Toujours pas de connexion Internet et impossible de trouver une
solution avec abonnement ou non en illimité par la "4G" ou
équivalent. Je désespère d'avoir enfin du Wifi de qualité ici. Je
dois regarder la solution satellite qui reste la dernière voie
exploitable.
J'ai fait le bilan du mois de juin : cent quatre-vingt-quatorze
vols pour cent quarante-six heures en un peu moins de six mois de
pratique, pas mal selon les moyennes annuelles classiques qui
tournent autour de trente heures par an.
Le mois de juillet va s'organiser autour du SIV (Simulation
d'Incident de Vol) et l'arrivée d'Annie-Rose le dix-neuf sur
Venice, mes premiers jours en Californie.
Pas de vol, le vent est trop faible et ne montera pas. J'ai un
peu d'Internet ce jour et je regarde le site Craiglist
(l'équivalent du Boncoin.fr) où il y a une moto d'occasion en
vente qui me plaît bien. Téléphone, je ne comprends pas tout mais
il y en a une dans le magasin. Je vais y aller, c'est à
quarante-cinq kilomètres ou une heure de route seulement.
J'arrive sur site et vois un deuxième magasin sur la même rue,
super !
Rappel : depuis six mois je cherche une moto d'occasion entre 200
et 250cc de type trial, impossible d'en trouver une. Le marché est
tout petit et dès qu'une nouvelle occasion se présente, elle est
déjà vendu.
J'entre dans le premier magasin, un Yamaha et demande à voir la
moto d'occasion : une TW 200 à 1200$ de 1989 (pas récente et
chère). Elle est déjà vendue depuis deux jours, mince alors ! Je
regarde le modèle d'exposition à 5800$ tout compris, c'est trop
chère pour moi !
Mon nouveau jouet un peu chère mais tellement pratique !
Je vais voir le deuxième magasin. Ils n'ont pas d'occasion qui
correspondent à mes critères, par contre de grosses Harley sont à
vendre, dommage ! Je visite quand même l'endroit et voie une
Suzuki DR 200 qui semble sympa, sauf le prix à 6400$ tout compris
avec une préparation à 1400$ ! Ils sont fous ses américains dirait
Obélix. Je commence les négociations et propose de payer caches en
billet vert, comme ils disent si bien (green money). J'arrive au
bout d'un moment à une remise de 1400$, pas mal vue le prix des
vielles occasions, c'est un bon deale pour une neuve.
Je retourne vers le premier magasin et discute le prix de la TW
200, après une âpre discussion j'arrive à la même somme tout
compris, rare ici. J'ai maintenant deux models au même prix et je
dois choisir. Finalement, je craque et prends la Suzuki DR 200
avec ces avantages : un gros réservoir de 3,2 gallon contre 1,8,
suspension sur les cale-pieds, rotules sur le frein à pied et sur
la commande de vitesse qui les protègent en cas de chute, cache
clef sur le réservoir, mini-boite à outil, 199cc contre 196cc,
poignet arrière pour le passager. Un seul petit défaut, la
protection contre la pluie de la suspension arrière me semble un
peu petite, c'est mieux fait sur la TW 200.
Avant d'acheter le bijou, je dois trouver un plaque qui supportera
le système de transport que je dois fixer derrière le RV. Visite
du fabriquant dans la même ville, il n'y a personne. Visite du
magasin U-Haul, ils n'ont pas le type de plaque. Visite d'un autre
magasin sur la même route, un peu plus loin, rien. Il m'indique un
vendeur de pièce pour RV juste en face du U-Haul. Je trouve mon
bonheur pour 55$. Je vais pouvoir transporter ma moto à l'arrière
du RV sans aucun problème, ouf !
Je retourne chez le concessionnaire Suzuki et achète la bête avec
son support et un antivol en "U". Me voilà prêt pour affronter la
route, les chemins de terre et mes déplacements locaux d'une
centaine de kilomètre, tout de même. La consommation va changer de
sept miles par Galon à plus de cent miles. Aucune limite pour se
balader et visiter la région facilement maintenant.
Après installation du support, la moto est bien installé et ne
bougera pas !
Je suis heureux et totalement satisfait de ma décision un peu
folle ! Je passerai la nuit sur le Wal-Mart juste en face de la
route des magasins de moto. J'y achèterais un jeu de sangle orange
pour mieux retenir la moto sur son support.
Je suis de retour devant le concessionnaire Suzuki où Internet
fonctionne, super ! Je vais prendre une assurance sur le net pour
pouvoir rouler avec mon nouveau jouet. J'en trouve une à un prix
raisonnable de 75$ pour un an en RC (c'est le double en France).
C'est fait, je suis assuré et bien content. Je rentre sur Torrey
Pines avec mon RV qui ne bougera pas avant le dix-neuf juillet. Je
vais rouler à moto maintenant.
L'après-midi, je fais trois vols de trente-quatre, quatre et dix
minutes seulement. Pas vraiment de grand vol mais appréciable
après deux jours sans. Après les vols, je vais me balader sur la
Jolla pour voir de plus près les endroits que je survole, c'est
vraiment sympa de rouler à moto et je suis bien heureux.
Je vais chercher un The Home Depot (équivalent Leroy Merlin) pour
finaliser mon installation du GPS sur la moto. J'en trouve un pas
trop loin, y vais à moto et fait les achats pour mon projet.
Retour vers le site de vol.
Je fais un petit vol de quinze minutes juste après manger, c'est
assez moue et pas très fun.
Doug me propose d'aller voler à Blossom Valley, je range ma voile.
Angela me propose de venir avec elle dans sa petite voiture rouge.
La voile suivra dans la voiture de Doug.
Angela toujours aussi amusante !
Nous voilà sur le site où le vent est irrégulier et un peu fort.
J'attends de meilleur condition pour voler. À 18h, je regarde
Angela décoller et descendre directe sur la LZ tout en bas. Je
m'interroge sur le vol. Finalement, je décolle après Adriana et
cherche à monter dans des thermiques plutôt faibles et joueurs. Ce
n'est plus le bon moment pour voler, Adriana atterrit sur la LZ de
secours, sur le chemin de la monter. Je la suis mais prends un
thermique juste au moment de virer sur la zone. Je monte assez
haut pour le décollage et fait une première approche trop haut. Je
remonte avec un autre thermique joueur et finalement en profite un
peu. Après quinze minutes de vol, je me pose en douceur sur le
décollage et range ma voile un peu sale de la poussière rouge. Ce
n'est pas un jour pour faire un beau vol, dommage !
Doug sur le site de Blossom, cool !
Nous n'avons pas de nouvelle de Doug, il s'est posé quelque part
et reste injoignable. Angela et moi allons à sa recherche avec la
voiture de Doug qui contient nos deux sacs. Pas de trace de Doug
et pas de réseau téléphonique non plu. Après la visite de la zone
possible d'atterrissage, nous retournons vers la maison d'Adriana
ou un Party est organisé pour fêter Independence Day.
Nous nous retrouvons autour d'un barbecue typiquement américain
avec bière et hamburger. Doug tout joyeux à fait un atterrissage
catastrophe en bas de la montagne. Un gentil local l'a amené ici,
tout fini bien. Je discute avec les gens présents, certain connues
d'autres nouveaux. La fête est drôle avec trois clans, ceux du
frère d'Adriana plus jeune, nous plus ancien et les parents à
l'intérieur de la maison géante avec d'autres amis. Difficile
mélange des genres, c'est dommage mais typiquement US ! Retour à
Torrey Pines dans la voiture d'Angela qui travail demain. Une
belle journée avec deux vols et une soirée sympathique mais trop
Américaine pour moi.
Une journée de vol normal le vendredi avec plus de 2h30 de vol au
total. Je prends ma belle moto pour une balade vers le nord d'une
vingtaine de miles sur la route côtière puis dans les terres,
sympa !
Je me prépare à partir vers le site d'Andy Jackson Park à moto.
Le sac est bien fermé, eau, nourriture du midi, couteau. Tous est
en place pour ces cent soixante-quinze kilomètres (108 miles) de
distance sur autoroute principalement. J'enfourche mon destrier et
me voilà sur le chemin. La première heure se passe sans problème,
le GPS me donne les indications que j'entends clairement sous le
casque. Je commence à avoir mal aux fesses, la selle est un peu
trop dure pour ce type de voyage. Arrêt dix minutes pour boire et
soulager le postérieur.
Retour sur l'autoroute et sa lignée de voiture qui dépassent
allègrement la vitesse autorisée. Je roule entre quarante et
cinquante mph, soit soixante-quatre à quatre-vingt km/h, un peu
trop lentement pour certain. Je sors de l'autoroute pour passer
dans une ville et localise vite une station essence pas chère. Je
vais faire le plein, car je viens de passer les cent soixante
miles, limite théorique calculé sur une moyenne trouvée sur
Internet de la réserve (2,5 G normalement). Je mets 8$, soit deux
gallons et le réservoir est totalement plein ! C'est vraiment plus
économique que le RV mais un peu moins confortable, c'est sûr !
Je reprends la route pour faire les cinq derniers miles et
j'arrive sur le terrain d'Andy Jackson Park où la fête commence à
peine. Je me gare près d'une autre moto et vais poser mon gros sac
à l’abri du soleil généreux. Je suis un peu fatigué mais heureux.
2h45 de route, c'est un peu long pour cet engin et sa selle un peu
dure sur le long terme.
Après 2h45, je suis sur le site de vol pour la fête dès dix-neuf
ans du CSS.
Je mange ma préparation et m'inscris pour le lâcher de bombe sur
cible. Je n'ai jamais fait cela avant, nouvelle expérience ! À
14h, je monte sur le décollage de Crestline où le vent est très
bien en vitesse et orientation. Je décolle tranquillement et vais
m'amuser sur la pente, c'est faible. Direction la montagne de la
LZ où je monte finalement au top à 1593m max. Ce n'est pas un jour
exceptionnel, dommage ! Je tiens un bon moment et vais me poser un
peu fatigué par la moto. J'en profite pour jeter ma bombe qui se
fait emmener par le vent, hors cible ! Je ferais mieux la
prochaine fois. Atterrissage devant le cône, bien devant, trop
loin pour être classé, je suis un peu trop fatigué pour faire un
autre vole et je range ma voile.
J'ai faim et me présente le premier pour manger, cela n'est pas
encore ouvert. J'attends devant et les aides à préparer. Une
charmante femme arrive, me passe devant, elle sera servi avant,
incroyable ! Je vais pouvoir assouvir ma faim avec un hamburger
maison sur barbecue, légume, cornichon, oignons et un beau gâteau
au chocolat, délicieux !
Voilà, je suis rassasié et prêt à prendre la route du retour. Elle
sera un peu longue et fastidieuse à la fin avec la fatigue
accumulé.
Je suis quand même heureux de la journée et totalement fatigué par
cette virée démente de plus de trois cents cinquante kilomètres.
Je dormirais très bien, comme d'habitude.
J'ai décidé de vendre mon vélo car je ne sais pas où le mettre.
Finalement, Junior, le chef instructeur qui m'avait un peu embêté
au début me l'achète le prix fixé (90$) tout équipé, super ! Voilà
une bonne chose de faite. À 13h, je me lance pour le premier vol,
le vent est juste ce qu'il faut et je vais voler 1h sans problème.
Les conditions sont bonnes et je refais un vol court et me repose
en douceur, génial ! En fait, je vais voler cinq fois ce jour avec
ces bonnes conditions de vent, mais sans soleil caché par une
faible couche de nuage. Je suis heureux de ce dimanche cool avec
2h18 au total du jour. Soit 209 vols et 154 h.
À 17h, Max et Karina nous présente le stage SIV, le départ se fera
jeudi vers 14h. Ils nous présentent aussi l'équipement de monter
au treuil : se sont deux sangles fixées sur les mousquetons de la
sellette qui tirent aussi sur l'accélérateur pour garder l'aile
piqueuse et rapide. Les deux sangles se rejoignent sur un système
ingénieux de largage rapide type parachute de secours.
Démonstration et essai, c'est facile à utiliser et très simple,
pas de risque de panne ou de blocage. Explication du décollage sur
le Lake Isabella, présentation du treuil sur le bateau qui est
dans la zone du Glideport de Torey Pine. Demain, je vais faire
vérifier mon parachute de secours par Max, pour voir si tout va
bien, c'est obligatoire pour la sécurité. Voilà tout est dit pour
le moment. Je suis un peu fatigué mais heureux. Il fait
relativement frais ce soir, la polaire est de sortie.
11h15, je décolle pour un petit vol de quinze minutes dans des
conditions correctes. trois vols suivront de douze à trente
minutes sur la falaise, assez facile avec le vent du jour.
À 17h, Max contrôle mon parachute de secours, il sort facilement
de sa pochette surprise et tombe sur l'herbe. Il y a un peu de
sable dans la poche du parachute et de la sellette, très grande.
Le parachute est propre, nous le sortons de son Pod, enlevons le
sable, vérification visuel, tout est ok. Remise en place du
parachute dans le Pod (petite poche ou est accroché la poignet du
parachute) puis dans la poche de la sellette propre. Les pines de
largage ne sont pas faciles à remettre en place. C'est fait, le
secours a repris sa place, tout est prêt pour le SIV du week-end.
Je pars à moto vers la maison de Gilles à vingt kilomètres le long
de la mer. Je passe par l'autoroute à l'aller, car je suis un peu
court en temps. J'arrive le deuxième, pas trop en retard donc.
Mike arrive après moi et le dernier arrive peu après. Nous allons
voir deux DVD sur le SIV et passeront une très bonne soirée avec
un repas digne d'un grand restaurant, préparé par la maîtresse de
maison, super !
Je rentre par la route côtière de nuit. Un coin sympa à voir de
jour. La journée a été productive et bien agréable.
Je pars à moto vers le concessionnaire pour récupérer les deux protèges mains à monter sur le guidon. Je prends l'autoroute à l’allée et les petits (cela n'existe pas) chemin au retour. Belle balade le long de la mer pour finir. J'en profite pour passer dans le magasin Yamaha et voir les vestes, deux sont sympas mais trop petites ! Je trouve par contre une paire de gants pas trop chère et solide, enfin j'espère ! En tout cas, ils sont agréable à porter et me protège bien.
15h, gonflage avec Mike. Je refais du gonflage dos voile, ce n'est
pas si facile avec un peu de vent, mais j'y arrive après deux
essais manqués. C'était une bonne chose de s'y remettre après un
moment à ne faire que du gonflage face voile. Après trente minutes
de gonflage, nous décollons pour un vol de treize minutes vers le
golf. C'est faible avec des thermiques étroits et un peu fort,
technique ! Le vent faiblit et ce sera le seul vol de la journée.
Je pose les protèges mains sur la moto, ils se montent sans
problème sur le guidon. Cela donne plus de gueule à la moto qui
ressemble plus à une grosse avec ce petit détail. Encore une belle
journée qui passe sans demander son reste.
Je mes à jour mon carnet de vol, 214 vols et 155 h. Cela monte
doucement mais sûrement.
Lavage du linge à l'université juste à côté, ce n'est pas la bonne
solution car tout est contrôlé avec carte et badge obligatoire,
j'ai rusé pour entrée et ce n'est pas moins chère !
Belle balade à moto vers le sud et Pacifique Beach, photo de
phoque et visite du ponton avec le téléphone, sympa.
Je prépare mes sacs pour le SIV, range la moto sur son support
derrière le RV et fait un peu le ménage. La météo sera bonne sur
le Lake Isabella tout le week-end avec une température moyenne à
35°C et un vent de huit à seize km/h selon la NOAA.
Le bateau est parti à 13h. J'attends Mike qui doit passer à 14h45,
après son travail. Il arrive avec cinq minutes de retard, due à la
circulation.
Je charge mon gros sac de vol et mon petit de voyage dans la
voiture. Nous voilà parti avec mon GPS pour suivre la route, cela
s'avère pratique et nous avançons bien au début. Dans les environs
de LA, c'est le ralentissement habituel, travaux, peu de voie de
circulation et beaucoup de monde pour un jeudi. Après le passage
de la grosse ville, c'est beaucoup mieux et nous avançons bien.
Nous arrivons à 20h30 devant le motel. Nous sommes immédiatement
happés pour un cours théorique qui durera 1h, puis pizza et dodo.
4h30, réveil pour partir sur le site de décollage sur la plage du
lac. Nous arrivons au-dessus, c'est étrange de voir des arbres
morts apparaître dans l'eau basse du lac, il y a un gros problème
de sécheresse en ce moment, tout les lacs sont au plus bas !
La face nord du lac et le parking. Le niveau est particulièrement
bas en ce moment.
Nous cherchons un passage pour la voiture ordinaire, cela ne passe
pas. Retour sur le surplomb, où nous garons la voiture sur une
aire de stationnement. Décente à pied avec le lourd sac sur le
dos. C'est assez facile sur la pente forte au début qui
s’assouplit rapidement. Deux tentes sont déjà montées, une simple
qui abritera le matériel de vol du soleil et une avec moustiquaire
bien utile, c'est infesté de bestiole, mais elles n'attaquent pas
! On attend le bateau qui doit nous tracter. Coup (ouille) de
téléphone reçu par Max, l'instructeur. Le moteur du hors bord ne
démarre plus, mince alors ! On nous demande d'attendre et nous
discutons de vol pendant ce temps. Nouveau coup de téléphone,
c'est confirmé, le moteur est en rade et le mécano local en
vacances !
Nous retournons au motel. Le moteur est ouvert, le bloc
électronique d'allumage est en panne et nous sommes dans un trou
perdu. Robin, le patron nous réuni pour prendre une décision : le
stage est annulé pour cause de panne. Il nous rembourse la nuitée
au motel et nous remboursera le stage plus tard. Nous sommes tous
un peu déçus, cela se comprend.
Rangement du matériel et des tentes après la mauvaise nouvelle.
Tout le monde repart. Avec Mike, nous reprenons la route vers
Torrey Pines. Elle est connue et cela passe plus vite. Il nous
faudra quand même 5h30 pour arriver et faire les
quatre-centre-trente kilomètres. La limitation à cent quatre km/h
est ridicule, tout le monde roule à centre trente, au-dessus
l'amende est prohibitif. Je range le matériel et le linge, puis
mange, il est 14h passé.
15h, je décide d'aller voler et emporte mon sac allégé sur le
décollage. Ça vol bien et je décolle avec Doug pour un vol vers le
golf, quinze minutes de plaisir à deux. 15h30, je redécolle pour
un autre vol de vingt minutes. Le vent faiblit et je me pose. 16h,
je redécolle après le retour du vent pour un vol de trente minutes
qui sera le dernier, je commence à fatiguer. 18h, je pars avec
Tony, Shaun et Gary (un ancien pompier) qui m'emmène dans son gros
4x4 tout neuf. Nous allons boire une bière dans un pub de bonne
réputation. C'est bruyant mais sans fumé de cigarette, interdit,
ouf ! Nous commandons des bières et un petit plat cuisiné pour
faire passer la bière ou l'inverse. C'est très sympathique et bon
enfant. Nous passerons deux heures à discuter vol et expérience
personnel. Tony a acquit son "P3" en 1998, un bail. Shaun en est à
trois vols et Gary en a dix-huit. J'en suis à deux cents dix-huit
après sept mois. Soirée très bonne et changeante. Gary me ramène
sur le Glideport.
Une étrange journée commencée trop tôt et finissant très bien avec
trois vols de plus au compteur.
11h, je vais voir si cela vol, c'est encore assez faible et le
monde arrive. Je discute avec les gents connus et inconnues, un
groupe de trois personnes d'Arizona qui font du cross me consacre
un peu de temps, super !
À midi, je décolle pour un vol 1h30, sympathique et j'atterris
pour manger.
14h, nouveau vol tranquille avec un beau gain d'altitude.
15h, je redécolle facilement et rejoins le groupe de vingt ailes
qui tournent sur la falaise. Je m'éloigne vers le nord puis le sud
et retourne au nord. Le vent faiblit alors que je suis proche du
rocher tout au nord. Je chute doucement et me rapproche de la
falaise, rien à faire, cela ne remonte pas ! Je fais toute la
falaise (trois kilomètres) jusqu'au posé sur la plage tout proche
de la remonter, ouf ! Je me pose sur le sable fin et les nudistes,
Angela est à côté, elle aussi c'est fait piéger. Rangement de la
voile et remonter de le centaine de mètre qui nous sépare du
décollage.
16h, je fais un autre vol de trente minutes avec Erik qui vient
d'arriver de Soboba. Ce sera son premier vol sur Torrey Pines et
sa falaise.
17h, le dernier vol dans un vent mollissant avec Erik qui s'amuse
comme un fou avec sa veille voile et sa sellette de mini-wing.
Cinq vols et un atterrissage sur la plage pour ce jour
sympathique.
Je pars avec Erik faire des courses. J'invite Érik à manger dans
le RV avec un fromage Bleu de France, un vin rouge de Californie
et une baguette correcte. Une nouveauté pour Erik et un régal pour
moi.
11h, je me prépare pour voler avec Erik pour un vol de 1h03 et un
atterrissage parfait, je suis heureux.
À 12h50, je décolle avec la voile d'Erik, une Accura 2.1 de
Pro-Design de cinq ans. Elle vole bien, un peu plus vite que la
mienne et tourne moins facilement. Je m'amuse avec une dizaine de
minutes et me pose en douceur sur l'herbe. Suivrons quatre vols de
simple plaisir avec un passage bas bien négocié. Nous sommes
satisfaits de la journée ensoleillée avec six vols pour moi et
huit pour Erik qui exulte de joie !
J'attends le remboursement du stage SIV, cela prendra un peu de temps et j'en profite pour voler encore un peu. C'est un bon jour et je m'éclate.
Surprise, devant la porte du RV il y a un visiteur endormi. Je le
remarque par sa couleur !
C'est un tout petit serpent à sonnette qui dort profondément. Il
fait trop froid pour lui en cette saison. Je le déplacerais dans
l'herbe juste derrière pour éviter les surprises...
J'ai enfin mon remboursement en chèque, je pars vers le Lake
Elsinore avec mon RV et me stationnerait sur le club de
parachutiste pour y passer deux nuits avec un bon Wifi.
Je prépare la moto pour visiter Soboba et récupérer mon courrier. Il n'y a personne à 11h quand j'arrive après une belle balade. Je vais voir Jérôme, personne ! Je vais manger une pizza et retourne vers le site de vol. Danny est présent et me remet les courriers : la revue USHPA et l'assurance. Pas de trace de la carte d'immatriculation, dommage ! Je repars vers le Lake Elsinore où je passe une bonne nuit.
Je vais chercher un nouvel appareil photo, mon ancien ne
fonctionne plus quand mode vidéo ! Ah c'est panne programmé, c'est
énervant ! Je prends un appareil étanche et pas trop chère à 169$
ht. Il est bleu et fait de belle photo en 16/9, parfait pour mon
écran d'ordinateur. J'en profite pour faire des photos des
parachutistes.
Je prends la moto pour aller voir le site de décollage dans la
montagne du lac. Cela monte gentillement, la moto assure sans
problème, c'est géniale ! Je prends une route sur la gauche
arriver au col, je découvre enfin le site de décollage visible de
la route avec sa manche à aire.
Photo et balade avec vu sur le lac et le site des parachutes.
L'un des paras que je connais déjà et aussi un base-jumpeur.
Le Lake Elsinore et la base de vol tout au fond. En bas, la zone
d'atterrissage (au centre).
Je décide de continuer la route pour me balader, c'est beau et je
suis tout seul ! Je ne croiserais aucun autre véhicule sur la
route goudronnée. Je fais demi-tour après plus de vingt-cinq
kilomètres sans rencontrer âme qui vive. Puis, j'empreinte une
route de terre qui descend vers la vallée toute proche. Je croise
deux puis un troisième VTT en sens inverse. Ils ont du courage de
monter cette côte pas facile. C'est ma première balade sur chemin
de terre et la moto est facile sur ce type de parcours, je suis
heureux.
Je retrouve la civilisation après deux heures de balade en foret
et chemin. J'ai encore vingt-cinq kilomètres à faire pour
rejoindre mon RV.
En arrivant, je charge la moto sur le support, car demain je pars
de bonne heure pour Venice Beach retrouver Annie-Rose et ses amis.
Le site de décollage perdu dans la montagne.
Équipé pour affronter le vent et le soleil à moto. Remarquer le
format 16/9 des photos, sympa.
Je me lève de bonne heure (5h) et prends la route après mon petit
déjeuné. J'ai cent vingt-cinq kilomètres à faire en un peu plus de
trois heures. Cela roule bien au début, puis le premier bouchon
rapidement passé.
Je sens une odeur de brûler et pense qu'il s'agit de la forêt
locale. Après quelques kilomètres, je vois de la fumé dans le RV.
Oups ! C'est moi qui brûle ! Arrêt d'urgence et recherche du
problème. C'est dans le coffre à côté de l'entrée que la fumée
sort. J'ouvre le coffre et découvre le feu ! J'arrose le coffre
avec de l'eau, le feu s'éteint ! Je cherche la cause, c'est le pot
d'échappement qui à bouger et touche le dessous en bois sans
protection incendie ! Un beau défaut de conception, aucune
protection incendie juste au-dessus du pot d'échappement. Je
vérifie que tout est bien mouillé et éteint puis repart vers ma
destination, peu rassuré par cet événement.
Devant l'hôtel où je passerais trois jours.
J’atteins l'hôtel ou Annie-Rose doit être et demande à l'accueil.
Pas d'Annie-Rose en vue ! Je précise trois personnes Française et
finalement, Annie-Rose apparaît dans l'escalier qui donne sur
l'étage. Des bonnes retrouvailles après six ans sans se voir,
géniale !
Je rencontre les amies, Sylvie et son fils Hugo de seize ans. Une
belle chance pour lui de visiter les États-Unis à cet âge.
Annie-Rose, Sylvie et Hugo plus grand que nous trois à seize ans !
Devant l'hôtel.
Nous décidons de la visite à faire ce jour. Ce sera la plage de
Venice Beach jusqu'au ponton de Santa Monica . Plus de dix
kilomètres de marche. Nous y allons en bus et commençons la visite
par la petite Venise construite par un milliardaire au début du
siècle précédant.
Je n'ai pas encore l'habitude du nouvel appareil, mon doigt est
devant l'objectif, rire !
Mes amies sont impressionnées par le lieu mythique. Direction la
plage, c'est encore plus fort. L'océan Pacifique et son eau tiède
(16°C) pour des Bretons.
Oh des touristes en short.
Marche sur la longue promenade et visite des boutiques de
vêtement... La journée avance doucement dans une ambiance
remarquable.
Arrêt sur le ponton et la fin de la route 66.
La fin de la route mythique qui a conduit des millions de personne
sur la côte Ouest.
Visite et déjeuner dans un bon restaurant, si si cela existe quand
même, regardez par vous-même !
Belle présentation original, n'est-il pas ?
Le repos est nécessaire avant de visiter Hollywood Boulevard.
Nous prenons le bus de Santa Monica qui met une heure pour arriver
sur le boulevard mythique.
Hugo est ravi de tomber à genoux sur l'étoile de son idole !
C'est fait, nous sommes sur la célèbre allée des artistes avec
étoiles et soleil. Tout les grands acteurs, réalisateurs, chanteur
et présentateur ont leurs étoiles : Maryline, Arnold, Harisson,
Sylvester et bien d'autres plus ou moins connues. Photos, visites
des boutiques, photos...
Le symbolique Hollywood difficilement visible de la rue nous est
enfin présenté dans une grande structure remplie de statut géante.
Cette fois j'ai trouvé le passage pour faire une bonne photo, na !
Nous sommes bien à Hollywood, aucun doute possible !
La journée tire à sa fin, nous retournons à l'hôtel en bus bien
fatigué. J'ai mal aux pieds avec les chaussures basses trop fines.
Je ne pensais pas marcher autant. Nous passons par un petit
magasin pour pique-niquer dans la chambre d'hôtel. La soirée sera
courte, tout le monde à une grande envie de dormir.
Nous allons visiter la grande ville de Los Angeles en bus et métro, c'est plus facile ainsi. Recherche de l'arrêt de bus, attente de son arrivée. Descente à la station de métro aérien qui nous attend sagement. Arriver à la 7th avenu, terminus du métro et découverte du centre-ville. Les grandes tours, les deux salles de musiques, ancienne et nouvelle financé par Walt-Disney.
L'auditorium Disney, étrange et beau pour certain.
La grande mairie et le petit Pueblo où nous mangeons un bon repas
Mexicain.
Visite de la plus ancienne maison de Los Angeles, un bel édifice
avec ça court carrée et ces cactus.
Présentation musicale en costume Inca en sortant du Pueblo.
L'ancienne culture Inca est toujours présente.
La gare centrale où nous prenons le métro pour une station vers le
quartier Japonais très étrange. Recherche de la rue non recommandé
aux Dames, et non, Hugo c'est trompé de référence. C'est la rue
des boutiques de bijoux et diamants ! Le quartier en est plein de
gens, les prix rarement affichés sont délirants. Hugo pensait en
dessous de la ceinture (rire !) Nous reprenons le métro, puis le
bus pour retourner voir Venice Beach qui reste un super endroit.
Hugo cherche le magasin de culturisme Gold's Gym et nous voilà
marchant vers le lieu mythique où Arnold s'est entraîné, le
Monsieur Univers...
Nous y arrivons facilement, les photos du monstre sont bien
visibles, Hugo exulte ! Choix des vêtements...
Non, pas ce monstre là, juste une grosse voiture assez classique
ici.
Nous repartons vers l'hôtel en bus. Petit visite d'un magasin de
nourriture pour le repas du soir et hop, dodo.
C'est le moment de partir vers le nord : Santa Barbara, puis la
côte Ouest par la route numéro One.
Le chemin est agréable avec le passage par Malibu et ces grosses
maisons de stars, la mer calme avec ces surfeurs.
Nous arrêtons refaire le plein de gaz propane dans une station
service qui en a, plutôt rare. Le nombre de motard augmente
grandement depuis que nous sommes sur la route One, c'est le lieu
de balade préféré des Aigles Angels et cela ravie tout le monde.
Sylvie conduit aussi des grosses motos.
Arrêt sur le ponton de Santa Barbara, un lieu sympathique avec
restaurant, voiture et pêcheur.
Le temps est gris sur Santa Baraba.
Une pizzeria dans un phare avec mini-musée nous accueille
gentiment à la sortie du ponton.
Elle n'est pas belle ma lampe de chevet ? (Dans le restaurant).
Nous reprenons la route pour trouver un hôtel sur la côte. Nous
trouvons enfin un coin sympathique avec une multitude d'hôtel
plutôt chère le long de la mer avec un seul restaurant, pas de
concurrence ici. Je gare le RV sans problème devant l'hôtel
choisi. Après un pique-nique, nous passerons une bonne nuit de
repos.
18°C, la température descend régulièrement depuis que nous roulons vers le nord. Nous allons continuer sur la route numéro One qui court près de la mer et passe dans un parc. Nous nous arrêterons pour voir des éléphants de mer et autres mammifères aquatiques. Nous en voyons un ou deux dans l'eau, un peu loin, c'est bien mais trop loin. J'avance sur le sentier et découvre le bon site.
Comment ce n'est pas un éléphant de mer !
Et là, c'est bien des éléphants de mer, non !
Voilà de quoi satisfaire tout appareil photo qui se respecte.
Bon d'accord, voilà la vrai photo. Ils ne sont pas mignons ces
petits bébés qui paraissent !
Plus d'une centaine de bêtes se prélassent sur le sable, des gros
et des très gros à moins de dix mètres ! C'est magnifique, les
appareils photos chauffent sous le soleil. Voilà un bon endroit ou
la nature reste privilégiée, la mer cool et les animaux heureux du
site.
C'est bien l'heure de la sieste où je ne m'y connais pas !
Nous reprenons la route avec de belles images dans la tête. Nous
visiterons un autre lieu magnifique près de Monterrey où la nature
reste préservé de l'homme. Une colonie de phoque arpente les îles
rocheuses proche de la cote. C'est encore un beau paysage sauvage
avec ces sentiers balisés pour le respect du site.
L'érosion naturelle et les couches géologiques à nues.
Les phoques sont trop loin sur les petites îles avec un temps
breton, pas de belle photo. Seul la roche s'exprime assez bien
avec ses différentes couches d'alluvions accumuler pendant des
millions d'années.
La route continue vers San Francisco, toujours sur la n° One.
Monter, descente longue et sinueuse, remonter ... un beau parcourt
pas toujours facile à faire. Le niveau d'essence chute et nous
devons trouver une station service. Nous en avons rencontré qu'une
seule à des prix prohibitifs, que dire exorbitant. Heureusement,
la civilisation commence à revenir et je me jette sur la première
à gauche. 6$ le gallon d'essence, c'est très chère par rapport au
prix normal de 4$. Je calcule au plus juste pour arriver à la
ville de Monterrey et prends 20$ soit 5 gallons. Cela suffira pour
refaire le plein dans la ville suivante.
Sur la route, nous faisons un petit détour vers une veille Mission
d'Évangélisation des autochtones indiens. Un monastère typique de
l'époque, carré, grand avec des serviteurs indiens...
L'entrée de la Mission sous le ciel menacent.
La grande court carré et une belle cloche d'époque.
Une vielle pierre de meule à grain.
Nous sortons de la route de montagne pour une voie rapide qui
s'éloigne doucement de la mer. Essence. Un passage lent sans
explication sur une route à seulement deux voies, une heure pour
faire vingt-cinq kilomètres, très étrange ici !
La voie rapide suivante nous conduira directement à l'hôtel
réservé de San Francisco.
La suite dans le chapitre suivant pour réduire la taille de
celui-ci.
Bonne continuation et à très bientôt, voir le Chapitre 60.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.