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Bonjour, le soleil se lève, il ne fait pas si chaud, la pluie
risque de tomber, c'est le jour de visiter le musée de l'Air et de
l'Espace du Smithsonian, l'un des plus réputés du monde, allons
voir.
Le
musée est situé sur le long du Mall Central au Sud, entre le
Capitole et le château Smithsonian, l'entrée se fait des deux
cotés Nord et Sud, après un passage entre des détecteurs de
métaux, nous pouvons visiter sans restriction, c'est gratuits et
ouvert de 10h à 17h, tout les jours, mais il faut éviter le week
end, beaucoup trop de monde.
Au commencement, il y avait les oiseaux qui volait sans
difficulté, en général, l'homme à toujours voulue les imiter. Déjà
Icare dans l'antiquité avait volé avec des ailes collées à la cire
par Dédale son père.
En 1500 Léonard de Vinci imagine l'hélice et le parachute, puis le
planeur et le principe de l'hélicoptère ... entre autres.
Après les premières chutes non contrôlées, le premier vol fut
effectué par un ballon à air chaud en novembre 1783, par des
Français, il y a plus de deux cents ans !
Ici, une étude d'un ballon de transport de passager de 1823,
remarquer le coq et les ailles pour propulser l'engin, charmant !
Depuis, on a fait plein de belle chose en ballon, par exemple en
mars 1999, le Bretling Orbiter III à fait le premier tour du monde
sans escale avec le célèbre Suisse Bertrand Picard et le
Britannique Brian Jones en vingt et un jours.
Après les ballons, l'homme tenta à de multiple reprise de prendre
l'air avec des engins plus lourd, les échecs furent nombreux, un
jour un avion décolla réellement puis atterrie sans se fracassé...
L'air de l'aviation était née le 9 octobre 1890 avec le premier
bond de l’Éole, avion à vapeur, du Français Clément Ader.
Viens le vol de l’avion muni d’un moteur à explosion des frères
Orville et Wilbur Wright en Caroline-du-Nord, le 17 décembre 1903,
très bien représenté ici dans une grand salle.
Un nombre de constructeur plus ou moins talentueux essayaient
cette nouvelle aventure, très risqué, avec des idées
extraordinaires.
Le 25 juillet 1909, la traversée de la Manche par Louis Blériot
sur son Blériot XI est effectué dans des conditions limites.
Je lis attentivement le panneau de cette exploit (merci
Jean-Charles).
La course est lancée, les Français sont en tête au début du
siècle, les États-Uniens les rattrapent après que le Brevet de
l'avion des Frères Writht soit tombé, ils ont vécus des procès
pendant quinze ans !
Le 20 et 21 mai 1927 le premier vol New York-Paris sans escale par
Charles Lindbergh à bord du Spirite of Saint Louis. Un réservoir
volant sans vision sur l'avant. Un véritable exploit qui coûta la
vie à plusieurs pilotes lors des tentatives précédentes.
L'aviation postale est l'une des premières application de ce
nouveau moyen de transport, avec bien entendu les militaires qui
s'y intéressent de près.
Le temps passe et les avions deviennent de plus en plus
performant, il gagne en taille et en vitesse, le confort apparaît,
les avions de ligne font leurs premier volent, les records tombent
les uns après les autres, vol le plus haut et vol le plus long.
Les instruments de navigation apparaisse et en 1929 c'est le
premier vol aux instruments, ils sont modernisés au fur et à
mesure que les avions évolues, que les ingénieurs s'approprient la
technique de vol...
L'un des avions à hélice le plus mythique fut le DC3, qui en 1936
transportait les passagers de Paris à Londres et vers les
États-Unis, avec sa cabine pressurisée, une première en transport
publics. En 2008, cet avion vol encore au Venezuela et sûrement
ailleurs, soixante-douze ans après sa conception, un record !
Les moteurs à explosion commence à arriver aux limites de
puissance, jusqu'à trente-six cylindres et plusieurs milliers de
chevaux, le moteur à réaction est déjà sur le chemin, le premier à
voler est Allemand en 1939, suivi par les Anglais, les Français et
les États-Unis.
En 1952, débute le service commercial des avions à réaction Comet
du constructeur britannique De Havilland, en 1969 entre en service
le Boeing 747, premier long-courrier à grande capacité. En 1974
premier vol d'un l’Airbus A-300 de conception franco-allemande et
surtout en 1976, la mise en service du Concorde supersonique
franco-britannique (2 200km/h) toujours pas remplacé.
Pour rejoindre la légende d'Icare, on a pu voir un avion à
propulsion humaine en vol, c'est un avion en carbone et plastique,
avec une hélice utilisant l'énergie musculaire d'une jeune femme
qui vola sur deux kilomètres !
Pendant ce temps là, d'autres avions voit le jours, les avions
expérimentaux, le premiers vols du prototype supersonique Bell X-1
(en orange sur la photo), il fut le premier avion à réaction à
voler à une vitesse supérieure à celle du son (Mach 1 ou 1 224
Km/h). Cet appareil supersonique permit à Charles E. Yeager de
franchir pour la première fois le mur du son, le 14 octobre 1947.
C'était le début de l'histoire de l'espace, car l'on sait que l'on
peut enfin passer cet obstacle naturel qu'est le mur du son. Juste
en dessous, c'est le premier avion "civile" à être aller dans
l'espace (plus de cent kilomètres d'altitude) en 2004, c'est
encore un prototype du célèbre Burt Rutan, constructeur de
"Voyager", l'avion qui a fait le tour du monde sans escale en
décembre 1986.
Bien évidemment l'exploration de l'Espace commence par les fusées
et la première à avoir été utilisé date de 1200 par les Chinois !
Napoléon à utilisé des fusées pour mettre le feux à distance. Mais
ce qui nous intéresse c'est le vol interplanétaire, un Russe,
Konstantin Tsiolkovski (1857-1935), publia en 1883 "l’Espace
Libre", puis un certain nombre de publication qui définissent les
règles de base sur la propulsion et l'utilisation des fusées,
toujours valable aujourd'hui. Il est considéré comme le père de
l'Astronautique.
L'ingénieur Robert Goddard (1882-1945) publia en1919 un livre
devenu un classique, où il exposait le résultat des études
théoriques et des expérimentations sur les fusées.
L’expert Allemand en fusées Wernher von Braun conçu la V1 (en
photo avec le dernier né des missiles le Tomawawk), la V2 qui fut
lancé pour la première fois le 5 octobre 1942.
Après la guerre de 1945, il fut récupéré par les États-Unis pour
réaliser des fusées lancent missiles, son but était "l'Espace".
Après quelques problèmes, le programme Spatiale des États-Unis est
enfin en place et l'exploration de l'Espace peux commencer.
Pas de chance pour les États-Unis, c'est un satellite Russe qui
est placer en orbite le 4 octobre 1957, il y a cinquante déjà ! Le
Spoutnik, la sphère brillante avec ces quatre antennes (sur la
photo).
En 1958, la Nasa est crée pour répondre aux Russes ! Le premier
programme spatiale est lancé avec la mission Mercury et la
sélection de sept astronautes.
L'avion de Ligbergue, le Spoutnik et la Sonde Voyager, la première
sonde qui est sortie du système solaire. Le tout en moins de cent
ans ! 
Pendant ce temps là, les Russes se préparait à mettre le premier
homme dans l'espace, le 12 avril 1961, le cosmonaute Iouri
Gagarine fit le tour de la Terre à bord de la capsule Vostok 1,
avant d’atterrir sain et sauf en Sibérie.
Les États-Unis vont riposter en envoyant le 5 mai 1961, Alan
Shepard devient le premier États-Unien dans l’espace à bord de sa
capsule Mercury (Freedom 7), il suivit une trajectoire culminant à
187 km d’altitude seulement.
Attention, chaude devant, la température lors de l'entrée dans
l'atmosphère dépasse les mille degré Celsius, le bouclier
thermique protège l'occupant de la chaleur dégagé lors de l'entrée
dans l'atmosphère.
Le programme Mercury est suivie du programme Gemini conçu pour
mettre au point la technologie nécessaire à la mission " Lune".
La capsule Gemini peut emmener deux hommes au lieu d'un pour
Mercury.
Dix vols permettrons de valider les concepts qui serviront à la
mission "Apollo".
En mai 1961, le président John F. Kennedy lance le programme
"Apollo", avec la volonté d’envoyer un homme marcher sur la Lune «
avant la fin de la décennie ».
Après six vol de test, les missions Apollo 7 à 10 permit de
vérifier que tout fonctionnait bien, le vol "Apollo 11" pouvait
enfin avoir lieu, l'homme allait sur la Lune ! Apollo 11, lancé le
16 juillet 1969, allait devenir un vol spatial historique. Resté
aux commandes du vaisseau principal, Michael Collins attendait sur
son orbite lunaire, tandis que Neil Armstrong et Edwin Aldrin
amorçaient leur descente vers la Lune, à bord du module lunaire
Eagle. Le 20 juillet 1969 (heure des Usa), le 21 juillet 1969 pour
nous en Europe, l’alunissage eut lieu sur la mer de la
Tranquillité.
Six heures et trente-neuf minutes plus tard, Armstrong, dans sa
combinaison spatiale, descendit l’échelle et posa le pied sur le
sol lunaire, à 3h56 du matin le 21 juillet heure de Paris.
Ses
premiers mots sont restés célèbres : «C’est un petit pas
pour l’homme, mais bond de géant pour l’humanité».
Aldrin le rejoindra un quart d’heure plus tard, les deux
astronautes passant plus de deux heures à marcher sur le sol
lunaire. Ils récoltèrent 20,7kg d’échantillons, prélevés à la
surface lunaire, prirent des photographies et installèrent une
expérience sur le vent solaire, un réflecteur de faisceau laser et
un ensemble de dispositifs permettant de déceler une éventuelle
activité sismique. Armstrong et Aldrin avait conversé par
satellite avec le Président Richard Nixon.
La vrai capsule d'Apollo 11, protéger d'un revêtement en
plexiglas, dans le grand hall d'entrée du musée.
La maquette de la rencontre du module Lunaire avec le module
Apollo.
Un modèle d'horlogerie, la porte qui ferme la capsule est déjà une
œuvre d'art de haute précision.
Le vol Apollo 11 fut suivie de six autres vol, donc le célèbre
Apollo 13, que l'on peut voir en film (très réussi), il permit à
la Nasa de dire qu'il s'agissait d'un échec réussi en raison du
fait que les hommes sont rentrée sain et sauf.
Les autres missions ont été de très grands succès avec en prime,
la voiture Lunaire à partir d'Apollo 15, elle permit de couvrir
plus de distance, jusqu'à trente-six kilomètres.
Quand les missions Apollo ont été interrompus, il restait des
Saturn V disponibles. Le projet de Station Spatiale prit forme,
une fusée Saturne V fut modifié avec deux étages de propulsion, le
troisième sera la station spatiale elle même : Skylab date du 14
mai 1973, bien après les Russes. Leur première station Saliout 1
rejoint l'espace le 19 avril 1971. Les Russes ont lancé sept
station Saliout entre 1971 et 1991.
Les Stations Saliout furent remplacé par la station Mir de 1986 à
2001. La station Skylab fut détruite en 1979 lors de son entrée
dans l'atmosphère.
Actuellement, la Station ISS sert de station à l'ensemble des
nations.
Le premier module fur mit en place le 20 novembre 1998. La station
ISS prend de plus en plus de place avec la livraison par les
fusées Russes et la Navette Spatiale d'élément complémentaire,
bientôt, en début d'année 2008, le laboratoire européen Columbus
prendra sa place sur ISS.
La mission unique mais très prometteuse Apollo-Soïouz en 1975, une
mission, présenté comme très politique a en fait permit de tester
un ensemble d'interconnexion de système totalement différent et
souvent incompatible entre les modules Apollo et Soïouz, cela a
permit au États-Unis de réaliser des missions sur la station Mir
sans problème technique.
Les deux vaisseaux avec le module d'interconnexion, deux
technologies un même but, l'Espace !
La fusée Saturne V est trop chère, la Nasa doit travailler sur une
autre voie pour aller dans l'Espace, le prototype de la navette
est testé pendant les années 1970, puis la navette Columbia est
lancée le 12 avril 1981 pour sa première mission.
Entre temps, un ensemble de sonde sont lancées par les Européen
avec Ariane, les Russes et les États-Unis, L'une des plus connue
est Voyager I et II envoyer dans l'espace interplanétaire en 1977,
en 2008 ces deux sondes sont sorties du système solaire et elle
fonctionne toujours !
Un autre objectif des sondes c'est d'atterrir sur les planètes,
ici c'est les sondes Viking I et II lancé en 1975 qui fourniront
les premières images du sol martien en 1976.
Depuis, d'autres sondes sont parties, par exemple Pathfinder en
1997, une sonde mobile autonome et commandable depuis la terre.
Les résultats sont visibles sur Internet, super fort !
Si vous êtes intéressé par le sujet, il y a l'excellent site de la
Nasa qui vous donnes toutes les informations désirables.
Utiliser vous ce type d'ordinateur chez vous ? C'est un IBM 11 et
pas un vulgaire compatible PC. Heu... il y a un problème, votre
compteur EDF n'est pas assez gros, ben oui, cette bête consomme
quelques milliers de kilowatt et pas question d'écran graphique,
un belle console télétype avec ruban perforé, rien que cela !
Je suis d'accord, on a fait des progrès depuis 1960, la preuve je
suis là.
Voyer la carte enfichable n'est pas récente, déjà avec les tubes
ont enfichait les cartes.
A droite, une belle mémoire à tore de ferrite, chaque bague rouge
est un bit mémoire, donc, environs 256 bits de mémoire sur cette
carte, volumineux !
Heureusement, les circuits intégrés ont été inventés et cela
réduira l'électronique embarqué dans les modules Apollo qui avait
les premiers circuit digitaux TTL.
Voilà pour cette première étape du musée de Washington, mais ce
n'est pas finis, il y à un deuxième musée près de l'aéroport
international de Dules (prononcer Dallas), affaire à suivre donc.
Juste pour le fun, qui connaît le nom de ce vaisseau spatial ?
Il est présent dans la boutique en sous sol, j'ai raté la photo
avec les vitres qui fausse la mise au point, tant pis, j'en ai
qu'une !
La suite dans le Chapitre 47.
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