Autres sites de vol...

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Position : 33°49' N - 116°57' W

1 avril 2013 - SobobaDC3

Bonjour à tous.
J'espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyé pendant ce mois d'avril.
Ici la vie suis son cours avec une balade vers le Lake Elsinore et deux sites de vols.
Mais avant, une très bonne nouvelle, je suis titulaire du niveau "P3", je suis maintenant autonome pour voler sur pratiquement tous les sites des USA, génial !

Je commence ma visite par l'aérodrome d'Hemet, la ville voisine de San Jacinto. Il parait que l'on peut faire du planeur et ma foi, cela me dirait bien de revoler sur ces super engins de rêve.
Arriver sur le parking, je suis un peu surpris par l'absence de pub d'aéro-club, seul un bar-restaurant semble accueillir de la vie.


Sur la piste, il y a deux vieux avions typique du bon temps où l'administration était cool, les DC3.
















Il y a bien un moto-planeur mais le proprio n'est pas présent, tant pis.




























Une majorité d'avion couche dehors dans le semi-désert.

La montagne Soboba se trouve derrière la colline.



























Je poursuis ma balade vers la ville de Winchester toute proche, une colline accueille des antennes de radio-diffusion et dessous (surface blanche), un site d'envole.

























Une belle zone d'atterrissage un peu sauvage (décharge).


























Le vent est trop fort pour la tester, dommage !
Le décollage est sur la droite sur cette photo.
































La végétation est plutôt sèche et épineuse dans le coin.















Je poursuis toujours ma balade vers le Lake Elsinore où se trouve un autre site de parapente. La route est belle dans cette région remplie de collines diverses. J'arrive enfin en vue du lac accolé à la montagne longue et haute. Je cherche la zone d'atterrissage, rien n'est organisé ici et je ne vois personne, tant pis !
Je me balade dans le coin et me débarras des éléments en trop du RV chez le troqueur du coin : une télévision lecteur DVD à tube cathodique, une CB, les antennes qui vont avec, la rampe fluo de trente Watt remplacé par des LED de deux Watt. Cela me fait un petit peu d'argent et surtout de la place. Je m'arrête dans une rue calme pour dormir et reprendrais la route demain.
Je me balade encore et trouve un parc le long du lac. Ici, pas de passage le long de l'eau, tout est privé jusque dans l'eau, impossible de voir le bord du lac si une rue ou un parc public n'est pas ouvert pour ! Et il n'y en a pas des masses, bien sûr !
Je m’arrête donc dans ce parc et vais admirer la surface plane aérée d'un bon vent d'Est. Le parc est trop petit pour faire du gonflage alors, je vais aller manger, na !
Juste avant de partir, je retourne voir le lac et j'admire un planeur remorqué par un avion ! Intéressant, ils viennent de décoller de l'Ouest. Je change de direction pour localiser le terrain qui n'est pas sur la carte de mon GPS. J'y arrive assez facilement dans le plat pays qui entour le lac.













Je cherche l'entrée pour voir les planeurs, il n'y en a qu'une pour les parachutistes.
J'entre et pose mon RV près du grillage en vue de la piste sur le site des paras.














Je vois bien les planeurs, mais ne sais pas encore comment m'y rendre.
Je trouve enfin le passage bien caché et vais discuter dans l'aéro-club.
Des pilotes sympathiques me reçoivent, les prix sont raisonnable pour les planeurs assez vieux dans l'ensemble. Un seul planeur moderne est visible, les six autres sont enfermés dans des mini-hangars rustiques et appartiennent à des privés.
Je suis déçu, il n'y a pas de vol en semaine en plus. Je repars voir les parachutistes qui ont une très belle base, comparer au planeur qui font vraiment pitiez.
Je regarde les prix pour un saut, là c'est exorbitant pour moi. Cela fonctionne bien par contre, plus de six vols à pleine charge pour l'avion ce jour, pas de problème pour eux, l'activité est fleurissante.


Je vais manger et allume l'ordinateur, le Wifi fonctionne et je suis heureux. Je vais passer la journée et la nuit ici avant de repartir vers Soboba pour voler. J'en profite pour faire des photos dès que j'entends l'avion se mettre en route. Je retrouve même l'un des base-jumpeur qui a sauté sur "Soboba", il s'entraîne ici. Voici un petit exemple de vol :
















Une combinaison de vol comme les base-jumpeurs.






























Un tandem en parachute.































Et l'atterrissage plus rapide qu'un parapente dans le vent plutôt fort visible sur la grosse manche à air.





























L'avion rapide et bruyant avec son turboréacteur, il emporte jusqu'à huit parachutistes à chaque vol.



























Les ailes volantes de retour après un beau vol.




























La pose sympathique. Ce sont des modèles de petite taille par rapport à celle qui ont volés sur Soboba.





























Contrairement au parapente, il y a beaucoup plus de fille ici !






























Dernier appel pour l'embarquement immédiat du vol Air Lake Elsinore à destination du ciel...

















Retour à Soboba pour un beau vol avant de repartir vers d'autres sites, lundi matin (photo Jérôme).

Une belle convergence de passage sur le site. Je suis monté à 1830 m ce jour, mon record personnel. Remarquez les antennes toutes petites sur la gauche. Je me suis bien amusé et bien atterris vers l'est alors que le vent était d'ouest en hauteur, chercher l'erreur.
Lundi, il pleut et je vais en profiter pour faire les courses et laver le linge, la vie s'organise ainsi.
Le lendemain, je vais enfin voir le site tant venté « Torrey Pines » qui se trouve près de San Diego, sur la côte ouest en face de l'océan Pacifique.




C'est un site situé à cent mètre d'altitude sur une belle falaise qui permet de s'amuser dès que le vent créé par l'échauffement du sol amorce la pompe en plus du vent du large. C'est ce qu'on appelle en jargon météorologiste : un vent de mer. Grasse à celui-ci nous pouvons, les parapentes et deltas, voler des heures sur les six kilomètres de distance autorisée.
Auparavant, c'était plus long avec deux kilomètres de plus vers le nord raboté par l'administration.
L'un des grands intérêt du site, c'est que le vent est assez régulier et stable. De ce fait, le gonflage est facilité, par contre le vent est bien plus fort et le contrôle de la voile devient plus technique. J'ai passé les deux premiers jours à faire du gonflage pour bien maîtriser cette technique fort utile lors des décollages. Maintenant, je peux tenir ma voile de face comme de dos pendants des dizaines de minutes si nécessaire, génial ! Note historique : c'est ici que Charles Lindbergh a effectué ses premiers vols en planeur.
















L'abri bleu des voiles quand on ne vole pas.































La voile au sol, prête à monter.































La voile monte dans le vent.






























Retournement et contrôle, facile non ?





























La même chose pour un tandem.






























En vol sous le ciel bleu sans nuage de la Californie et sa douce température de 22°C.






























Un posé en douceur avec une aide dans le vent plutôt fort ce jour.




























Celui-ci ne gêne pas particulièrement les pélicans qui croisent dans la région.
Eux aussi profitent de la falaise pour planer.




























Le vent étant un peu trop fort, seule les tandems peuvent voler sans se faire reculer.















Un nouvel ami, Matéo, me propose d'aller avec lui sur un autre site nommé : Little Black. Une colline devant une belle montagne avec une aire d'atterrissage en bas et une monter de cent-dix à pied facile et pas trop longue. Quand nous arrivons sur site, deux parapentes volent et un troisième s'amuse à gonfler à mi-pente. Nous sortons notre matériel et discutons un moment avec une charmante demoiselle pilote émérite du coin. Matéo m'explique le site et la manière de l'exploiter, je suis impatient de le tester. Nous montons vers le décollage à une centaine de mètre plus haut. C'est sympathique avec de la moquette sur le sol et des grosses roches arrondis qui peuvent éventuellement gêner. Matéo s'équipe et décolle comme une fleure sans effort dans le vent de douze à quinze kilomètres par heure. C'est juste un peu fort pour moi, je me prépare et gonfle ma voile, elle m'emporte gentiment sur un arbuste, mince ! La gentille demoiselle m'aide à récupérer mon aile et je recommence en appliquant à la lettre ce que j'ai appris à Torrey Pines. Cette fois, c'est bon, gonflage, retournement et tenue de la voile qui bouge un peu de gauche à droite et vis et versa. J'avance de quelques pas et décolle enfin, super ! Je vais passer quarante minutes à m'amuser sur cette colline qui permet, si le vent n'était pas si fort, de monter sur la montagne juste derrière et de passer un très bon moment ici. Je rase la végétation de la colline de quelques dizaines de centimètre avec un très bon contrôle de mon aile, fantastique ! Je suis heureux de voler sur ce site et nous sommes cinq qui tournons sur l'espace suffisant pour bien en profiter. L'atterrissage est facile, il y a de la place et l'herbe est accueillante, pas de soucis ici. Nous sommes tous joyeux de ce vol très agréable.

Retour vers Torrey Pines ou mon RV m'attend. Entre-temps, nous nous sommes arrêté acheter des bières Belges pour arroser le vol devant le couché de soleil magnifique dans l'océan calme. Une très belle journée de vol. Une image de rêve pour certain...
Des photos de la falaise pour avoir une idée plus précise du site de Torrey Pines.
















La vue vers le sud et le ponton, limite naturel, après il n'y a plus de thermique ni de cote assez haute pour tenir en vol.






























Vue sur le nord, la pointe est la limite de vol, dommage !




























L'autre activité du site est ?

































La falaise vue de la plage vers le nord.














Pour conclure ce résumé, j'en suis à soixante-dix heures pour cent-dix-neuf vols, pas mal en trois mois et demi.



À très bientôt et que le ciel ne vous tombe pas sur la tête, par Toutatis ! Voir le Chapitre 57.

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