Le Venezuela

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23 août 2006 - Puerto la Cruz - Mochima

C'est le départ de Puerto la Cruz, où il est maintenant très difficile de s'approvisionné en gasoil, le prix a augmenté de 35 fois pour les  étrangers, veut-on nous faire partir ? Je suis presque à sec, la prochaine pompe est à 35 milles, à Cumana, heureusement dans un autre état où la politique économique vis à vis des touristes ne c'est pas encore modifiée. 
La marina de Puerto la Cruz entouré d'hôtel prison pour riche.

La ville









Sur la route marine, il y a une belle baie quasi fermé qui semble très sympathique, je m'y arrêterais pour la nuit, cela coupera le voyage.
Le vent est absent, la mer est très belle, le moteur tourne bien, mais le bateau n'avance pas ! Je sors de la marina, met au point mort, prend l'équipement de plongé et hop à l'eau, l'hélice est totalement remplie de coquillages, je passe cinq minutes à tout enlever et je repars à bonne allure vers la baie de Mochima.














Le parcours est semé de petites îles plus ou moins habitées par des pêcheurs, elles sont très sèches et aride avec une petit végétation qui s'accroche farouchement. C'est beau est sauvage, dommage que le soleil soit un peu caché par les nuages, une petite averse arrangera cela un peu plus tard.  La cote est accores, les roches travaillés de main de maître par la nature éternelle.

La côte











Le bateau avance bien à 4,5 nœuds de moyenne alors que la coque est sale, je m'approche tranquillement de l'entrée de la baie de Mochima, elle apparaît derrière une colline boisée d'arbre vert et de cactus. Puis la passe se découpe dans la verdure et la roche, les multiples lancias à moteur bruyant m'indique le passage, ils vont de la ville de Mochima à la plage de sable fin à l'entrée de la baie, car il n'y a pas de route !

Le mouillage











Le petit village de Mochima au pied de la colline.
Je pose mon ancre un peu à l'écart de la route des lancias, ils en passent des quantités et le bateau bouge de temps à autre lorsqu'elle s'approche trop près, ce n'est pas très agréable, heureusement la nuit va bientôt tomber et le ballai des moteurs bruyants diminues pour s'arrêter assez tard dans la soirée. C'est un parc naturel pas très silencieux. 

Les lancias












Le balais des lancias reste incessant, surtout en fin de semaine.


25 août 2006 - Mochima - Navimca

Je passe une journée un peu agité, heureusement les nuits sont calmes, le lendemain, je repars vers Navimca retrouver les P'tit Bout II qui ont commencé les travaux de sablage et de peinture. Je fais un arrêt à Cumana pour refaire le plein de gasoil et d'essence, 3€ les 150 litres de diesel et 10 litres d'essence, qui dit mieux !












Le port de commerce et la marina de Cumana.
Le coin est tranquille, pas de problème à faire le plein, il y a trois mètres d'eau et l'accès est facile, après le plein, je repars vers le petit port de Navimca où un chantier naval est implanté, il est tenue par des Italiens très sympathique, le tirant d'eau est limité à deux mètres voir vingt centimètre de plus à marée haute.
J'y retrouve comme promit les P'tit Bout II sur le terre plein, le bateau est tout drôle avec sa peinture 'militaire', c'est l'après avant de faire la peinture blanche !

Le vert et ... le
        blanc. 

















La bande jaune n'est pas encore posée, car il est difficile de trouve autre chose que du blanc ou du noir. Il a belle allure n'est-il-pas !
Pour ma part, je sors le bateau de l'eau le samedi matin, un coup de nettoyage de la coque, elle en a bien besoin, une petite réfection des peintures rouge et blanche, la pose de planche verticale sur la jupe pour éviter le remplissage/vidage continuelle de celle-ci, un peu d'antifouling, et le bateau est remis à l'eau le samedi suivant.























Pas de problème sur Balade, il est contant de retrouver la mer et moi aussi.
Pendant ce temps, P'tit Bout prend du poids, six couches de peinture et autres après, il en a perdu pas mal pendant le sablage, donc la ligne d'eau ne devrais pas trop bouger !
Le grutier est un as, il transport les bateaux avec une grande prudence et une efficacité surprenante, il fait passer les roues du travelift à quelques millimètres des obstacles et insert les bateaux au millimètre dans les emplacements.




Avec les problèmes rencontrés à Puerto la Cruz, le chantier est plein à craquer, C'est l'un des rares qui accepte de laisser les gents travailler sur leur voilier gratuitement !



Le temps passe vite et l'arrivée d'Elisabeth et Thierry d'Anaho'a est l'occasion de visiter les deux bais qui sont sur la rive d'en face Navimca, Laguna Chica et Lagune Grandé.






20 septembre 2006 - Navimca - Laguna Chica

Les sept milles sont fait à la voile, le vent de travers nous emmène dans la première baie, Laguna Chica avec sont petit village de quelques maisons. Il nous accueil dans un décor de western, sable ocre, cactus, abri de bois et mer d'huile.  Au loin Navimca et Cumana !

La baie











L'eau chaude est propre, nous nous baignons sans nous forcer dans ce charmant lieu, un petit chantier construit les lancias fait tinter la lame qui coupe le bois de temps à autre.
Le soir les lumières des quelques maisons animes les petites plages de sable où les lancias attendent attachées par leurs boutes à leurs ancre de fortune comme des chevaux devant un saloon.
Les pêcheurs sont légions, la terre n'est pas cultivable, l'eau ne tombe pas beaucoup par ici !   

Oasis


Les oasis de verdure dans la baie de Laguna Chica.

Une maison








 


Le temps c'est arrêté, le calme est entrecoupé du bruit des moteurs des lancias qui passent pour rapporter leurs chargements de poisson, c'est le taxi boat qui ramènent les enfants de l'école !
Les gents sont occupés à réparer le filet, à préparer le déjeuner ou le dîner sous des abris aérés, car le soleil est fort dans cette région. 

le Mouillage


J'entreprends de grimper la colline à coté du bateau, la terre est bizarre, la pierre casse sous mes pieds sans effort, je fait attention, prends le lit d'un ruisseau asséché depuis longtemps, ils sert lors des rares orages passent sur la péninsule tout les dix ou vingt ans. Même dans le lit de la rivière la pierre est friable, peux fiable, je monte sur une centaine de mètre, m'arrête pour prendre des photos, le sol est vraiment instable, je ne m'attarde pas, la descente est aussi difficile que la monté, j'arrive en bas sans encombre grâce à la prudence, ouf !
La baie est d'un calme apaisant, les fonds reste importants mais sains pour un mouillage très beau, trois Français pour un Allemand, c'est a peu près la règle dans cette région du monde, pratiquement pas d'Anglais !
Le réveille du lendemain est orchestré par les moteurs des lancias qui commencent à quatre heures, un peu trop tôt pour nous !
Nous attendons dix heures pour partir dans la baie d'à coté, distante de trois milles. Une dure navigation nous attends !


21 septembre 2006 - Laguna Chica - Laguna Grandé

Nos trois fières navires sortîmes de la passe de la baie de Laguna Chica par un fort vent d'Est, les flots nous arrosâmes de la tête au pied, mais nous continuâmes notre long périple vers cette lagune magique que tant de marin nous comptais les charmes, se fut extrêmement dangereux de longer la côte où nous attendais les pirates, notre volonté est aiguisée par le trésor et la richesse que les légendes locales distilles à longueur de journée.  Nous croisons nos premier pirates, nous les intimidons avec nos fières navires !

Une lancia













Heureusement, le vent contraire finit par tomber, il soufflait fort proche de la tempête, que dis-je, un ouragan de face, la vitesse du navire s'en ressentait. Enfin, la mer se calme lorsque nous passâmes la redoutable passe de la grande lagune, les contes étaient vrais ! 













L'un des trésors cachés de Laguna Grandé !
Nous arrivâmes dans l'une des cachettes où le trésor était caché, la montagne rouge, les cactus, la mangroves, tout les éléments y étaient.
Nous arrêtâmes nos embarcations et attendîmes que le soleil nous montrâmes l'endroit exacte.
Juste avant que le soleil disparaissent derrière les collines, les richesses de l'endroit nous apparues telles un ange sur une branche, le paradis existe ! 

LE calme











Le trésor de Laguna Grandé est caché parmi ces îlots qui le trouvera en premier !
Les chèvres sont les habitants de cette baie, elle protège le trésor des intrus ! La recherche de ce dernier est très difficile, vue le nombre de passage et d'îlots, les pélicans nous surveilles et ce passe le mot, attention, des navigateurs s'approchent d'un de nos trésor, ils plonges devant nous pour nous dérouter, ressortant avec un poisson pour nous tromper et nous faire croire que l'endroit n'est pas le bon. 

Le mouillage


L'un des multiples bras de la grande lagune. 

Aride














D'autres navires ont bravés la tempête de beau temps pour nous rejoindre, il cherche aussi le trésor caché, le trouveront-ils ?


Nous nous pensons l'avoir trouvé, il était partout où l'œil pose le regard, encore faut-il bien regarder, cela n'est pas donné à tout le monde !


24 septembre 2006 - Laguna Grandé - Navimca

Pour compléter c'est extraordinaire découverte, les dauphins par centaines ont accompagné le chemin du retour, ils nous récompense à leurs tour de notre découverte, ils nous satisfont d'une ballade aquatique des plus grandiose.


La tempête de beau va s'achever et nous allons retrouver les nonchalances habituelles des discussions autour d'un pot, en général rempli de boissons et de victuailles locales très ‘gouttus’.


Les P'Tit Bout II ont terminé les peintures et se prépare au retour en France, je finis l'avitaillement pour la visite des îles lointaines, le plein d'eau est fait, un petit au revoir au bateau encore au chantier de Navimca et je pars pour l'île de Tortuga.


Pour info les bateaux aux sec sont : Chao-Chao, Epiqure, Tara Mea, Kama, ...


27 septembre 2006 - Navimca - l'île de Tortuga

C'est le départ, il est 16h30, le vent est faible, le moteur démarre et l'ancre reprend ça place sur le davier, je sors de l'abri du port de Navimca, la mer est calme, je m'éloignes de la côte afin de trouver des fond suffisant pour descendre la dérive, soit 2,20 m de tirant d'eau, établie le génois qui soulagera le moteur d'un demi-nœud. Les dauphins m'accompagnent un petit bout de temps puis repartent tranquillement.
Après 1h40 de moteur, le vent arrive avec assez de force pour arrêter le bruit du diesel, ouf ! Le silence du voilier navigant à la voile est un vrai plaisir, le vent est bien portant, le bateau avance à 5,5 nœuds sans effort, il arrêtera à l'arrivé au mouillage, la nuits fut tranquille et sans surprise sous les étoiles.
Le couché de soleil est agréable à regarder, les couleurs sont éternellement changeante et quelques nuages donne des nuances toutes différentes.
Il fait bon être sur l'eau dans ces conditions, mer belle, vent portant, ciel qui s'étoile d'un millier d'éclat, le voilier fend les flots à la découverte des îles. que du bonheur comme dirait Thierry !














Le couché de soleil avec les pêcheurs qui rentrent au port.











Les îles du Venezuela que j'ai visité. 











La pointe à contourner pour arriver dans le mouillage protéger de Caldera à Tourtuga.
La nuit passé, le petit matin se lève. L'île apparaît sans difficulté et sans surprise, la navigation est vraiment facilité par le GPS, point d'erreur de route et pourtant, il faut faire attention. Le point de référence utilisé et entré était sur la ligne de sonde des vingt mètres, en arrivant près de l'île, le fond remontait anormalement, quatorze mètres, douze mètres... Barre à tribord, je retrouve mes vingt mètres de sonde de référence, ouf ! Le GPS m'indique que je m'écarte de la route, tiens bizarre ! Je contourne la pointe où un nouveau point remarquable est identifiable. C'est peu de le dire, il s'agit d'une épave d'un cata français échoué ici il y a à peine un mois.

L'histoire est simple, la carte papier et informatique ont un écarte de 0,2 à 0,3 mille vers le Nord avec la réalité, si l'on ne fait pas de veille à l'arrivé ou au départ, c'est la cote assurée.
Ce qui s'est passé pour ce cata, départ de nuit, il prenne le cap du continent en oubliant le décalage GPS, deux bateaux : un Ovni talonne le premier sa dérive heureusement remonte, il prévient le cata, le capitaine s'occupait d'un moteur tournant pas rond, pas de veille, sa femme lisais tranquillement dans le carré, le bateau a fait un tout droit sur les roches, sans possibilité d'en sortir, la fin désastreuse du bateau.
Le cata fut vidé rapidement grâce à l'aide des plaisanciers du mouillages, puis les deux malheureux embarquaient dans l'Ovni avec quelques affaires pour un retour à Puerto la Cruz, puis en France. Vraiment dommage !
Avec un peu de bon sens, cela n'arrive pas souvent, heureusement ! 


Le reste de l'île est très sauvage avec quelques cabanes de pêcheurs, un coin plus touristique avec un aérodrome près du lagon ! Ben oui monsieur, même qu'il y a des bimoteurs sur ce terrain d'aviation !  Les six cabanes des pêcheurs.

La ville









Le terme Aérodrome est peu être un peu poussé, il n'y a pas de tour de contrôle, pas de bâtiment officiel d'accueil, juste une piste de sable dur absolument pas dans les normes européennes, cela c'est sûr ! Et pourtant, il y a des avions avec un ou deux moteurs qui atterrissent ici et qui en repartent !
 





























La piste dans toute sa splendeur !
La preuve, un coin de paradis pour les pilotes avertis, car ce n'est pas donné à tout le monde de venir atterrir ici, il faut savoir que la piste est courte, à peine six cents mètres, assez large pour faire passer les pneus, avec quelques chiens errants en primes.
Quel plaisir d'arrivé et de voir le lagon bleu vert, les bateaux aux mouillages dans la bais d'à coté, et d'installer le parasol sur une belle plage de sable fin où souffle un vent faible à 30°C !












Un avion, des bateaux, des parasols, le paradis ! Une
        belle barque

 



Une barque de pêche sur la plage coté lagon, l'eau est à la température de l'air, peu de profondeur, des petits poissons multicolore s'égaillent sur le bord, où les oiseaux cherches toujours de quoi se nourrirent.
























Je pensais rester trois jours, j'y suis resté dix jours, sans même m'en rendre compte, avec l'activité qu'il y a ici, c'est difficile de partir !
Cinq abris sont présent dans cette partie de l'île, des hôtels locaux pour touristes fortunés où du moins passionnés, ce ne sont pas des quatre étoiles, plus des lieux de repos simples avec langoustes fraîches aux dîner tout de même. C'est facile, ils y en a partout.

Un avion






Un avion nous survol.

Entre une dizaine et une vingtaine de bateaux ce croisent au mouillage bien abrité du vent d'Est, les fonds de sable tiennent bien et la houle ne gêne pas si elle ne vient pas du Nord.








Je ne résiste pas à vous faire découvrir le décollage d'un avion sur cette piste, c'est à voir !
D'abord l'avion remonte la piste jusqu'au bout, une surface a été aménager pour faire un demi tour, puis l'avion s'aligne sur la petite largeur, met les gaz à fond, roue bloqué, le pilote relâche les freins et l'avion saute sur l'avant, gagne de la vitesse ...



















À la vitesse de décollage, le pilot tire doucement sur le manche, l'avion quitte le sol, il vole !



















Il continue de prendre de la vitesse, le moteur fait un bruit d'enfer, il s'approche !



















Il tourne à ma hauteur, devant les chiens totalement indifférent à ce spectacle !
L'avion s'éloigne rapidement, le calme reviens et la journée continue dans la bonne humeur des vagues qui se brisent tendrement sur la plage de sable fin.



















L'un des bimoteurs qui viens sur l'île de Tortuga. J'ai compter pas moins de douze avions le week end, deux ou trois la semaine, principalement des touristes Italiens qui viennent de Caracas distant de 106 milles, à peux près une heure de vol.


7 octobre 2006 - Caldera - Los Palanquinos

J'ai quand même quitté ce bout d'île pour aller voir le reste du joyaux effleurant les eaux d'émeraude... Je suis partie pour une navigation de sept milles vers Los Palanquinos, un petit récit corallien procurant un bon abri pour mouiller entre la côte et le récif.
Je retrouve quelques bateaux amis et passe la nuit ici.

Tornade !
















Une petite anecdote : j'ai vu de près une petite tornade, juste à moins d'un kilomètre, sous un gros grain, beau et fort. On voie bien le cône blanc dans le nuage gris, et l'eau qui s'éclate à la base, sur la mer, les jets fond entre dix et quinze mètres de haut !
Il y a environ cent mètres entre la base du nuage et la mer, cela à duré cinq minutes, cela c'est arrêté d'un coup, plus rien. C'est un phénomène météo assez courant ici paraît-il, mais c'est le deuxième que je vois, le premier c'était en Egypte !
Je continue ma route vers Cayo Herradura, une petite île en forme de fer à cheval très calme à trois milles seulement de Los Palanquinos.

10 octobre 2006 - Los Palanquinos - Cayo Herradura

C'est encore un beau lieu avec quelques cabanes de pêcheur étalées sur le grande plage de sable, nous sommes six voiliers au mouillages, tranquille et calme.











Jeudi douze octobre, c'est un jour férié au Venezuela, il commémore l'arrivée d'un certain Christophe Colomb aux Amériques, très bien cela, qui dit jour férié, dit sortie des bateaux à moteur des ports !
Et là c'est du délire, de six voilier silencieux, on se retrouve à plus de cent-cinquante bateaux, le paradis devient l'enfer, peut être pas si fort, personnellement je n'y crois pas, alors disons un endroit surpeuplé et bruyant !
Appel VHF pour connaître l'occupation des autres endroits, réponse c'est saturé partout, Il ne reste plu qu'a laisser le temps faire son œuvre, quatre jours plus tard, le calme revient enfin, nous savourons à nouveau la plénitude du lieu.


16 octobre 2006 - Herradura - Los Tortuguillas

Encore une courte navigation, trois milles pour rejoindre Los Tortuguillas, deux petites îles séparées par un peu d'eau sur un à trois mètres de fond, tranquille, mais remplis de moustiques, dommage !




















La plage est magnifique, personne au mouillage, quelques pêcheurs remontent avec beaucoup de peine un grand filet qui semble peu rempli, il ne reste plus beaucoup de poisson dans le coin !
La plage se termine par un amoncellement de coraux mort et de la mangrove que les moustiques aimes bien fréquenter.
Après une bonne promenade d'un bout à l'autre de l'île, je rentre au bateau sur ma petite annexe, seul dans cette étendue entre les deux îles désertes.
Le lendemain, je remonte sur Los Palanquinos puis Caldera pour attendre le beau temps annoncé par VHF pour repartir vers Mochima avec des
condition assez favorables.
Pour conclure sur Tortuga, c'est une très belle îles avec aucune tentation, pas de magasin ! Pas de Wifi ! Rien de rein, mais quel repos !!!

19 octobre 2006 - Tortuga - Mochima

Le temps est excellent pour remonté vers Mochima, mer calme, vent faible, selon les prévisions, allons voir cela de plus près. Je me lève de bonne heure (4h30) pour partir avant le levé du soleil et déjà les conditions sont pas mal.
Je fais un grand tour de la pointe, histoire de pas faire comme le cata qui sert maintenant d'amer remarquable !
L'aube s'annonce belle, quelques nuages lointains disparaisse avec les premières couleurs, la mer est plate, pas une ride, vent nul, le pied, car je suis au moteur et dans ces conditions le bateau avance vite et bien, 5,3 nœuds de vitesse fond à 2000 tours seulement, pas de courant, super journée en perspective.
Le soleil s'annonce doucement, la visibilité est exceptionnelle, je vois la montage de l'île de Margarita à soixante milles d'ici, les hautes montagnes du continent Vénézuélien à cent milles, c'est beau.



















Le soleil naît enfin de la mer, il est timide au début, mais vite il montre sa présence, les nuages s'enfuient devant temps de puissance, la chaleur monte doucement mais surent, il fera bon, très bon.
La mer reste calme avec le soleil qui monte, le vent restera faible toute la journée, c'est une véritable aubaine, merci à Mr Météo. D'habitude c'est du vent d'Est, donc dans le nez qui freine l'avancé du bateau.










Le continent visible à plus de cent milles de distance, le ciel est clément, les montagnes très hautes.



















Quelque belle balade sur la mer lisse comme un lac, le soleil brille, les nuages n'arrivent pas à tenir, ils se forment un peu puis disparaissent aussi vite.
En fin de journée, le vent est à peine plus fort, les dauphins apparaissent, comme au début de la visite des îles, que du bonheur ! 

Dauphin


L'arrivée sur Mochima se fera de jour, le courant me pousse vers la fin du parcours, je rentre dans la baie et prends la première calanque à gauche après la plage de sable, je suis encore seul dans le coin, bien abrité des regards des lancias, dans un univers tout vers, cela change de Tortuga.
C'est encore très beau, je dîne sur le cockpit en savourant ce moment, puis vais dormir à la tombé de la nuit, c'était une très belle journée de navigation, 67 milles en 12h pile.



21 octobre 2006 - Mochima - Cumana

Après une bonne nuit sans un bruit, je pars le matin pour Cumana pour refaire le plein de gazoil, le plein d'eau et la lessive !
Au passage, je salut les pêcheurs aussi matinal que moi, sûrement plus même, ils pêchent à la ligne des poissons très beau qui sont ensuite vendu au marcher de Cumana.
















Marina
Une fois n'est pas coutume, je suis à la marina de Cumana, le branchement électrique fait sur un domino de fortune, assez dangereux, la machine à laver fait son travail régulièrement. Les deux lavages sont faite d'affilés, j'ai juste assez de pince à linge pour tout épingler.
Je fais aussi le plein d'eau, il était temps, j'en profite pour faire le plein de gasoil, à 1 € les 60 litres, faut pas se priver.
La marina a besoin d'un sérieux coup de remis en état, cela ne préoccupe pas le gestionnaire qui ne s'intéresse qu'à notre porte monnaie, dommage, c'est comme cela !
J'en profite aussi pour faire mon renouvellement de passeport, car cela fait maintenant trois mois que je suis rentrée de France, je passe à la douane de Cumana, et le gentil préposé me fait la sortie sans problème, par contre pour l'entrée il me demande 100.000 bolos (31 €) pour faire l'entrée, je lui indique que c'est gratuit, il ne veux rien savoir, temps pis pour lui, cela s'appel un pot de vin ! Je ne lui donnerais pas d'argent de poche, j'ai ma sortie du Venezuela et selon la loi en vigueur, je ne peux rester qu'une journée dans chaque port.


21 octobre 2006 - Cumana - Navimca

Je pars donc vers Navimca, voir les bateaux qui reste au chantier, P'tit Bout II est vide, Françoise et Jean-Charles ne sont pas encore arrivée de France, Yves et Pierre sur Epicure sont en voyage, Anne et Jo sont aussi en voyage, par contre le bateau des jeunes est habité, il refont la coque avec de l'époxy pour éviter l'osmose, beaucoup de travail. Je passe la soirée avec eux et repars le lendemain vers Médrégal voir si je peu faire une entrée ou une sortie complète.


22 octobre 2006 - Navimca - Médrégal

La navigation est simple, vingt milles vers l'Est et l'on est arrivée. Un Français c'est installé ici depuis vingt ans, il a monté un hôtel, c'est très propre avec piscine et bar. Le chantier est en court de finition, bientôt, on pourra sortir son bateau ici dans un beau cadre. Je discute de mon petit problème de passeport et Jean-Pierre me fera les papiers de sortie lundi prochain, donc, je patiente en profitant du coin, balade en ville, un petit marcher authentique, je retrouve un bateau avec Marie et Patrick et leurs deux enfants, heu non, trois enfants, le dernier est enfin né début octobre au Venezuela, ils sont très heureux et vont bientôt repartir vers la Martinique pour faire un passeport au petit dernier !
Hé oui, il faut un passeport pour tout le monde maintenant, même à un mois d’existence !










L'hôtel et le chantier en cours de finition.











Je passe la semaine à faire de petite intervention informatique, comme d'habitude, à lire, à discuter avec Jean-Pierre, Patrick, Marie, les enfants, les amies, à manger une délicieuse mousse de canard, ...
Le temps passe vite et déjà c'est le moment de repartir, j'ai mes papier à jours, je peux quitter le Venezuela tranquille. Retour à Navimca.


31 octobre 2006 - Médrégal - Navimca

Le vent est bon, je sors le génois, cela pousse fort, je réduis le génois, je suis encore à six nœuds au portant, j'arrive à Navimca et vois les P'Tit Bout sur le quai, ils sont de retour, super ! Epicure aussi et Chao Chao aussi, tout le monde est présent pour l'apéro du soir !
Jean-Charles et Françoise me racontent leur périple épique (voir leur site) et nous discutons de l'avenir, ils leurs restent pas mal de petit travaux à faire sur P'Tit Bout II, donc nous convenons de se retrouver plus tard soit à Trinidad, soit en Martinique où ils doivent s'arrêter.
Entre temps, Myfa de Marie et Claude est remit à l'eau et doit partir le lendemain pour Margarita, nous partirons ensemble faire cette étape.


2 novembre 2006 - Navimca - Margarita

Le vent est correcte mais pas dans le bon sens, c'est normal me dit-on, et oui les alizés souffle toujours de l'est.
Nous partons de bonne heure pour faire les cinquante milles qui nous sépare du mouillage de Margarita, Myfa et Balade.
Le vent est portant au début pour passer la pointe Gorda, on la longe la côte de travers sur six milles et c'est enfin la remonté vers Margarita, le vent dans le nez, nous continuons au près vers le milieu de l'île afin de ce mettre à l'abri derrière l'île de Cubagua et remonté plus facilement derrière avec une mer moins formé. La vitesse était bonne au début du parcours à vite diminué, le temps passant sans trop avancer, je dois m'arrêter avant le port Porlamar, je décide de stopper dans la baie de Guamache pour la nuit, dans un coin calme entouré de bateau à moteur, normalement pas de problème de sécurité.
Le lendemain, je fais les dix-neuf milles restant en seulement cinq heures, soit la prodigieuse vitesse de 3,8 nœuds au moteur, GV haute, contre le courant qui parfois était fort.












La ville de Porlamar à Margarita, point de rendez-vous des bateaux de voyages. 
Je retrouve Kim, Myfa, JacDaniel, et d'autres bateaux au mouillage, petit discussion, on échange nos informations et nos impressions, l'avitaillement est effectué, les derniers bolos sont transformés en denrée, c'est l'heure de partir vers Los Roques.


5 octobre 2006 - Margarita - Los Roques

C'est l'avant dernière étape du Venezuela, la météo semble bonne, elle le sera presque, les cinquante-quatre milles sont fait en treize heures comparés aux dix heures de l'aller, c'est moins bien, mais pas trop mal quant même contre vent et courant avec le moteur tout le temps.
Les Roques sont toujours aussi envoûtante, je retrouve l’Étoile de Lune et son équipage Nathalie et Dominique qui sont arrivée plus tôt. Nous mouillons devant la dune de sable, bien abrité de la houle, en attendant les bonnes conditions pour partir, eux vers Grenade avec JacDaniel et moi vers Trinidad.
Mais en attendant, nous visitons l'île, la monté de la dune de sable n'est pas facile au début, mais après le terrain devient plus praticable, Dom décide de voir de plus haut, Nat et moi le suivons sur les rocher entourés de cactus, il ne faut pas tomber !



Le paysage est grandiose, cela ne rend pas sur les photos, dommage, c'est très beau.  Les trois bateaux L'Étoile de Lune, Balade et JacDaniel devant la dune de sable.

Le mouillage














Pendant la promenade, nous rencontrons différents animaux, ici un iguane vert qui se réchauffe au soleil, pas inquiet du tout.























La fenêtre météo arrive enfin, nous partons tous, soit vers Grenade, soit vers Trinidad.




J'aime beaucoup c'est archipel des Testigos, sauvage et toujours authentique, les gents sont très gentils, souriants et content de leur sort.



Nous nous séparons en espérant que la navigation ne sera pas trop dur, mais cela est une autre histoire.



La suite dans le Chapitre 32.

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