L'entrée officielle au US est faite, d'abord au téléphone puis
sur place. J'ai lavé le linge, fait le plein d'eau, visité un peu
la ville de Fort Lauderdale, à pied puis en vélo, la plage est
bien rempli, le temps est au beau.
C'est la fin de semaine, les gents sont souriants et de très
bonnes humeurs, cela fait plaisir à voir.
Je dois partir vers le Nord pour retrouver les P'Titi Bout
qui reviennent de France.
Je pars de bonne heure par la mer pour gagner du temps avec les
ponts, il y a beaucoup sur ce trajet par les Waterways.
Les conditions météos étant bonnes, je sors en mer et navigue par
vent portant vers le Nord. J'avance bien, le bateau est stable,
puis le vent change doucement de direction, Sud, Sud Ouest, Ouest,
puis Nord Ouest, la mer commence à se lever, cela n'était pas
prévu par le météo !
Il me reste un peu moins de quatorze milles à faire.
J'allume le moteur, rien ! Pas d'énergie électrique ! Je descends
dans le bateau et ... j'ai les pieds dans l'eau ! Le circuit
électrique du moteur est noyé dans l'eau de mer, un petit
bricolage rapide et le moteur est enfin mit en route. Le vent est
Nord maintenant dans l'axe du bateau, je roule le génois et
j'installe une pompe électrique de secours dans la cale moteur qui
se vide doucement, je surveille la navigation et le niveau de
l'eau dans le bateau... il baisse, la cale moteur est vide, c'est
le tour des fonds qui se vide enfin, je cherche l'entrée d'eau,
rien ! Pas de trou, les vannes sont en états et fonctionnent bien,
je ne vois rien d'anormal, d'où vient cette eau ?
Je finis la navigation au moteur, entre dans l'Inlet de West Palm
Beach, l'entrée entre la mer et les Waterways, pose l'ancre dans
quatre mètres de fond et je termine d'éponger les fonds, ils sont
propres au bour de cinq heures, ouf ! Je suis fatigué, un petit
repas et au lit.
Après une bonne nuit de sommeil et un peu de réflexion, je pense
l'eau est entré par le tuyau de vidange de la pompe de cale, avec
la mer de l'arrière cela a due faire un système de vase
communicant en aspirant l'eau de mer, pas loin de quatre litres
tout de même avant que je m'en aperçoive. Je vais mettre la sortie
d'eau en hauteur, car elle est à côté de l'échappement beaucoup
trop basse !
Bon, tout est entrée dans l'ordre, je viens de finir de recâbler
le moteur pour avoir de nouveau ma commande extérieur et
intérieur, plus pratique.
Le pont de Saint Augustine est toujours en construction.
Je reprends ma remonter vers le Nord, les conditions météos sont
moyennes avec du vent de Nord, je continue par les Warterways pour
avancer plus vite, je passe par Palm Beach, Cocoa, Cap Canaveral,
Titusville, Saint Simon, Saint Augustine, Thuderbolt, Savannah,
Charleston où j'attends Taoumé. Ils ont pris du retard en raison
des conditions météos et son fort vent de Nord.
J'avance jusqu'à Georgetown, ce n'est pas un port d'entrée pour
Taoumé, alors je continue jusqu'à Beaufort un port d'entrée avec
un site protégé du vent.
J'ai enfin un message de Taoumé par la VHF, il arrive, nous sous
saluons et direction l'avitaillement pour refaire un plein de
'bonne' nourriture...
Le départ pour Norfolk se fait, une belle balade pour un arrêt
vers 19h20 et trente-huit milles de couvert. Nous avancerons bien
jusqu'au abord de Norfolk où le brouillard et les barges nous
retarderons un bon moment, nous ferons vingt-cinq milles en dix
heures pour arriver à Norfolk.
Mouillage à Norfolk pour la nuit, départ pour Deltaville ou nous
retrouvons les P'tit Bout II à l'eau avec un bateau tout beau,
tout propre.
C'est t'y pas beau un bateau en carbone !
En faisant le ménage, je découvre que le haut de la barre est
bizarre... Je découvre que la jonction barre franche/tube du
gouvernail est en mauvais état, c'est peu dire, plan et réparation
à Deltaville, ils ne savent pas respecter un plan mais cela ira.
Nous partons tout les trois vers Annapolis par vent moyen et gros
orage nous mouille sur la fin du parcours.
Nous allons visiter la ville de Baltimore en passant sous le seul
pont de la Chesapeake.
Baltimore est une grande ville de la cote Est où le quartier
historique est tout neuf, c'est comme cela les US !
Les trois voiliers au mouillage devant une des marinas (hors de
prix) sur un fond qui ne tient pas trop !
Au retour, plus de balade !!!
Il était en train de dériver, l'ancre ayant dérapé, il a été
déplacé sur le ponton du club de voile par les Cost Guard !
Quand je vous disais que cela ne tenait pas bien !
Le port est un mélange de quai pour cargos et de marina pour la
plaisance, il faut donc faire attention où l'on se met.
Ceci étant, ont trouve aussi de drôle de personne faisant du
surplace à vélo, n'est-il pas Claude !
Sur le bout du chenal d'entrée, il se trouve un grand musée
maritime avec bateau phare, ici le Chesapeake, un sous-marin, un
trois mâts, et quelques autres unités répartis dans l'endroit. La
vocation maritime de la ville est donc bien marqué, même si la mer
est à plus de cent milles de distance !
L'une des rues de cette belle ville, avec arbres, voitures et
maisons de briques rouges typiques.
L'hôtel de ville, où City Hall, une petite copie du Capitole de la
Capitale. Les tours autours ne sont pas très grandes, elles
restent raisonnables par rapport à New York !
Le vieux quartier regroupe les commerces et restaurant, avec sur
la rue principale une colonne surmonté de la statut de Georges
Washington qui fut le premier président des treize états de
l'union de l'époque.
Pour finir sur Baltimore, près du port et des musées, il y a
l'ancienne usine d'électricité d'Edison, placé près de l'eau et au
centre ville pour faciliter la distribution de lé fée électrique,
il utilisait du courant continue pour alimenter l'éclairage public
et les foyers. Le problème principal du courant continue, il ne
peux pas être transporté sur de grandes distances contrairement au
courant alternatif de Telsa. À l'époque c'était "la guerre
ouverte" entre Thomas Edison et Nikola Tesla inventeur de génie
qui proposait de mettre les centrales électriques hors des villes
avec son courant alternatif !
Maintenant, la centrale électrique a été transformé en centre
commerciale, avec un Hard Rock Café et ça célèbre guitare.
La journée c'est bien passé, nous rentrons au bateau et changeons
de mouillage pour cause de mauvaise tenu.
Nous ferons une dizaine de mille pour nous mettre à l'abri du vent
qui s'est levé, nous sommes dans un coin industriel bien protégé
mais pas très beau.
Poursuite de la remonter de la baie de Chesapeake jusqu'au bout
pour prendre le canal qui nous mène dans la Delaware river.
Le bout de la Chesapeake est enfin visible, nous nous approchons
de l'entrée du canal, long de vingt milles, où des cargos peuvent
se présenter, alors attention.
Le balisage est bien fait, pas de doute sur la route à suivre, les
ponds sont énormes à plus de trente mètres de haut, alors même
Taoumé passera s'en se poser de question. Nous avançons
tranquillement, un léger courant à contre nous ralentis un peu,
nous arrivons à la sortie du canal et décidons de passer la nuit
juste derrière la digue à droite, protéger du vent et de la houle
dans trois mètres d'eau. Au loin ce profile une centrale nucléaire
du New Jersey.
La nuit est tranquille, le lendemain, nous avons le vent pour
nous. Ils va nous pousser jusqu'à l'embouchure de la Delaware où
nous tournerons à gauche pour remonter le New Jersey jusqu'à ...
New York !
La remonter continue en mer, le long du New Jersey, arrêt le soir
dans des Inlets pas toujours facile d'entrée, le vent est plutôt
froid, mais le soleil nous réchauffe.
Après trois jours de navigation nous arrivons dans la baie de New
York, le plus grand port du monde en nombre de bateau de commerce
!
Nous passons à travers les chenaux balisés (pour gros tirant
d'eau) tout droit vers le pont de Verrazano Narrows, ici le pilier
Nord.
P'tit Bout II et Taoumé font la course avec un pétrolier qui
arrive vite !
Le vent est faible, le courant dans le bon sens, nous avançons
vers la mégalopole et au loin ce profile La ... Statue !
La statue de la Liberté très fière sur son promontoire.
Séance photo, P'tit Bout II, Taoumé et Balade passe devant la
célèbre fierté de New York, en face attend le Queen Elizaberth II.
Deux magnifiques réalisations qui viennent de France.
Nous voyons en grand, l'île de Manhattan et les immenses bâtiments
qui couvrent tout l'Est de l'île.
Une belle remonté de l’Hudson jusqu’à la 79ème rue où l'une des
rares marina avec bouée est présente, 30$ la nuit quant même, mais
c'est New York la grande pomme.
Nous passeront la nuit, puis repartons le lendemain, nous
visiterons New York au retour de Québec.
Nous repartons vers l'Est avec un courant favorable et faisons le
tour de l'île de Manhattan pour passer sur l'autre rive. Nous
contemplons cette immense ville posée sur une île et allons
tournée la pointe où se trouvaient les tours jumelles. Nous
passerons du côté des ponts qui relient l'île à l'aéroport J.F.K.
et l'île longue.
Les ponts ; Brooklyn, Manhattan et Williamsburg, le courant est
toujours favorable et pousse à plus de sept voir huit nœuds nos
petites embarquassions !
Devant le pont c'est l'hôtel de ville et le quartier chinois sur
la gauche.
L'Empire State Building (1933), au centre, est redevenue le plus
haut bâtiment de New York !
La tour Chrysler et sa pointe en écaille de poisson. Nous passons
au pied du bâtiment des Nations Unis (en blanc), passons entre
Manhathan et l'île Roosevelt sous le pont du Queens, puis
bifurquons à droite pour passer sous le pont Triborouth entre
l'île Wards et Long Island que nous longerons par l'intérieur.
Encore deux ponts à passer puis nous serons sortie de la ville de
New York, par la baie de Long Island, très calme.
Le courant diminue, nous continuons notre route vers le Nord
maintenant entre le continent et Long Island, la ville fait place
à des bords verdoyants et des petites maisons.
La grande ville rétrécie vite, mais reste visible encore un bon
bout de chemin.
Nous reviendrons la visiter en octobre, affaire à suivre !
Nous ne sommes plus très loin du Canada, nous devons passer par
Portland pour faire la sortie officielle des US.
Nous nous dirigerons vers Halifax au Canada en faisant plusieurs
arrêt dans le Maine.
La suite dans le Chapitre 50.
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