Paramoteur ?

Chapitre Précédent Retour à l'Index Chapitre Suivant

Position : 33°49' N - 116°57' W

9 février 2013 - Soboba Soaring

Bonjour à tous.
Le temps est tout indiqué pour rédiger mon troisième résumé, il pleut !
Il se divise en deux parties : la première concerne la visite d'un rassemblement de Paramoteur à "Salton City", une ville toute proche d'un lac à plus de cinquante mètres sous le niveau de la mer. La deuxième partie, c'est enfin des photos de moi en vol, oui en vol, merci mille fois Jérôme.


Les conditions météos ne sont pas bonnes pour voler. Je pars avec mon RV vers une ville située à cent soixante kilomètres à l'Est qui accueille un rassemblement de paramoteur. Je vais passer dans la vallée du vent...











Arrêt pour faire de l'essence, entre deux grandes montagnes.

La route est très simple, suivre l'autoroute « A10 » sur cent-vingt kilomètres puis une route secondaire sur le reste du parcours. Il y a de la circulation ce samedi : camions, RV's, 4x4, gros bolide...















La vallée du vent et ces milliers d'éoliennes sur des kilomètres.

Je commence par voir une éolienne, puis une seconde et c'est le délire, des centaines sont visibles après un virage, incroyable !
Je prends l'appareil photo pour vous faire voir cela.








Il y a de tout, des anciennes qui fonctionnent encore, des très récentes...

En continuant ma route, je remarque aussi des surfaces de panneau solaire et même trois fours solaires...








Les panneaux solaires sont au premier plan, les trois fours plus loin.

Voilà une bonne façon de faire de l'énergie sans utiliser la moindre goûte de pétrole et ça fonctionne plutôt très bien ici.
Je passe la commune de "Palm Spring" à la sortie de cette belle vallée technologique, le soleil sort des nuages. Le temps change, je suis dans le désert du Mojave.



Je roule deux heures, bifurque vers la droite, m'approche de la ville tant convoitée. Rien à l'horizon, seul les chaînes de montagne m’entoure dans cette large vallée. Je passe un pont qui surmonte un lit à sec où les traces laissées par les quads et autres engins de folies sont bien visibles. Je vois les premières eaux du lac. Je suis bien sur la bonne voie, le GPS me le confirme !

J'arrive enfin à ma destination. J'ai bien vue un paramoteur au loin, mais j'étais encore trop éloigné pour situer le lieu du rassemblement. J'espère que le fléchage est bon...
J'avance dans la ville où les maisons sont espacés d'au moins cent, voir deux cents mètres. Il ne se marche pas sur les pieds, ici.
Je tourne à la recherche d'un panneau, rien ! Je m'arrête près d'un camping et questionne le préposé, il ne sait pas où est le rassemblement. Il a bien vue des engins volants, mais cela ne l'intéresse pas.
Je repars vers la berge du lac où je distingue enfin trois appareils en vol, ouf ! Je me dirige vers le point supposé d'atterrissage, à côté d'un parc de stationnement pour RV. Aucune pancarte ! Deux autres véhicules cherche l'entrée. Je suis une voiture sur un chemin de terre peu propice, elle me conduira sur l'aire de décollage, super !








Ma première photo, un paramoteur à quatre roues !

Je m'arrête derrière un ensemble de RV et sors voir ce rassemblement non signalé. Je contourne un RV et découvre l'aire de jeu, super !
Une centaine de paramoteur, peut être plus... Je commence ma visite ; il y a des stands où du matériel est présenté, des gens qui discutent, de l'activité sur l'aire de décollage, une sono qui diffuse du rock... L'ambiance est très bonne. Je prends des photos, pleins de photo. Je vous propose d'en voir quelques-unes...




















Équipement, il faut mettre les vingt-cinq kilogrammes de l'engin sur les épaules...
























Un représentant des produits Fr, oui, oui. Le Top 80 est toujours bien présents.
























Ulm trois axes et Ulm à voile souple en l'aire dans un ciel bleu sans nuage.































Il y a de l'humour dans ces niveaux...































Séance de gonflage : ici une compétition d'une cinquantaine de voile en l'aire, magnifique !























Les deux finalistes qui se chamaillent amicalement !
























Un model un peu ancien d'un Québécois, il voudrait bien avoir les dernières versions en carbone...



























L'oiseau jaune est électrique, le silence est presque parfait, l'hélice est encore trop bruyante.



















Une petite vue du site avec mon RV sur la gauche et le lac au fond.














Ils se bousculent pour décoller... Le temps est magnifique.


























Une production locale efficace devant l'aire d'atterrissage.












































































































On voit de tout, même des chauves souris.






























Il y a aussi des ailes deltas (3), c'est éclectique et un parachutiste...


























Le soir arrive et les engins rejoignent le sol dans un balai d'aile vrombissante.
























Les spectateurs sont aussi les acteurs, ils attendent juste le bon moment pour voler.





























Un quad volant ?























Une autre façon de voler ?



Évidemment, le quad est un outil de transport entre les caravanes et autres RV, le site de décollage et d'atterrissage plus ou moins proche.






















Les six batteries de l'ULM électrique en charge sur un groupe électrogène, malheureusement !































L'engin en vol, le silence est presque parfait !
































Un ovni ? Non, un petit drone équipé d'une caméra, super !













C'est l'heure de ranger, vivement le prochain vol...


J'espère que vous avez aimé ce petit reportage photo.


Je suis resté la nuit et dès les premiers rayons du soleil, un drôle de bruit m'a réveillé.
Déjà, une colonie de paramoteur s'égaillent vers des canyons aux pieds de la grande montagne, distante d'une dizaine de kilomètre.
Parmi eux, quatre Français venus pour quinze jours de vol dans la région et un très sympathique Québécois, Luc avec qui je discute un bon moment.
Ils sont heureux de leurs vols et ronronnent de plaisir.
Que voulez-vous, c'est toujours une joie de voler.



Après un petit moment sur place, je prends la route du retour vers San Jacinto et le site de "Soboba Soaring" où mon home roulant reprendra sa place.

Dimanche 17 février, Soboba

Le soleil est au rendez-vous comme toute la semaine. La seule vraie différence, c'est le vent enfin dans le bon sens, ouf ! Cela fait dix jours que je n'ai pas volé, trop long pour moi. Nous avons 75% de chance de faire un bon vol selon les sites météos.

Il est 14h, nous montons sur le décollage, déjà deux parapentes sont en l'aire et profitent du bon vent qui pousse les thermiques sur la montagne. Jérôme décolle et disparaît dans les aires. Un pilote gonfle devant moi mais le vent change et il renonce au décollage, c'est habituel. Je suis prêt, pas le vent. J'attends mais sens la pression de l'autre pilote. Je décolle avec un vent faible, le cycle thermique n'est pas établie et je descends directe sur l'aire d'atterrissage, c'est un plouf. Je remonte immédiatement pour refaire une tentative. Me voilà prêt, je décolle et ça monte tout de suite, ah enfin ! Je suis en vol pour un bon moment.
Nous sommes dix qui volons sur l'ensemble du site, plus de cinq kilomètres de longueur exploitable, encore plus pour les meilleurs. Je suis heureux, je suis un parapente puis un autre. Il fait un peu frais mais je suis bien couvert, plus de problème de froid. Je monte à 1465m d'altitude, mon nouveau record personnel.
Que dire, c'est merveilleux.
Je m'approche de Jérôme qui m'annonce avoir son appareil photo, super ! Voici les plus belles :













Votre serviteur en vol, en bas le site de "Soboba Soaring" et mon petit RV.



D'accord, c'est petit, voyons la suite...

























Belle montagne, n'est-il pas ?





























La voile est orange, le soleil la teinte un peu plus en rouge, ce qui ne me déplaît pas.























Nous sommes sur un site fantastique : montagnes, lac, plaine...



























Juste devant moi au pied de la montagne, c'est le casino Indien de Soboba (en blanc).

























Nous sommes quatre parapentes sur cette photo, plus le photographe Jérôme, bien sûr.



























En bas de la montagne (les petits lacs) se trouve l'église de scientologie !



























Gros plan de dos, je suis alaise à une bonne altitude.































Un coucou au photographe, merci Jérôme, super !

























On voit bien les antennes du sommet, un bon reperd de loin.














Une dernière pour la route, la vie est belle quand même !
Une heure cinquante-trois plus tard, je touche le sol avec un énorme sourire. Je suis bien content de cette journée.
Me voilà avec trente vols et presque neuf heures de vol.
Le lendemain, les conditions météos sont moins bonnes. Nous sommes trois à tenter de voler sous un soleil légèrement voilé, ce qui diminue les chances de thermique.
Le premier pilote décolle (voile verte) et monte doucement, il vient de passer son "P4", un chanceux ! Non, c'est juste l'aboutissement de longs vols et d'une maîtrise de l'engin parapente.
Je pars en seconde position pour un essai. On verra bien, bon décollage avec un vent favorable, monté douce mais régulière, recherche de la meilleure pente : sous la ligne à haute tension, c'est parfait. Je fais des huit et grimpe lentement mais sûrement.


Je vois la voile verte sous moi, bizarre. La voile rouge décolle, je suis déjà à plus de mille mètres d'altitude et monte encore.
Mes amis n'arrivent pas à monter. Je me retrouve seul sur la montagne qui semble favorable à ma présence. Je monte à 1403m, maximum du jour. Pas facile de tenir à cette hauteur, les "pompes" sont faibles et je serpente entre le relief pour rester en l'aire au moins une heure, si possible. Je suis bien, la température est de 14°C pour 21°C au sol. Je me balade sur les sommets, regarde le paysage au loin sur 360°, fantastique. Je suis à la limite de la couche d'inversion, c'est beau. Le soleil me réchauffe quand je pointe mes jambes dans sa direction, c'est aussi la direction du vent.
Après une heure, je décide de descendre doucement, vol au-dessus des habitations à plus de 800m. Beaux virages, 360° d'un côté puis de l'autre. Un peu plus incliné, c'est facile. Il me faudra dix-huit minutes pour toucher le sol. Le vent est plutôt faible à l'atterrissage, je pense être à la bonne hauteur pour atterrir normalement. Ce jour, pas de gradient de vent, je plane comme un malade et j'efface la piste presque jusqu'au bout. Il y a encore de la place derrière, c'est bon pour moi. Je me pose en douceur avant la fin. Je suis heureux de ce très beau vol pas si facile.

19 février, Soboba

Il pleut ! La météo prévoit de la neige en dessous de sept cents mètres pour cette nuit. J'espère faire de belle photo demain. J'ai encore assez de gaz pour le chauffage, heureusement.
Un grand merci à Jérôme pour ces photos, cela vous permet de voir avec quoi je joue en ce moment.

À bientôt et profiter aussi de la vie. Voir le Chapitre 55.

Chapitre Précédent Retour en haut Chapitre Suivant

Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.