Voici la suite de mes aventures aériennes. Pour rappel, je suis à
côté de la petite ville de San Jacinto, Californie du Sud (USA),
sur le site de vol "Soboba Soaring", un nom indien qui veut dire :
Montagne, tout simplement.
Aujourd'hui, il pleut un peu, il fait froid avec juste 10°C, c'est
loin des bonnes température du Guatemala, c'est sûr. Bon, le
soleil vient juste d’apparaître par la fenêtre du RV où j'écris
ces lignes, ouf !
Que dire, le site est à quatre kilomètres du plus proche commerce
par la route, seulement trois kilomètres en coupant par un cours
d'eau asséché en ce moment. Il déborde lors de la fonte des glaces
sur les grandes montagnes environnantes, c'est un très beau
paysage soit dit en passant. Le Wal-Mart est à huit kilomètre,
c'est le "Carrefour" du coin.
Quand je dis petite ville, je me comprends, pour rappel : ici tout
est GRAND.
Une petite présentation du "Club House" en photo :
Photo prise au petit matin.
Deux conteneurs posés en "L" permet de contenir le matériel, la
cuisine, les deux quad's avec remorque et un peu de bricole.
Devant le conteneur principal se tient l'aire de pliage et le feu
de camps.
C'est ici que nous discutons avant et après les vols, conviviale
et utile, il fait un peu froid le soir.
Sur la droite, la montagne qui culmine à 1150m. Nous sommes à 424m
au-dessus du niveau de la mer, à plus de 100km de l'océan
Pacifique, près du désert du Mojav.
L'aire de pliage et un abris pour nous protéger du soleil.
Une nouvelle aire en herbe vient d'être ouverte juste devant pour
remplacer les tapis qui peluchent un peu.
Le célèbre feu de bois.
Voici le lieu de réunion préférer de tous.
J'ai pour la première fois coupé du bois avec une hache, ce n'est
pas aussi facile que dans les films ! En fait, le système du coin
en acier est bien plus efficace et moins dangereux.
Le haut du tas de bois est mon œuvre, si si je vous l'assure.
Je ne résiste pas à vous montrer les détails.
Le matin de bonheur, un petit feu pour se réchauffer avant le
lever du soleil. Dès que celui-ci se présente, la température
monte très vite du proche de 0° à 20°C en moins de deux heures !
Nous sommes dans une zone semi-désertique pour rappel.
La cuisine équipée : barbecue, cuisinière et frigo (au gaz) pour
les bières.
Le coin serait très confortable si la température était un poil
plus élevé le soir, mais on ne peut pas tout avoir.
Justement, un orage de grêle tombe en ce moment, c'est la vie.
Mon équipement de vol au complet est dans le sac.
Bon parlons un peu de ma modeste personne, me voici prêt à voler
où presque.
Dans le sac, il y a une belle voile Nova Ion 2 Médium, une
sellette Woody Valley Velvet 2 large équipé de son parachute de
secours, un WinSos Lite médium, un casque, un cockpit qui contient
la radio et le Gps-Vario bien utile.
Tout équipé, je pèse 98 kg en vol. Le sac pèse, quant à lui, 17
kg. Je vous laisses calculer mon poids et encore j'ai un peu
maigri à vivre au grand aire.
Un homme heureux avec son gros sac.
La voile est livré avec un sac, mais le tout ne rentre pas dedans,
il manque cinq centimètres pour pouvoir fermer le sac, dommage !
Je l'ai vendu sur Ebay sans problème.
Un petit test de réglage bien sympa.
La poignée rouge sur la droite de la sellette permet de libérer le
parachute de secours. Une option obligation dès que l'altitude
pour l'ouvrir le permet, environ cent mètres.
La sellette est un peu grosse dessous et derrière à cause de la
mousse de protection de dix-sept centimètres d'épaisseur. Elle a
pour but d'amortir une éventuelle chute à basse hauteur. Chose qui
malheureusement arrive de temps en temps.
Ouverture du cockpit de vol.
Un autre angle de vue.
Assez parler de moi, quoique j'aime bien cela !
Pour le moment, pas de photo en vol, j'attends toujours les vidéos
des amis...
Le sac de 17 kg avec tout dedans, sauf moi bien sûr.
Pour l'activité parapente, avec ce matériel, je peux voler partout
en sécurité, c'est l'essentiel, non ?
J'ai fait dix vols avec et je suis vraiment comptant de mon choix.
J'en suis maintenant à vingt-huit vols et sept heures dans les
aires.
Avec le passage du vingt-cinquième vol, j'ai changé de niveau : je
suis officiellement "P2" qui correspond ici à "Novice".
Encore soixante-deux vols et un minimum de vingt heures en solo
pour acquérir de l'expérience et passer au niveau "P3" afin d'être
autonome pour voler en sécurité.
J'ai le temps pour cela et je profite de chaque moment.
En parlant de sécurité, le 27 janvier dernier alors que je faisais
trois magnifiques vols d'une demi-heure chacun à cause du froid.
Lean, un pilote "P4" et instructeur c'est planté dans la montagne
à deux kilomètres de la base. Un retors (vent qui tourbillonne
fortement) a fermé sa voile le précipitant sur une zone rocheuse
une dizaine de mètres plus bas. Résultat : un bras et hanches
cassées, mais pas de liaison à la colonne vertébrale bien protégée
par la sellette, heureusement. Comme quoi, même un instructeur
peut avoir des problèmes. C'est comme en plongée sous-marine, il
faut impérativement respecter les règles pour garantir sa sécurité
et bien connaître la région de vol.
Pour vous prouvez que c'est un sport sympa, hier, j'ai fait
un très beau vol de 1 h 53 en passant la limite des mille trois
cents mètres d'altitude sans avoir le moindre problème, si ce
n'est de pouvoir descendre tellement c'était bien.
Je me suis amusé à faire des "grandes oreilles" pour éviter de
passer la nuit dans le ciel.
Les "grandes oreilles" se pratique en tirant sur les lignes avant
du parapente, celle se trouvant vers l'extérieur de l'aile. Cela
replie les extrémités vers l'arrière assurant un plus grand taux
de chute.
Il faut savoir qu'un parapente chute perpétuellement à environ 1,2
m/s.
On utilise les thermiques ou la pente d'un relief pour monter,
tout en descendant dans cette masse d'aire. Si la masse monte plus
vite que notre taux de chute, nous montons avec elle, c'est le
but.
Le soir, il faut redescendre et si la masse d'aire ne veut pas, il
faut ruser : soit en s'éloignant de la source d'ascension (ici la
montagne), soit en augmentant artificiellement le taux de chute.
Les "grandes oreilles" sont un moyen simple de descendre plus
vite, il y en a d'autre...
Les "grandes oreilles" en action, les bouts d'aile sont bien
repliés (ce n'est pas moi, hélas).
Ce sera tout pour cette fois au niveau parapente.
Dernière nouvelle, j'ai acheté un vélo pour me balader plus
rapidement et facilement au cybercafé (MacDo).
Je suis aller au Wal-Mart du coin pour faire cette acquisition.
Je localise dans le lot le vélo qui correspond à mes besoins, pas
trop chère à 138$. Arrivé à la caisse, il est en promotion car
légèrement usagé, un retour en magasin. 50$ de remise. J'ai un
vélo quasi neuf pour 65$ plus la TVA à 8% seulement, Incroyable !
Suspension avant et arrière, vingt et une vitesses, béquille
latérale, roue de vingt-six pousses.
J'ai ajouté un compteur et un confort de selle pour éviter d'avoir
trop mal aux fesses.
Me voilà prêt pour visiter plus en profondeur la région. Heu... La
ville est déjà hyper grande à faire.
La bête sur son support.
Pour finir, un petit coup de groupe électrogène, car le soleil se
fait rare et la batterie de service, trop petite, à du mal à
assurer le courant pour l'ordinateur et mon grand écran de vingt
pousses.
Énergie : un générateur de neuf cents Watt et un panneau solaire
de cent Watt.
Je comptais placer le panneau solaire, qui est prêt, sur le toit,
mais la pluie a un peu refroidi mes ardeurs de bricoleur. Tant
pis, se sera pour demain...
Je vais vous laissez maintenant, c'est l'heure de manger. À
bientôt pour d'autres nouvelles.
Jean-Nono qui attends avec impatience le soleil. Bises à tous.
A bientôt sur le Chapitre 54.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.