La sortie de l'eau du bateau c'est bien faite à Deltaville, les P'tit Bout sont rentrée en France, je me prépare à passer l'hiver aux Bahamas, aux chaud, car ici la température est vite descendu à 10°C, froid !
La plage arrière de Balade est maintenant équipé d'une surface
plate où je peux mettre les pieds sans glisser !
Plusieurs balade dans les sous bois et le bord de mer me fond
découvrir de belles choses...
Comme cette boite à lettre particulière !
A Hampton, je découvre enfin le petit sous marin de la Calypso qui
repose devant le musée local de la fondation Cousteau.
Un beau musée de l'air et de l'espace est aussi visitable tout
près.
Je prend la route du Sud, passe Norfolk, l'écluse, les ponts et à
Charleston, je fais ma sortie des USA pour les Bahamas, trois
cents trente milles plus au Sud pour atteindre Grand Bahamas.
C'est sans compter sur les petits problèmes !
Le haut du génois casse à hauteur de Savannah après cent onze
milles de route, je rentre dans la passe et répare à Thunderbolt,
monté au mât pour récupérer la drisse et réparation du génois avec
une nouvelle sangle.
je repars au moteur, le vent étant absent, la pompe d'eau de mer
se met à fuir, arrêt à Ponce Inlet après cent soixante-dix milles
de mer, réparation de la pompe.
Je repars, les conditions météos ne sont plus bonnes, arrêt à Fort
Pierce après cent treize milles de route.
Cette fois, je fais route sur Grand Bahamas et la ville de West
End, si si la fin de l'Ouest, c'est le point le plus Ouest des
Bahamas, quatre-vingt-cinq milles en vingt-deux heures à la
moyenne prodigieuse de 3,86 nœuds au moteur et grand voile au
travers avec le Golf Stream qui gêne un peu.
Je fais mon entrée dans les Bahamas, j'y resterais trois mois en
compagnie de Français et de Québécois une partie du temps.
C'est la préparation du réveillon de Noël sur l'île d'Eleuthéra,
une grande île de deux cent kilomètres de long !
Après une traversé un peu dur entre Grand Bahamas et Eleuthéra,
nous allons passer Noël à la Capitale de L'île, Gouverneur Harbor,
une petite ville au centre de l'île.
La température est très bien, 20°C le soir et 28°C la journée, un
bon endroit pour passer l'hiver au chaud avec une eau transparente
et de la pêche.
Bien sur, les fonds ne sont pas très loin et de temps en temps un
bateau se retrouve bloqué, un bout et l'on tire pour se sortir de
cette situation un peu embêtante (n'est-es pas Christian.)
Pas de mal, nous passons de bon moment et rigolons bien après.
Spanish Wells est l'une des rares ville où seul les "blanc" sont
présent en nombre, ils vivent ici tranquilles en ce baladant dans
des Golf-car électrique, très propre !
Comme celle-ci.
Ils gardent la nostalgie des vrais voitures et enferme les plaques
d'immatriculations derrière un grillage pour ne pas qu'elles
s'envolent !
La hauteur des îles est ridicule, c'est heu ... plat !
Quatre mètres au dessus de la marée haute, les fonds sont à trois
mètres en dessous de la marée basse, marée qui est d'environs
cinquante centimètres !!!
Une petite idée de la clarté de l'eau et de la profondeur, ici,
mon ombre et celle de balade sur le fond marin à trois mètres sous
la surface !
Mer belle, pas de vent et au moteur, on tourne !
Attention, des fois il y a un rocher ou une patate de corail. Le
résultat est visible ici, une épave.
La vie est tranquille, les plages totalement désertes, le vent
souffle, la mer est calme et la température reste correcte, ouf !
Le sable est rose couleur corail, un bon tableau pour fêter la
bonne année 2008.
Changement de mouillage en fonction de la direction du vent, le
wifi fonctionne à fond ici, pour une fois !
Le bâtiment rose c'est l'hôpital et en face c'est l'école avec une
montagne de Conche.
Et le petit village, cinquante maisons et quinze églises, chercher
l'erreur !
Un endroit appeler Window, la fenêtre sur cette étrange partie de
l'île qui la coupe presque en deux, le pont est à quinze mètres du
niveau de la mer et pourtant...
... il a pris une grosse vague qui là décalé de deux mètres d'un
coté seulement !
Le tuyau passait à l'extérieur du pont, maintenant il passe à
l'intérieur pour rejoindre son point d'origine sur la gauche de la
photo !
Nassau sous le soleil couchant ...
En arrivant à Biminis, je vois un spectacle désolant, un voilier
US arrivé de nuit à heurté le récit, du coup il a coulé !
Il sera retiré avec des gros ballons et rapatrier aux US à
quarante milles de là !
Les Biminis, dernière îles avant de nouveau les USA, rencontre de
Canadien en attente de beau temps pour traverser.
Les trois mois d'hiver sont passés très vite, entre la visite des îles, la plongée et les baignades, la pêche, l'informatique... C'est déjà l'heure de repasser dans un monde plus civilisé... où plus bruyant :-)
La navigation est facile, le vent pousse le bateau de l'arrière,
le courant porte, les cinquante-quatre milles entre Bimini et Fort
Lauderdale sont vite fait en dix heures.
Me revoilà sur le sol US pour quatre mois, le douanier ne voulant
pas de donner les six mois classique !
Maintenant, c'est la remonté vers Deltaville où est posé P'Tit
Bout II. Taoumé dans les Vierges US doivent me rejoindre
prochainement aussi.
La suite dans le Chapitre 49.
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