Les Bahamas

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Position 25°04' N - 077°19' W

5 mai 2007 - Porto Rico - Les Bahamas

Je pars de la marina de San Juan après le départ des Taoumé et Paréo, il est 10h20, je dois faire dans les sept cents milles pour arriver à Nassau revoir les P'Tit Bout II qui sont en train de faire leurs visas US.


Le soleil est présent le vent pousse doucement le bateau par l'arrière, très bonne allure car le vent apparent est faible et le bateau reste très doux.


La vitesse est faible une peu plus de trois nœuds, la mer est calme, pas de problème c'est une belle navigation.


J'avance tranquillement, il me faudra douze jours pour arriver à Eleuthera des Bahamas, dans une petite marina toute neuve mais commencé il y a douze ans ! Sept cents cinquante milles en douze jours soit la vitesse record de lenteur de 2,5 nœuds et soixante-deux milles/jours ?

J'ai pris un gros grain entre San Salvador et l'île du Chat, qui ma fait changer de route, car au début je voulais passer par l'extérieur des Bahamas (petite ligne marron), la météo en a décidé autrement (ligne rouge), je suis passer par l'intérieur de l'île au Chat, puis Eleuthera et Nassau, dans un vent faiblissent.
 














Un petit couché de soleil comme il y en a tant !
Arrivé à Eleuthera, je m'arrête à la Marina et demande à faire mon entrée, pas de problème me dit-on, attendez ici et ne sortez pas du ponton, la douane arrive de la ville de Rock Sound à vingt-cinq kilomètres.

18 mai 2007 - Eleuthera - Nassau

Je range un peu, puis deux heures plus tard on me signal que la douane ne peut pas venir ce soir, il viendront demain ! Problème, je repart de bonne heure demain pour faire la dernière étape qui me reste jusqu'à Nassau, le responsable de la marina me dit que si je vais à Nassau, je ferais l'entrée là-bas, il n'y a aucun problème pour lui et je peux quitter le ponton pour visiter le coin. Une marina en pleine construction avec une trentaine de maison qui sortent de terre, ou plutôt du sable des coraux morts depuis quelques millénaires.
Une bonne nuit de sommeil et hop, c'est le départ pour une étape de cinquante-cinq milles, le vent étant faible, je m'arrête en plein milieu de la mer quant le nuit tombe ! Oui en pleine mer, il n'y a rien autour et pourtant, l'ancre accroche dans quatre mètres d'eau, c'est surréaliste, voir extraordinaire comme expérience.
C'est une impression très étrange d'être mouiller en pleine mer sans aucun point de repère à vu et pourtant l'ancre est posé sur le fond de la mer, magnifique, le soleil se couche et moi je ne vais pas tarder à faire de même, demain c'est la dernière étape pour Nassau.

Il est pas magnifique mon Spi qui m'a beaucoup servit pendant cette traversé peu venté. Je repars le lendemain vers 9h pour faire la route sur Nassau, j'ai pris des points Gps pour éviter les cailles, je fais un peu de zigzag entre les pattés de corail que l'on voit très bien. Ce que je remarque c'est qu'il y a de plus en plus de bateau et ils vont tout droit, sans s'occuper des cailles !?! En passant au dessus d'un point noir sur la mer, la profondeur reste supérieur à trois mètres, alors je décide de faire route directe comme les autres. Il n'y a pas de problème de haut fond, je croise un bateau de plongeur, qui passe assez loin.
Nassau s'approche à petit pas, au moteur avec un peu de génois, le vent dans le nez, c'est le premier jour que cela se produit. J'arrive dans la passe d'entrée et suis un cata qui rentre aussi.
La civilisation après douze jours de mer, les splendides demeures bordent l'entrée de la passe, puis les grands hôtels apparaissent, les marinas, je regards si P'Tit Bout II n'est pas dans le coin, rien.






















Les Marinas luxueuses avec grand hôtel et gros bateaux. Nassau
 
Je passe le premier , le port de commerce avec une activité fébrile, le deuxième  puis vois enfin le bateau blanc et jaune au mouillage sans sont annexe, je m'arrête devant eux et mouille l'ancre dans trois mètres d'eau non transparente.
Les P'Tit Bout étaient dans le bateau de plongée que j'ai croisé.
Ils se sont fais un petit plaisir en allant plongé dans un "trou bleu". A leur retour nous prenons le verre de l'amitié et discutons de nos voyages respectifs.
On est samedi, la douane est fermé jusqu'à lundi, alors nous visitons la ville, petit passage à la laverie, grand magasin pour l'avitaillement en frais, passage par un petit restaurant typique et retour à l'hôtel qui propose son ponton flottant pour amarrer les annexes.

 



La spécialité local c'est les Conches, ces grand coquillages que l'on trouve partout et qui se prépare de milles façons. Le coup de main du spécialiste est impressionnant pour faire sortir la bête de sa coquille, un coup sur l'arrière pour couper le nerf qui retient les chères à la coquille, un coup dans le "gueule" de la coquille et le Conche est sortie, c'est finit.













Une autre spécialité du coin, c'est la bière "légère" Kalik, faite sur l'île d'Andros, la seule île assez haute pour avoir une source d'eau potable.




Les petits restaurants sont tous situer prés du port de commerce proche des deux s, voir carrément dessous.
Les repas sont correctes et les automobilistes s'arrêtent régulièrement pour prendre leurs commandes, signe de qualité !






Un bateau décharge ces milliers de Conches, incroyable !


Nous décidons de faire un tour dans le grand hôtel que j'avais déjà vu à la télé dans Thalassa. Le voir en vrai c'est marrant, de style assez rococo, il est recouvert de statut de tout genres, au pied de l'hôtel, une grand marina pour yacht de luxe est visitable aussi, nous passons à travers et admirons les bateaux inaccessibles.


























L'entrée est grandiose, les voitures aussi, avec des maxi-cadillac ... de grand dôme sur lesquelles des sculptures d'Espadons sautant hors de l'eau couvert d'une pellicule d'or étincelle au soleil.
Dans le grand dôme, un ensemble de dessin de la Grèce antique sont représentés avec des scènes de la vie quotidienne, très beau.




















Le plus surprenant, c'est le restaurant qui est entouré par un grand aquarium ou les requins tourne autour des raies entre les centaines de poissons de toutes tailles, superbe.













































C'est très beau et bien agréable à visiter, le casino est immense, mais n'étant pas joueur, on passe en regardant, sans rien toucher !
Aller, c'est l'heure de l'internet et du cyber, une belle petite rue piétonne abrite des commerces, donc le cyber qui nous permettra de communiquer avec le monde.









Madame Françoise en pleine conversation avec ses enfants au centre spatiale local. Une heure plus tard, nous continuons notre visite par le quai des paquebots ou se trouve la poste.
Petit courrier aux parents et nous repartons vers nos bateaux.






Demain, la météo semble bonne pour partir vers l'Ouest et se rapprocher des USA.










23 mai 2007 - Nassau - Chub Cay

Le vent a soufflé du Nord pendant le week end est passé à l'Est, il doit nous pousser sur Chub Cay, une petite île à trente-huit milles qui permet un arrêt avant d'atteindre Bimini.
Le vent est passé Nord Est donc travers par rapport à notre route avec une houle de travers aussi, le bateau et l'équipage c'est bien mouillé par cette belle journée ensoleillé, le vague venant s'éclater sur la coque avec vigueur pour retomber sur le bateau après coup !
La vitesse de six nœuds nous permis d'arriver de bonne heure et de faire sécher, le matelas, les draps, les coussins, car une vague plus curieuse que les autres est entrée par le hublot de la cabine arrière pour bien mouiller le lit !
Ceci étant le soleil et le vent ont eu raison de l'humidité en moins de trois heures. J'ai dormi dans un lit sec et ventilé.























Le mouillage devant Chub Cay est bien abrité du vent, la mer est calme, le sommeil impeccable. Une belle marina toute neuve avec une sculpture classique ici, l'Espadon, figure emblématique des pêcheurs de haute mer qui fréquente habituellement les lieux à la haute saison.
Pour le moment, c'est le calme qui règne, la saison des cyclones commences dans six jours. Les îles basses sont souvent vidés des gents qui y habite l'hiver, seul reste quelques gardiens qui veille à la sécurité des lieux. 






Il faut dire que la plupart des maisons sont construite en bois, facile à faire et solide mais face à un cyclone cela semble plus prudent de changer d'air, surtout que les maisons sont rarement à plus de deux mètres au-dessus du niveau de la mer, celle-ci monte vite et haut lors du mauvais temps.





Une fois fini, la maison en bois est très belle, une petite peinture de temps à autre et elle passent les saisons et les années sans trop de problème (cyclone).


Un des point remarquable aux Bahamas, c'est que tout semble neuf, les marinas sont très récentes, les hôtels aussi, mais dès que l'on s'éloigne des coins à touristes, la pauvreté apparaît vite au coin des rue qui reste assez propre.


Le véhicule le plus côtoyer n'est pas la voiture traditionnel, mais la golf car, ces petit voiture électrique ou avec un petit moteur thermique qui circule partout.

25 mai 2007 - Chub Cay - Bimini

C'est le départ pour les Bimini, la dernière île la plus à l'Ouest des Bahamas avant d'arriver aux USA !
Le vent est très bon, dans l'arrière, la mer un peu formé ne sera pas trop gênante, le génois en position, la vitesse de six nœuds, le bateau avance bien dans les trois mètres d'eau qui passe sous le bateau. Les quatre-vingt milles s'avale en quatorze heures, belle moyenne sous le soleil, puis la nuit tombe (boum).
Nous poserons l'ancre au fond à 22h20 devant l'île Sud de Bimini, à l'abri de la houle.
Nous croiseront un trois mâts qui navigue dans l'autre sens au moteur.






Ah, les couleurs de la mer, sous le soleil, cela varie du bleu profond au bleu émeraude, en passant par une multitude de teinte qui entraîne au rêve et à l'évasion.


Le quelques patates de corail sont bien visibles, mais elle ne monte pas beaucoup, j'ai rarement entendu le sondeur sonné, l'alarme est calé sur 2,50m et la dérive est relevé à moitié, j'ai 1,30m de tirant d'eau, donc aucun problème de ce coté là.






















L'entrée de Bimini Nord, le point noir derrière P'Tit Bout II, c'est une épave de cargo qui c'est échoué suite à un cyclone, encore.


Nous sommes doublés par des bateaux taxi qui font la navette entre le Sud et le Nord de l'île de Bimini. Ils foncent comme des malades dans le petit chenal qui sépare les deux îles. 








Le seul mouillage praticable est en face des Customs (douane), à la fin des marinas, dans deux mètres d'eau seulement.
L'île est petite, avec une seule route qui fait dans les cinq kilomètres, et pourtant on voit des grosses voitures, des 4x4 alors que le point le plus haute est à vingt mètres au dessus de l'eau !
Heureusement, il y a beaucoup de golf car qui semble bien plus à leur place ici.


















Je ne résiste pas à vous faire voir cette belle photo des Bahamas, la carte postale typique, mais quelle splendeur, n'est-il pas !?!

La suite c'est la traversé du Golf Stream et l'arrivé à Miami, mais c'est encore une autre histoire, voir le Chapitre 39.

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