Le jour est arrivé, la météo semble bonne, le vent sera portant,
nous sortons P'Tit Bout II et moi de la passe de Bimini pour
affronter le célèbre Golf Stream, ce fort courant qui remonte la
côte Est des États-Unis. La mer est calme au départ, bon signe, le
vent souffle régulièrement, le bateau avance à 5,5 nœuds sous
génois seul, tout va bien. Nous avançons à une bonne allure, à la
mit journée, nous entrons dans le courant du Golf Stream, l'écart
de route est de 10° mais reste correcte, sur dix milles nous
subirons le courant puis à l'arrivée près de Miami, il diminue
très vite.
Nous
entrons dans le port de commerce de Miami, un énorme complexe
d'île relié par des ponts sur une surface gigantesque. Nous allons
jusqu'à la ville même de Miami, puis revenons sur nos pas de
l'autre coté de l'île du port de commerce qui fait huit kilomètres
de long.
Nous trouvons le mouillage principal bien encombré, puis un peu
plus loin, un mouillage avec deux bateaux, la police nous
informera que l'on peut rester que sept jours ici, d'où le faible
nombre de bateau.
Nous posons l'ancre après onze heures et quarante minutes de
navigation à cinquante-cinq milles des Bahamas.
Nous fêtons notre arrivé puis le sommeil nous prend rapidement et
nous attendrons demain pour faire notre entré officielle.
Les Customs (douane US) est à l'autre bout de l'île-port, nous
tentons d'y aller en annexe, mais les quais sont très haut et
aucune échelle n'est présente pour y monter, nous retournons aux
bateaux et prenons un taxi qui nous conduira directement devant le
bâtiment des Customs, là on attend un peu puis arrive une personne
sanglé dans sont uniforme impeccable, avec armes et matraque, des
fois que ... nous l'informons de notre arrivé en bateau, il nous
apporte les documents à remplir puis un autre policier parlant un
peu français nous aide pour les dernières formalités, le visa est
visé, nous sommes en règle, un coup de tampon et c'est bon pour
six mois de balade, ouf.
À Miami, les "Custom and Border" sont très gentil et aidant, c'est
un bon point.
La ville se découpe sur le fond du ciel, un peu pollué.
Les dernières bouées du chenal avant d'entrer dans le port de
commerce.
Après les formalités,
nous décidons de visiter le centre ville de Miami, juste de
l'autre coté du pont. Nous parcourons le kilomètre qui sépare
l'île du continent et visitons un premier centre commercial à coté
de la marina du centre ville, très chère...
Il est l'heure de manger et nous choisissons un restaurant où il
n'y a que des jeunes filles en tenu légère pour servir, le
restaurant est bien plein, bizarre ! Notre premier repas
"civilisé", un steak frite US avec la sauce qui va bien, cela
change des conserves car aux Bahamas, il est pratiquement
impossible de trouver autre chose, sauf à aller au restaurant tout
les jours, mais là la bourse par très vite à 25$ minimum le plat !
Après
manger, nous flânons dans la grande rue, mélange de boutiques
d'habillement et celle d'électroménager, la circulation est
fluide, quelques sirènes d'ambulance ou de police siffle au loin,
nous sommes bien aux USA. Le centre ville est rempli de grande
tour majestueuse, mais il y a encore beaucoup de construction en
court, il n'arrête jamais de construire ici ? J'apprendrai plus
tard que c'est du blanchiment d'argent, toutes ces
constructions...
Nous tombons sur la boutique que tenait Claude et Cathy de Taoumé,
vraiment par hasard, elle est toujours a vendre !
Ah, la nostalgie du métro parisien, nous ferons le tour du centre
ville par le métro aérien de Miami.
Un petit tour de métro, visite de quelques boutiques, puis nous
reprenons le bus qui nous ramène à Miami Beach et notre mouillage.
Nous sommes tombés sur une petite échoppe qui avait des plans et
des documents pour les Canadiens, très commun, ici. Nous savons
maintenant comment s'appel les différent quartier et ce qu'il faut
voir. A Miami Beach la grande avenue donne pratiquement sur notre
mouillage, demain nous iront y faire un tour.
Et c'est vrai que c'est juste à coté, le boulevard est magnifique,
avec ces cocotiers, les boutiques et les restaurants, elle mène
directement à la plage où sont alignés les grands hôtels.
Sur la plage, il y a heu ... des jeunes demoiselles qui se
baignent, l'eau n'est pas encore assez chaude, nous ne sommes que
début juin !
La plage est très bien entretenu, pas un papier, rien qui ne
traîne, le long de celle-ci, une promenade de dix kilomètres de
long aménagé. Elle part de l'entrée du port ce commerce et va
jusqu'à la fin de la ville de Miami Beach, tout droit et tout en
bois !
Pour d'autre c'est le bus de mer, qui vient chercher les gents sur
le boulevard principal pour les amener directement dans la grande
bleu, le Duck Tours, véhicule amphibie et 4x4. La première
impression c'est que tout est grand, et quant je dit grand, c'est
immense, démesuré !?!
Les Waterways avec la marque 1167, nous les prendrons à l'envers
pour remonté jusqu'à Norfolk la marque 0.
En passant sur le pont, nous remarquons la marque triangulaire
rouge qui indique la fin des Waterways, la voie navigable qui
serpent sur une bonne partie de la côte Est des États-Unis, 1 167
miles terrestre (1 miles = 1 609 mètres) soit 1 877Km pour arriver
à Norfolk, équivalant à une balade de Marseille au nord de
l'Irlande en ligne droite !
Un pont sur les Waterways ne fonctionne plus, le nouveau est juste
derrière en hauteur (65 pieds).
Les ponts sont distribués de manière aléatoire sur cette voie
navigable, il y en a de toutes sortes, de pont levant, tournant,
flottant sur l'eau, en une partie, en deux partie, en acier, en
béton...
En Floride, ils s'ouvrent à heure fixe, au quart et moins le
quart, à l'heure et la demie heure, toutes les vingt minutes, ou à
l'heure pile pour certain, il faut demandé l'horaire des ponts à
la première marina venue et calculer la route en fonction de leurs
ouverture, sinon on attend devant à faire des ronds que celui-ci
veuille bien s'ouvrir. Ce n'est pas toujours évident, mais avec le
temps on s'y fait, heureusement, il y a beaucoup de pont à
soixante-cinq pieds (19,80m) de hauteur qui se passe sans rien
demander !
L'un des problèmes que l'on rencontre en permanence, c'est le
système de mesure non international, les USA font partie des trois
seuls pays au monde à ne pas respecter ce système ! De ce fait,
nous sommes toujours obliger de convertir les "feet" en mètre, les
"livre" en kilo, les "oz" en kilo, les "degré Fareignigt" en degré
Celsius, les volumes, ... c'est très énervent à la fin, mais on
n'a pas encore le choix !
Au revoir Miami, bonjour Fort Lauderdale.
Une semaine déjà, et oui le temps passe et nous commençons la
remonté les Waterways, le ciel est un peu couvert, un orage tombe
derrière nous sans nous mouiller, ouf !
Cette ville est seulement à vingt-cinq milles de Miami, mais avec
les ponts, il nous faudra 9h30 pour la rejoindre, il faut dire que
c'est l'endroit où il y a le plus de pont, après ils sont de moins
en moins nombreux et la vitesse augment sensiblement.
Les berges sont intégralement construites de superbes villas, des
maisons plus modeste de 300m², des pontons partout privés, des
bateaux à moteur en tout genre, cela sent la richesse.
Nous ne savons pas trop quel jours nous sommes, mais il y a
beaucoup de bateaux, vraiment beaucoup, la majorité passe en
ralentissant à notre hauteur pour ne pas faire trop de vague,
d'autres passent comme des fous !
En fait, nous sommes dimanche et tout les bateaux sont de sortie,
nous passerons près d'une passe qui permet d'aller en mer, et là
c'est la folie, une centaine d'embarcation circulent en tous sens,
nous avec nos petits voiliers, nous passons dans cette agitation
tout surpris de cette agitation bien compréhensible, il fait très
beau, l'eau est clair, le soleil chauffe et tout le monde en
profite.
Non, cette marina n'accepte pas les voiliers !
Nous nous arrêtons à la marina municipale de Fort Lauderdale pour
refaire le plein d'eau, la lessive, un peu d'avitaillement et
acheter quelques guides sur les Waterways et la baie de Chesapeake
que nous ferons plus tard. Malheureusement nous n'avons pas pensé
à prendre des photos de la marina, tant pis !
Après la marina, nous repartons vers le Nord pour Palm Beach, la
célèbre plage. Les bords du canal sont magnifiques, arbres, palas,
grandes maisons, yachts, quelques dauphins sortent de l'eau, les
pélicans planent au ras de l'eau sans battre des ailes.
Thierry, le voilà mon futur bateau ...
Nous sommes doublés par un petit bateau à voile ou à moteur à
fond, on le retrouvera un peu plus loin en panne en train d'être
remorqué par le bateau spécialisé dans ce service !
Comme quoi, il ne sert à rien de courir, il faut partir à point...
Ah, les villas de star.
Ça décoiffe avec 3 x 300cv, ou 4 x 275cv, si si.
Le plaisir de la plage accessible uniquement en bateau, attention
aux haut fonds !
On prend les mêmes et on recommence, à la sortie de Palm Beach,
les maisons sont toujours aussi remarquable, mais plus on avance
vers le Nord, plus elles deviennent modeste, on sort de la zone
des célébrités, la végétation sans maison apparaît enfin à
l'arrivée près de la Pointe Pierce, le nombre de pont diminue
aussi, tant mieux !
Un prédateur pêche, on nous dit son nom, mais impossible à retenir
!
Un dauphin, il y a aussi des Lamentins, mais la pas de
photo.
Cela devient plus bucolique !
Un héron bleu en chasse sur les berges du canal. Le nature a enfin
repris le dessus, entrecoupé de bloc d'habitation, mais la beauté
est bien là.
Nous arrivons a une étape importante du voyage, le centre de
lancement des fusée et navette spatiale de Cap Canaveral, le
centre spatiale Kennedy de la NASA !
Je vous le dis, nous sommes aux USA, si vous aviez un doute !
La petit ville de Cocoa est toute proche du centre spatiale, au
Sud. Nous irons en voilier jusqu'au plus proche du Cap, mais,
l'accès est très réglementé et nous reviendrons sur Cocoa pour
louer une voiture et visiter le centre Kennedy, nous en profitons
pour faire un peu d'avitaillement sur la route. au retour.
Un héron cendré, ont dit bleu ici ! Pas très farouche je me suis
approché jusqu'à trois mètres et il n'a pas bougé.
Cocoa est une ville avec des boutiques d'antiquités, que des
boutiques d'antiquités, un très grand "Hardware" magasin
d'outillage et fourniture diverses. Puis rien d'autre !
C'est une petite ville qui se visite tranquillement, sans
effort, sous les arbres qui protège du soleil hardant.
Le mouillage est tranquille, nous n'avons toujours pas rencontrer
d'autres bateaux étranger, il faut dire que nous sommes assez tard
dans la saison, les Canadiens et autres Français sont déjà plus
haut vers le Nord, à cause des assurances et des cyclones !
Le mouillage de Cocoa bien visible de loin.
La suite c'est la visite du centre spatiale de la Nasa dans le Chapitre 40.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.