Nous sommes partie le 28 juin pour arriver à Norfolk le 14
juillet, avec trois arrêts, un à Charleston, l'autre à Georgetown,
deux villes très belles et Wrightsville, ville côtière typique.
Les autres arrêts sont en bordure de ville ou en plaine nature,
selon les possibilités de mouillages et l'heure qu'il est, la
navigation de nuit étant difficile sans un gros éclairage (comme
les barges).
Un peu de statistique : treize jours de navigation, cinq jours de
visite, 513 milles couvert soit 950Km à la moyenne de 39,5 milles
par jours. Un peu moins rapide que la deuxième étape.
La Caroline du Sud est plus habité que la Caroline du Nord qui
ressemble plus à la Camargue, les paysages ne change pas vite, la
végétation est quasiment la même, mais les vues sont toutes
différentes, alors on regarde la nature qui s'anime au rythme du
vent et des courants, les oiseaux qui pêches, un serpent d'eau
intrigué par cette coque rouge, des tortues sur un arbre mort
flottant dormes tranquillement, deux biches sont effrayés par
notre présence, elles s'éclipsent dans un fourré.
Peut de bateau nous rencontrons, la vie est belle le temps passe
sans effort, il faut changer de direction, un virage à gauche, et
nous voilà sur une autre vue, quelques maisons équipés de leurs
pontons respectifs, une petite marina perdue dans les bois, puis
de nouveau la nature pleine et entière traversé par des dizaines
de bras d'eau, c'est beau, tout simplement.
Après deux jours de navigation dans les méandres des Waterways,
nous arrivons dans un passage à fort courant, je rentre le génois,
tourne à gauche dans un étroit passage, le courant monte d'un coup
à deux puis trois nœuds dans le nez, je pousse le moteur et avance
lentement entre les bords rocheux et peu avenant, c'est la passe
Elliott, quatre cents mètres de long, taillé dans la roche, qui
donne accès à la ville de Charleston située après un pont
tournant. Une fois la passe doublée, le courant s’affaiblit et je
diminue le moteur, nous sommes à moins de deux milles de
Charleston, notre prochain arrêt.
Charleston de Caroline du Sud, car attention, les villes ont le
même noms sont légions ici. Il faut toujours préciser l'état, car
sinon, les gents donnent des informations sur la mauvaise ville.
La ville est située sur une presque île assez grande, avec un
centre historique bien mis en valeur, un quai pour paquebot, une
très grande marina municipale et une grand rue très animé.
Cela change de Jacksonville.
Les rues sont propres et bien abrité du soleil, les maisons sont
magnifiques, avec tout les styles, même français (à droite).
La grand rue, avec ces bâtiments à trois étages, la voiture de
police passe régulièrement, les lampadaires à l'ancienne, les
vieux théâtres transformés en boutique, ont en a compté quatre !
Ici, le Riviera avec sa façade d'époque et son intérieur à peine
modifier.
La seine abrite les cabines d'essayages !
On vois aux bus à l'ancienne que la ville est touristique, il y a
même des balade en vélo-triporteur que les étudiants de la ville
pratique pour ce faire un peu d'argent.
Le temple de la consommation, les touristes qui descendent du
paquebot sont directement amené dans le quartier du marcher
couvert ou les boutiques proposes les objets classiques made in
'China'. La mondialisation est vraiment bien présente ici.
Heureusement, il y a encore des produits que les États-Uniens
produisent encore très bien, les voitures et surtout la Harley
Davisson, pas de casque le but est d'impressionné.
On profit de l'arrêt à Charleston pour faire la lessive, le plein
d'eau et vider les poubelles, la vie continue son cour.
Nous repartons le lendemain pour passer encore un pont tournant,
puis une longue ligne droite.
De gros nuage approche, mais ils passerons à côté de nous sans
nous mouiller, tant mieux.
L'eau est calme, peut de courant ici, pourtant nous venons de
passer une grande embouchure qui donne sur l'atlantique, mais vu
le faible vent, la mer est calme et nous devons être à marée
haute, peut être à l'étale, on en profite pour avancer.
Nous arrivons en soirée à Georgetown, demain c'est la fête
nationale, nous passerons la journée dans la ville et ferons un
peu d'avitaillement, la grande surface n'est pas loin, et il
propose de nous ramené en voiture aux bateaux avec les courses,
très sympa.
C'est jour de fête, les bateaux anciens sont de sortie, très bien
entretenus, ils ont fier allures.
Georgetown est réputé pour ses rues bien ombragés et les
magnifiques demeures, assez anciennes, en bois.
C'est une petite ville reposante par rapport à Charleston, pas de
bruit, les rues calmes, le centre est petit avec son théâtre
encore en activité, et sur le quai, ont peu voir des alligators
dans l'eau un peu sombre.
Bon, d'accord la photo est floue, mais c'est la meilleur de la
série, impossible de faire la mise au point sur les cinq photos !
Quant ça veut pas, ça veut pas.
La ville se visite en deux heures sans forcer, il y a des coins un
peu à l'abri où un pêcheur tend ça canne en regardant passer les
petits bateaux, sous un arbre qui donne une ombre providentielle.
Il fait 35°C et le vent est faible.
Le soir arrive, nous sommes le 4 juillet, un restaurant en hauteur
nous invites à prendre un petit dîner, face aux bateaux.
De charmantes Dames ont sorties leurs plus beaux chapeaux,
Françoise est jalouse, elle n'a pas de chapeau !
Un petit mot en rouge sur le pancarte indique qu'il ne faut pas
donner à manger aux alligators, Jean-Charles voulait nettoyer sa
coque, c'est pas le bon endroit pour cela.
On va manger puis regarder le feux d'artifice, dès que la nuit
sera tombé (boum). Et ici elle tombe vite, à 19h30 il fait presque
noir.
Les quais se remplissent de monde, la terrasse où nous sommes est
assiégé, nous partageons notre table avec deux États-Uniens, un
couple qui son surpris d'apprendre que l'on peut traverser
l'atlantique avec des bateaux aussi petit ! Petit mon fier navire,
mais non !
La nuit est enfin tombé (boum encore !), voilà c'est fait, nous
avons mangé un croustillant de crabe bleu, très bon. C'est un
crabe pêché dans les Waterways, avec des cassiers que nous devons
éviter en permanence.
La foule discute fort, puis le son faibli, une première explosion,
oh la belle rouge, et c'est partie pour vingt minutes de spectacle
pyrotechnique, avec de grand oh, ah, Again (encore) ...
Nous nous attendions à un bal ou une partie dansante, et bien pas
à Georgetown, on boit une dernière bière et tout le monde au lit,
nous sommes un peu déçu.
Nous repartons le lendemain, après une nouvelle visite au magasin
pour finir l'avitaillement. C'est escale nous à bien plu.
Les Watersways nous emmène maintenant dans une étrange contrée,
une foret de sapin dans une succession de virage et d'étroit
passage, pendant un vingtaine de mille, puis c'est le retour aux
lignes droites.
Là nous ne sommes pas seul à en profiter !
Elle est pas belle la vie, un barque, un parasol, des cannes à
pêches et un bon siège, les boisons aux frais dans la glacière,
rien de mieux.
La nuit tombe encore et encore.
Même les dauphins trouvent cela agréable et beau.
Une marina hôtel toute neuve, avec pont privé, il n'y a pas à
dire, ils sont fort !
Un pont serait trop chère, pas de problème, on installe un télé
œuf pour jouer au golf en face, quant on aime, on ne compte pas.
Les distances sont posés (en miles), on n'est pas loin d'en voir
le bout. Nous allons du coté de New York, au Nord.
Bizarre, il y a une maison sur notre route, avec un pont, où
passe-t-on ?
C'est le seul pont sur l'eau, il flotte et les voitures passes
dessus à chacun son tour, une seul voie, et puis toute les heures,
il s'ouvre pour laisser passer les bateaux, une dizaine en
moyenne.
On passe une fois que le câble est posé au fond, il y a une
charnière qui permet de faire pivoter le pont, la route s'ajustant
à la marrée par l'intermédiaire de câble. C'est unique en son
genre.
Nous sommes dans une ville côtière, en juillet, le soleil est
caché par de la brume, nous sommes en juillet portant !
Une chose que l'on rencontre de temps à autre, les distributeurs
de journaux, gratuit ou payant, à chacun sa lecture.
A la sortie de la ville de Wrightsville, juste après le pont, on
voit une petite île avec tout ce qu'il faut pour passer du bon
temps, un parasol, un palmier et un parcmètre !
Nous somme dans la seule écluse des Waterways si l'on prend la
route Un, la route la plus directe, sur la route Deux il y a trois
écluses.
P'Tit Bout II et Balade attendent que le niveau soit
équilibré pour sortir de l'écluse, la différence est de quelques
centimètres à un mètre à marée basse. C'est très bien entretenu,
de beau arbres entour l'endroit, les préposés prennent les amarres
et les fixes sur les bites, dans une très bonne ambiance.
La porte s'ouvre et nous sortons de l'écluse, nous sommes à moins
de douze milles de Norfolk, le point Zéro des Waterways, enfin !
Miami à 1 084 miles terrestre, quand même, nous sommes partie le 5
juin et nous voila le 14 juillet, belle balade n'est-il pas.
Il nous reste trois ponts à passer, puis le mouillage est à côté
de l'hôpital militaire et de la marina ou nous pouvons débarquer
avec l'annexe sans payer.
Les bateaux passent de jour comme de nuit, des remorqueurs, des
bateaux de guerre, des voiliers anciens, des traversiers, des
bateaux taxis, et des bolides aux ralentis.
La zone est fortement militaire, une base naval, l'un des plus
gros chantier naval des U.S. des portes avions neufs, un peu de
tout en fait.
Les derniers ponts avant la fin des Waterways, dans le fond, la
ville de Norfolk et le point '0'.
Le travail ne manque pas ici, les bateaux sont réparés ou modifiés
en fonction de leurs futur affectation.
Paquebot et regroupement de cigarette (non je ne fume toujours
pas) avec leurs moteurs 'vrombissants' et leurs midinettes sur la
plage arrière qui bronzent.
Je vous l'avait bien dit, c'est cool ici.
Ah le fameux poins '0' des Waterways, c'est là que tout commence
et que tout finit. Nous allons visiter la ville de Norfolk de
Virginie qui ne présente pas vraiment d'intérêt, un musée de la
marine 'Nauticus' avec un vieux bateau de guerre pas encore à la
retraite. Un autre musée de la marine du côté Portsmouth avec un
bateau phare est aussi visible.
Étant bientôt en panne de gaz et bien sur impossible de recharger
les bouteilles bleu de camping gaz, nous sommes parties à la
recherche d'une grande surface, on nous avait indiqué un endroit,
mais sans trop nous donner de distance, 'because' ils ont tous des
voitures et les distances sont totalement fantaisiste !
Alors nous voilà partie à pied sur la route, le temps passe, au
bout d'une heure, rien, nous longeons une ligne de bus. On a
finalement pris le bus, car c'était encore a une bonne distance,
même en bus !
Nous avons trouvé le magasin, puis juste à côté, une grande
surface ou l'on a trouvé le détendeur cinq fois moins chère que le
shipchandler et une bouteille de gaz de 7,71Kg de gaz propane,
comparé à nos 2,7Kg de butane, c'est un peu plus grand. Le prix
20$ (14€), soit le même prix qu'une recharge de butane, chercher
l'erreur !
Me voilà équipé pour au moins six mois et pas de problème pour
recharger, même au Bahamas et partout ailleurs.
Nous reprenons notre route vers Deltaville, c'est un endroit
intéressant pour laisser le bateau pendant l'hiver où pour y faire
le carénage.
C'est dans la baie de Chesapeake, une immense étendue d'eau avec
plus de quatre mille milles de côte sur deux cents milles de
longueur, mais c'est une autre histoire.
Voir le Chapitre 44.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.