nous voilà sur le toit de San Francisco où presque, la
tour a été construite en l'honneur d'un découvreur célèbre de part
le monde et utilisé par la suite pour les premières liaisons
télégraphiques sans fils. Oui, vous avez trouvé : Christophe
Colomb !
La tour du télégraphe à gauche, l'autre célèbre au centre, vue du
ponton 39.
En redescendant tranquillement dans le quartier Italien,
nous trouvons une bonne échoppe de fromage de toutes nationalités.
Ils nous manque le pain Français et le vin Californien,
cela ne durera pas longtemps.
Une belle pente pour faire du skateboard ou du vélo !
Nous ferons un pique-nique dans la chambre d'hôtel avec ces
ingrédients magiques. Retour au RV à onze kilomètres avec la moto.
C'est tout proche de l'autoroute et j'y arrive facilement. Range
la moto près de l'entrée du RV et vais dormir après cette très
belle journée de balade.
Je rejoins le groupe à l'hôtel, range la moto sur le parking intérieur et prends un café. Nous allons visiter l'île d'Alcatraz.
L'île vue du ponton 39, elle est plus près de la cote que dans les
films.
Bus vers le ponton 33. C'est un trolleybus (F) qui nous
transporte. Malheureusement, il s'arrête sur le début des quais et
nous devons attendre le suivant pour continuer notre route. Dix
minutes plus tard, nous sommes de nouveau dans un trolleybus qui
roule lentement. Arrêt avant le ponton 33, juste en face du ponton
où sont amarrés les bateaux de la Coupe América.
C'est aussi les cent-cinquante ans du port, un hasard ?
Ils ne courent pas ce jour et tout est fermé, mince ! Nous
continuons notre route vers le ponton d'embarquement vers
l'île-prison. Arrivé devant, une mauvaise nouvelle nous attend :
tout est complet jusqu'au 15 août ! Pas de visite possible avant
cette date ! Nous sommes déçus et partons vers le sud voir une
autre attraction : le Golden Gate !
Recherche du bus et direction le grand pont rouge construit entre
1933 et 1937 (les années de naissances de mes parents !)
Le pont dans les nuages vue de Télégraphe Hill.
Nous voilà devant les boutiques du pont, arrêt pipi et marche vers
le pilier sud sur le tablier qui bouge avec le vent et les
voitures.
Le câble est gros, très gros, petite photo...
Le haut du pilier est dans le brume qui se déplace vite.
Le pont dans la brume habituelle à cette période.
Des troués nous fond voir le sommet par moment, c'est vraiment
haut et sympathique.
Une chance, les nuages diminuent.
Une autre plaque au sol.
Vent et nuages sur la tête du pont.
Il faut faire attention aux vélos qui déboulent comme des malades
sur l'étroite passerelle où nous sommes. Les concepteurs n'avaient
certainement pas prévus une telle affluence sur leur édifice. Pour
finir la journée, visite du parc qui porte le même nom que le
célèbre pont. Un parc tout en longueur de plus de cinq kilomètres
avec plusieurs musées et attractions. Nous sommes bien fatigués
par ces marches répétées et apprécions le retour à l'hôtel après
un passage dans une boutique d'épicerie fine. Fromages, vin Californien
et pain français et quelques fruits feront notre repas du soir.
Je rentre vers mon RV et le déplace pour être un peu plus loin du
parking des plaisanciers qui fond pas mal de bruit le soir. Une
bonne nuit de sommeil en perspective.
Retour à l'hôtel et visite du musée des sciences et du parc du Golden Gate. Mais avant, c'est le moment de rechercher la célèbre maison BLEU de la chanson et un magasin de vêtement de Harley Davidson tout proche de l'hôtel. Nous trouvons assez rapidement la boutique dans les grandes rues de la ville.
C'est grand, comme tout ici !
Hugo est heureux de trouver tout ce qu'il cherchait dans le 415
Inc.
Nous prenons le trolleybus pour le quartier Castro de la
maison bleu. Le quartier gay avec son pavillon arc-en-ciel qui
horripile Hugo.
La célèbre French maison bleu.
Et sa plaque en Français !
Nous trouvons la célèbre maison visitée par des groupes de
Français uniquement ! Nous en croisons deux sur le chemin. Nous
prenons maintenant le dernier système de transport de la ville :
le métro souterrain entre deux stations seulement.
Le métro, super ! Heu, pas vraiment vue la tête de Sylvie.
Puis un bus vers le parc. Ce n'est pas le bon sens et nous
visitons sans le vouloir le quartier Tween Pics de la
série TV. Retour sur nos pas et arrêt devant le musée.
Le musée des sciences, moderne et récent.
Il est un peu chère à 35$. Nous hésitons puis le visitons quand
même. Finalement, il est pas mal avec un énorme aquarium, une
serre botanique avec beaucoup de bestioles mortelles et des
centaines de papillons. Nous ne regrettons pas la visite.
Sympathique la bête invisible, non ?
On localise même la maison de Sylvie et Hugo sur un planisphère.
Nous continuons vers un autre quartier réputé Haight Ashbury
ancien Hippyland. Visite de boutique des années 1968,
colorée et typique d'une belle époque. Ce sera notre dernière
promenade du jour.
Une belle maison dans le quartier Haight Ashbury.
Retour à l'hôtel, pique-nique et retour au RV. Je me couche bien
fatigué et suis réveillé moins de dix minutes plus tard par la
police. Je n'ai pas le droit de dormir ici, ce n'est pas un
parking pour RV ! J'explique que je suis Skipper (vrai) et que
j'ai l'autorisation de la marina (pas vraiment). Il me laisse
tranquille mais me prévienne de quitter l'endroit au plus vite. Je
me rendors un peu contrarier de cette limitation toute US.
Je me lève de bonne heure pour changer d'endroit (5h) et cherche
sur le GPS un parking. Il y en a un à huit kilomètres, je range la
moto sur son support pour aller voir. Ce n'est pas un parking
ouvert ! Je cherche une grande surface et m'y dirige. Ce n'est pas
une vrai grande surface ! Mais, juste à côté je trouve mon
bonheur, une rue sans limitation de durée de stationnement, ouf !
Je me parque et sort la moto. Je suis un poil en retard pour le
départ vers le parc Yosemite que nous devons visiter ce
jour. Nous allons chercher la voiture de location, un petit
kilomètre en ville et nous y sommes. Je suis le deuxième chauffeur
pour ramener la voiture samedi soir et repartir à moto. Il demande
ma carte bleue pour des questions d'assurance, malheureusement,
celle que j'ai n'est pas de Crédit mais seulement Débit et cela
n'est pas suffisent !
Annie-Rose sera donc le deuxième chauffeur. La voiture est belle
et grosse, tout le confort d'une Américaine moderne, made
in Japon !
Tout va bien, mon GPS est en place, voiture chargée, la route est
devant nous pour quatre heures. Il faut juste refaire le plein, la
voiture de location est fournie vide d'essence ! Après l'arrêt
essence, nous avançons sur l'autoroute et suivons les indications
du GPS et la voix de la charmante dame qui nous guide gentiment
(heureusement).
Notre moyen de transport confortable et rapide.
La route avec des motos par dizaine et quelques camping-cars.
Nous approchons d'une petite forêt de pin, comme dans les landes
Française. Plus on avance, plus les arbres grandissent.
Le centre du parc et ses sentier de balade.
Nous entrons dans le parc par un péage (20$ le véhicule). Arrêt
pipi et destination le cœur du parc. Une place dans le premier
parking, super ! Nous allons prendre la navette gratuite pour la
suite. C'est dans une gorge fantastique avec des montagnes géantes
des deux côtés.
C'est grand et beau !
Plus de huit cent mètres de granite nous cerne dans une forêt
d'arbre géant. Je prends des photos de tout cela, mais reste
septique sur le résultat impossible à mettre en image, tellement
c'est beau et immense. Nous nous baladons dans ce paradis un peu
trop envahi de terrien en vacances. Visite d'une cascade blindé de
monde, un petit sentier monte gentiment, nous l’empruntons et nous
retrouvons enfin seul.
Les grands arbres de plus de cinquante mètres...
Les Américains n'aiment pas grimper les sentiers trop
pentus, heureusement pour nous. C'est plus calme et beau. Les
arbres poussent avec des pierres dans les racines, voir plus haut,
impressionnant à voir. Le coin mériterait une bonne semaine de
balade en camping sauvage, impossible avec les ours ! Nous
mangeons un pique-nique près du magasin qui fait aussi souvenir.
Le Français est pas mal parlé par ici, c'est les vacances.
Retour à la voiture par le bus qui serpente lentement sur la
petite route qui fait le tour du cœur du parc. Vingt et un arrêts
et c'est repartie pour un autre tour. Nous retrouvons notre
voiture à sa place et repartons vers le site suivant, la forêt de
Séquoia Géant. C'est sur la route, donc pas de détour important
pour la voire.
Une toute petite idée de la taille qui ne ressort pas sur la
photo, na !
Un ado heureux, ça existe, si si !
Si vous avez un peu d'argent, j'aimerais bien avoir un joujou
comme celui-là !
Qui de la roche ou de la végétation est le plus fort ?
Petit repas dans la nature sauvage (où presque).
Arrivé sur le site, non signalé. Nous descendons un sentier où la
seule langue parlée est le Français ! Il faut croire que nous
sommes vraiment des grands voyageurs.
Un écureuil tire une pomme de pain sur le chemin.
L'entrée du sentier.
Nous trouvons le célèbre séquoia permettant le passage d'une
voiture.
Hugo, l'homme fort !
Malheureusement pour lui, un éclair la fait brûler sur une bonne
part.
Après un éclair et le feu, c'est tout ce qui reste de l'arbre
millénaire, dommage !
Il ne reste que le passage et deux malheureux moellons d'une
vingtaine de mètre. Il y a bien d'autre séquoia dans le coin mais
pas aussi gros et grand.
Heureusement, il y en a d'autre qui attendre d'être les plus gros.
Il était vraiment très grand ou je suis tout petit, question de
point de vu !
La forêt reste encore très grande.
Retour à la voiture, ça grimpe sec et nous sommes fatigués. Nous
croisons encore un groupe de Français en remontant, décidément.
C'est la fin de la journée et de la forêt.
La dernière visite est une ville Fantôme sur la route avec un
petit détour de dix kilomètres seulement. Nous suivons les
indications précieuses du GPS.
La ville Fantôme du guide est vraiment bien habitée.
C'est plutôt une ville historique avec ces vielles demeures de
dix-huit cent et une super collection de voiture ancienne
présentent sur un parking et sur la route principale. Nous buvons
une bière légère dans un bar Grec, avec photo des beaux coins du
pays : acropole, canal de Corinthe, îles fantastiques et sites
historiques. Un voyage à plus de dix mille kilomètres sans bouger
de son siège dans ce bar sympathique.
Je discute avec le patron, un Grec et son fils qui apprécient
notre visite.
Un verre de bière, un !
C'est le retour à l'hôtel où je récupère ma moto pour le retour au
RV. Je ne traîne pas en route, arrivé et dodo après cette
magnifique journée fatigante mais belle, très belle.
Changement de parking pour se rapprocher de l'aéroport et du
nouvel hôtel pour mes amies. Je récupère mon RV et le dépose sur
la rue adjacente à l'hôtel. Dépôt des bagages et départ vers notre
première destination du jour : la maison Winchester du
célèbre inventeur du fusil à cartouche...
Voilà, tout est écrit !
La veuve du richissime inventeur était très croyante, une diseuse
d'aventure lui enjoignît de toujours agrandir sa maison jusqu'à sa
mort pour apaiser les morts causés par ces fusils. Elle suivit à
la lettre cette recommandation et agrandit sa demeure à l’excès.
Le tremblement de terre de 1906 en détruisit une partie mais cela
ne l'empêcha pas de continuer comme promis. Plus de cent soixante
pièces, 1,5 km de couloir, trois mille fenêtres, quatre étages,
deux ascenseurs... Les marches ne faisaient pas plus de huit
centimètres de hauteur pour soulager son arthrite. Une drôle de
maison vraiment intéressante et complètement impossible à
comprendre pour un architecte moderne.
La maison étrange et surprenante.
Visible de loin, sans aucun doute.
La maison vu de devant avec un beau jardin.
Un côté de la grande maison !
Nous continuons par la visite d'un Best Buy pour acheter
un disque dur à Annie-Rose. Un Tio pour 75$ qui dit mieux !
Il se fait tard, nous retournons à l'hôtel et cherchons un
restaurant pour manger des Ribs. Raté, pas de restaurant,
seulement des pizzerias avec quand même de la bonne viande en face
de l'hôtel ! Je ramène la voiture de location en ville et reviens
avec ma moto, une bonne chose de faite.
Nous partons avec le RV pour visiter le musée de l'informatique
dans la Silicon Valley toute proche. C'est un beau musée,
petit mais bien présenté avec des équipements d'époque et des
reconstitutions fidèles des anciennes machines historiques.
Il manque la nationalité des découvreurs comme la Pascaline, la
tricoteuse automatique de Jacquard et d'autres. C'est l'un des
gros défauts des Américains : la reconnaissance des autres
nations à la culture en général.
Une belle calculatrice un peu encombrante !
Et les modèles déjà plus modernes mais déjà très anciennes.
Incroyable mais vrai, on parle en Kilo-octets ici, pas en Giga !
Les sauvegardes, quoi vous ne savez pas ce que c'est, grave erreur
!
J'avais le même lecteur de disquette 5'1/4 sur mon premier
ordinateur en 1980...
Du relais, en passant par la lampe puis les transistors pour
arriver au circuit intégrer pour la même fonction !
Et oui, j'ai travaillé avec cet engin qui était branché sur un DPD
44 de Digital Équipement !
Et aussi celui-là, en 24 lignes de 80 caractères vers sur fond
noir !
Mon premier ordinateur deuxième ranger à gauche, l'Atom d'Acorn
acheté en kit en 1980 !
Que d'évolution en trente ans...
Les trois plus célèbres des années 1980...
Le début de l'Internet, heu non du système franco-français !
Je retrouve beaucoup de mes débuts en informatique dans ce musée :
le PDP de mes années dans l'administration, mon premier
micro-ordinateur monté en kit : l'Atom de la société Acorn
(GB) à base de microprocesseur 6502 de 1980, le VAX qui
replaça le PDP 11-44 et bien d'autre matériel. Que de
souvenir, je me fais vieux d'un coup, c'est la vie.
Un petit café et c'est repartie pour une nouvelle visite. Cette
fois une grande surface locale : un Wal-Mart pour des
achats typiques US, l'équivalent d'un Carrefour de chez nous !
Le temps passe plus vite que l'on pourrait le croire et c'est
bientôt l'heure de manger !
Retour vers l'hôtel par la route longeant l'autoroute. Arrêt dans
le temple de la voiture moderne : Tesla ! La plus belle
voiture tout électrique du monde. Le chassie fait avec la
batterie, moteur et générateur électrique à l'arrière, deux grands
coffres avant et arrière, un énorme écran tactile au centre du
table de bord, une autonomie de cinq cent kilomètre à cent-dix
km/h. La voiture de rêve à 20 000$ seulement, c'est le double en
Europe, devinez pourquoi ?
Nous en profitons pour visiter la grande surface à côté pour les
derniers achats.
Le temps passe toujours aussi vite dans ces conditions, nous
cherchons toujours un restaurant pour manger des ribs typhique.
Encore raté, pas de restaurant, seulement des pizzerias avec quand
même de la bonne viande, un peu chère cette fois. Retour à l'hôtel
pour la dernière nuit avec un levé de bon heure pour prendre
l'avion demain. Je range la moto sur son support et dodo.
Levé à 4h pour amener mes touristes à l'aéroport à six kilomètre
de l'hôtel seulement. Ils arrivent avec un peu d'avance, je n'ai
pas fini de manger mon petit déjeuné.
Chargement des bagages, installation et direction l'aéroport
suivant les indications du GPS qui perd le signale sous les
multiples ponts et voies aériennes. Difficile de si retrouver
encore endormit que je suis.
Finalement, je dépose mes passagers sur l'aire d'arrivé au lieu du
départ de l'aérogare numéro un. C'est déjà le bon, tant mieux.
C'est tellement grand ! Je cherche ensuite un lieu où garer mon
engin pour les rejoindre, impossible ! Je suis emmené sur
l'autoroute sans sortie pour le parking. Demi-tour, rien à faire,
les hauteurs ne permettent pas de passer ma charrette, je
recherche une autre entrée et fait encore un tour gratuit ! Je
décide finalement de retourner à l'hôtel pour finir ma nuit. Tant
pis, j'aurais pourtant bien assisté à leurs départ !
Je finis ma nuit et me lève à 9h, petit déjeuné et Internet pour
trouver les sites de vol en parapente du coin. J'ai maintenant une
petite idée où voler. Je vais aller visiter le musée de l'aviation
Heller que nous n'avions pas pu faire faute de temps. Il
n'est pas très loin et j'y vais facilement. C'est un petit musée
bien sympathique avec des dizaines d'hélicoptères du créateur et
inventeur. Je me balade entre les avions anciens, les hélicoptères
d'époques, les jouets volants verticalement et autres objets de
rêve, dont des planeurs et ULM.
J'aimerais bien essayer, mais je doute que cela vol !
Sûrement plus stable.
Différent modèle, mais rien de fonctionnel dans le temps !
Simple, comme avec un parapente, non !
Le cockpit d'un avion de chasse !
L'un des premiers paramoteurs !
Heller était un inventeur d'avion et d'hélicoptère : un
passionné.
Il y a même un paramoteur et un simulateur d'avion de chasse
ouvert au public, très étroit et ancien. Visite du cockpit d'un
747 avec explication d'un ancien commandant de bord fière de son
jouet, génial. Je suis ravi et un peu envieux.
Mais je peux voler moi aussi et vais aller voir un site de vol
près de la mer à Pacifica, petite ville au sud de San
Francisco. Je prends la vois rapide et suis les indications
du GPS. J'ai entré les coordonnés GPS et pas le nom de la rue que
j'ignore. Je me retrouve perdus dans la ville de Pacifica
et décide d'aller près de la mer. Une place de parking sans
contrainte me tant les bras. Je m'arrête sur cette belle place et
sors voir ce qu'il en est. Une charmante dame du haut de sa
fenêtre me demande si je peux me déplacer de l'autre côté de la
rue : pas de problème ! Je monte et lance le moteur, rien ! Le
démarreur fait un petit bruit mais ne tourne pas. Le moteur est
bien chaud et je pense qu'il s'agit de cela. Je vais attendre un
peu qu'il refroidisse.
Après une demi-heure, j'ai enfin le lieu du site de vol. Je teste
le démarreur, rien ! Je le démonterai demain matin. En attendant,
je m'installe pour la nuit et regarde mes séries confortablement,
puis dodo.
Démontage du démarreur et recherche de la panne. Il ne tourne pas
sur la batterie de service ! Après plusieurs démontages, j'arrive
enfin à le faire tourner en enlevant la pièce qui permet de
remettre les charbons facilement. Je le remonte sur le moteur et
fait un test, rien, mince ! Je suis un peu découragé et arrête
pour ce jour, il est 17h passé et je suis fatigué. J'ai vu un
delta et un parapente me survoler ce jour, j'aimerais bien faire
comme eux !
Pour me relaxer, je fais un petit tour des environs et localise
les magasins à deux rues en remontant vers la colline, super ! Je
vais faire un peu d'avitaillement pour ce soir. Je m'installe pour
regarder des vidéos avant de m'endormir en réfléchissant au
problème.
Je refais un test avec le démarreur en le reculant pour voir si
c'est un problème mécanique, rien. La bobine bouge bien mais le
moteur refuse de tourner, mince ! J'ai l'idée de voir les fils sur
la cosse de la batterie, ils sont oxydés. Je vais raccourcir tout
les fils et nettoyer la cosse du positif. Cela me prendra quinze
minutes avec le remontage du démarreur. Essai ! Le moteur tourne,
hourra ! J'ai trouvé la panne et je suis vraiment content.
Je vais refaire un avitaillement pour cinq jours avant de partir,
direction le site de vol à 1,5 km. Le RV fonctionne comme avant et
je suis les indications du GPS pour arriver sur le lieu de vol.
Personne pour le moment. Je regarde les centaines de Pélicans qui
volent dans un balai merveilleux en profitant des conditions de la
falaise et des courants ascendants, c'est beau !
Il est l'heure de manger et je m'installe avec vue sur mer et le
site de vol sur l'avant. Après manger, je continue de rédiger mes
notes sur le beau voyage dans la contrée de San Francisco
(celle que vous lisez maintenant).
Le site de décollage assez facile.
15h30, je vois de ma place, devant l'ordinateur, un parapente
voler puis une aile delta. C'est le moment d'y aller. Je rencontre
des gens qui se préparent et je discute avec eux. Pas de problème
pour voler ici, je me change et transporte mon gros sac sur le
site du décollage du jour. Un petit aplomb à quarante-deux mètres
d'altitude seulement. C'est bas mais le vent est largement
suffisent pour gravir la montagne juste derrière qui monte à plus
de cent-cinquante mètres.
La falaise avec la ville de San Francisco au bout !
Retour sur le site de décollage et d'atterrissage le long de
l'océan Pacifique.
Je regarde un local décoller, ce n'est pas si facile. Un autre
essai mais ne maîtrise pas assez sa voile et la repose. Un nouveau
arrive et décolle sans trop de problème. Deuxième essai pour le
nouveau, il repose la voile sur un tourbillon. Je me prépare,
relax. Je monte ma voile, elle me tire un peu sur la terre mais je
la maîtrise, retournement et décollage, super ! Je pars sur la
droite et vais chercher à monter sur la montagne. C'est plus
facile que je le pensais et je monte comme une flèche à plus de
cent cinquante mètres au niveau du col puis plus haut encore...
La mer sans vague, calme et un peu frais sans soleil.
Le vent est assez fort pour me reculer, j'utilise l'accélérateur
pour avancer au-dessus de la mer et vers le nord. Je suis heureux
de voler !
Je suis les autres qui s'amusent tout en bas, à moins de quarante
mètres du sol à faire des wing-overs tout en montant, c'est
géniale ! Je me rapproche du site d'envole des Deltas sur l'autre
extrémité de la falaise et fais des photos.
Le site des deltas avec le pont rouge dans la brume sur la droite.
Le Golden Gate est visible dans la brume. Avec le temps,
il sera totalement visible. Voilà un beau site quand les
conditions météos si mettent.
Je me pose après 1h07 de vol. Préparation, visé de l'atterrissage
près de la manche à aire. J'arrive bien, puis chute rapidement à
cause du gradient. Je suis trop cours de huit mètres et me pose
près d'un arbuste qui s'empresse de capturer mes lignes ! Je
passerais trente minutes à récupérer ma voile tranquillement. Ce
n'est pas utile de s'énerver et je prends cela avec bonne humeur.
Retour près du groupe qui discute, ils sont joyeux et ravis des
bonnes conditions de vol.
Deux décollages sur les deux départs possibles.
Un homme heureux sur un bon site.
Juste en bas à droite, le lieu où je suis tombé en panne de
démarreur !
Le parking avec mon RV, le bâtiment est la déchetterie de la ville
! D'où le nom de Dump (poubelle).
Séance gonflage pour trois demoiselles !
19h10, je retourne voler avec deux autres pilotes. Décollage
facile et montée sur la montagne comme la première fois. Je suis
alaise et ravie de voler ici. Je ferais un vol de 1h02 pour
qualifier le site en "P4" si possible. Il faut cinq vols d'au
moins 1h pour cela. J'en ai deux maintenant.
Discussion avec un Français installé ici, il y en a partout en
fait. Il reviendra demain si les conditions restent bonnes. Je
traîne encore un peu et vais me reposer de cette journée
magnifique après une journée de bricolage sur le démarreur et un
moral qui baissait un peu. Me voilà revigoré pour un moment.
C'est fini pour ce mois de juillet plutôt sympathique et
fatiguant. Je vais me reposer au mois d’août, c'est sûr ! Bises à
tous et bonne vacances. Voir le Chapitre
61.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.