Belle navigation entre Saint Thomas et Culébrita, la passe d'entrée est étroite sans trop de repère, avec un bon point GPS, je passe par le sud, Taoumé et Bernard passent par le Nord, Nous arriverons en même temps au mouillage bien abrité, car la houle de l'atlantique est présente.
La carte de la navigation, en rouge le parcours de Saint Thomas à
l'île de Culébrita, en bleu, l'île de Culebra, en violet,
l'arrivée sur Porto Rico et l'Isla Del Marina, puis en marron le
départ vers la capital de Porto Rico San Juan.
L'île de Culébrita est déserte avec des fonds transparent
recouvert de patates de corail que l'on distingue très bien
jusqu'à plus de dix mètres de fond, une petite balade dans l'eau
avec palme, masque et tuba permet de voir les poissons évoluer
entre les patates de corail, qui sont bien vivant ici.
Après une bonne nuit de sommeil réparateur, car c'est dur de
naviguer tranquillement assis dans son fauteuil confortable à
regarder la mer, le ciel, les autres bateaux, l'approche des îles,
faire attention à la route et à la profondeur.
J'espère que vous me plainiez vous qui êtes tranquillement assis
devant votre ordinateur, au chaud, sans mouvement et sans vent !
C'est dur ce que je fais, mais je l'ai choisi et c'est bien fait
pour moi, na !
J'ai quand même fait dix-sept milles en quatre heures, cool, non ?
Grande navigation, quatre milles, si si, on longe le récif de
corail, on entre dans la grand et très profonde baie, puis nous
mouillons pour faire les papier d'entrée, en entrant dans la baie,
nous remarquons quelques bateaux au mouillages devant le récit,
bien protégé par de la houle, nous reviendrons par ici dans la
soirée, mais entre temps, nous faisons les papiers d'entrées dans
les Vierges Espagnoles dépendant de Porto Rico, dépendance des
USA, donc visa US obligatoire.
Nous sommes reçus à l'aéroport à peine à dix minutes de marche du
ponton, nous somme reçu par un douaniers très chaleureux qui nous
donnent une foule de renseignement, c'est très rare pour être
signalé.
La nous visitons la toute petite ville et nous arrêtons dans un
restaurant typique sur le petit canal au fond de la baie. Nous
nous régalons d'un plat typique US, un Mac frite locale entouré
d'Américain en vacance très joyeux et de locaux qui vivent
tranquillement sans se presser.
Nous partons faire une longue marche le long de la cote, prenons
le bus pour allez voir l'autre coté de l'île. Un orage typique
d'ici nous tombe dessus, mais un petit abri nous protège, nous
repartons vers nos bateau pour changer d'endroit et aller devant
le récif, qui nous semblait si jolie.
La ville est charmante avec un peu d'humour.
Un Mille plus loin, c'est le paradis, l'eau est très belle,
chaude, nous allons nous balader en PMT, classique, beaucoup de
poissons, le corail vivant, les passes avec un courant non
négligeable, nous passerons deux jours tranquilles ici.
C'est beau partout.
La plage est déserte après le grain qui n'a durée que dix minutes,
d'habitude, elle est pleine de monde.
Nous partons à regret de ce coin très bien pour une anse visible
sur la carte qui nous semble pas mal, sur le sud Est de Porto
Rico. Grave erreur, il n'y a rien dans l'anse que de grosses
barges rouillées, nous remontons vers le Nord contre le vent qui
nous avait poussé gentiment auparavant. Après quatre milles de
Nord, nous arrivons devant l'île qui semble être abrité de la
houle, nous trouvons en faisant le tour un bon abri près de la
marina, ouf !
Nous nous reposons d’une bonne nuit de sommeil.
Décision est prise d'aller voir dans les terres comment la vie
foisonne...
Pas grand chose à la marina, si ce n'est un bac gratuits qui nous
mènera sur la grande île de Porto Rico où un tout petit village
nous accueilles. Pas de super marché, un Espagnole nous emmènes à
la grand ville situé à quatre, il nous demandera 10$ en arrivant,
pas de petite économie ici. Nous visitons la ville, repérons le
grand magasin et faisons nos courses.
Un bus gratuits nous rapproche du débarcadère, mais il nous reste
bien deux kilomètres a faire pour arriver, nous partons avec nos
courses sur la route par un beau jour d'avril, une heure après
nous arrivons au débarcadère, cela faisait sûrement plus de deux
kilomètres. Le bac nous attends, enfin un peu de repos !
Je me prépare à partir vers la capitale San Juan en bateau, les
Taoumé/Paréo me rejoindrons par le bus, ils iront ensuite à Saint
Croix puis le Venezuela, alors que je vais vers les Bahamas et
Miami.
C'est donc le jour de la séparation, nous avons passez de très bon
moments ensemble, le net permet de garder la contacte, c'est plus
facile que la poste restante d'il y a dix ans.
Il est tôt, 7h, le jour est beau, le vent dans le dos, la mer belle, je suis partie en passant près de Taoumé et Paréo. Ils sont debout aussi, me disent au revoir, à la prochaine, demain, je pars vers le Nord, pour passer la pointe Las Cacarachas puis plein Ouest, pour les trente-cinq milles qui reste.
La journée passe tranquillement, près de la côte, le fort de San
Juan apparaît au loin, je me rapproche doucement, puis le
contourne par l'Ouest, et prend la direction de l'Est dans
l'immense port de San Juan, deux milles de long, il y a quelques
bateaux au mouillage, un Français, un Suisse et un Allemand, je
suis le quatrième, un Belge de pavillon !
Je passe à la marina pour faire les formalité, venant d'Isla Del
Marina, ce n'est pas nécessaire, super.
Je prend un bus qui m'emmène en ville et retrouve les Taoumé et
Paréo près du fort.
Non, pas celui-là, c'est réservé pour les écoliers, importation
directe USA, très beau.
Je retrouve facilement les Taoumé et nous faisons le tour de la
vieille ville très sympa, un petit restaurant 'chinois' pour nous
restaurer et nous continuons la visite jusqu'au soir.
Les amies décident de rester pour la nuit, nous rentrons manger
des pizzas sur Balade, je prépare les couchages, une bonne nuit
tranquille.
C'est le départ de Cathy, Claude et Bernard qui reprennent le bus
pour aller vers leurs bateaux respectif.
Nous nous quittons sur un beau jour ensoleillé et plein d'amitiés.
Je me prépare à partir vers l'Ouest et l'archipel des Turks et
Caïcos puis les Bahamas, mais cela est une autres histoire.
La suite sur le Chapitre 38.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.