Union - Carriacou - Venez

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8 juin 2006 - Union - Carriacou

Cette grande étape de 9,5 mille nous mène dans la baie de Tyrell ou nous sommes déjà passé en décembre 2005, rien n'a changé si ce n'est le prix du Wifi qui est passé de 20Ec pour 24 heures à 50Ec pour 20 heures ! Bon Taoumé, P'tit Bout et moi nous mettons près de la plage pour avoir une meilleur réception du Wifi, ce qui nous permet de communiquer avec tout les ami(e)s par mail et par Skype, ça c'est nouveau (mon adresse "Skype" : baladde.nono [avec deux dd !]).




Le parcoure du début de chapitre.









La baie est un peu moins pleine que la dernière fois, les bateaux partent dans le Sud pour la période des cyclones, mais quelques bateaux reste ici, car c'est un "trou à cyclone" réputé fiable.









Cela reste quant même un endroit relativement dangereux comme le montre les épaves qui jonchent la cote, il faut faire attention aux bulletins météo locaux qui avertissent deux à trois jours avant le passage de la bête.


le mouillage




Mais cela n'est pas notre cas, car nous restons peu de temps ici, une petite visite de la cote au vent, la vue plongeante sur le petit chantier, où une dizaine de bateau passerons la saison d'été.
 


Le long de la plage, j'ai localisé des bêtes à corne de type mangeable à la bonne saison, mais pour le moment, je les laisse grossir. Mais me direz-vous qu'es donc ? Oh seulement une dizaine de langouste, tout simplement et dans deux mètre d'eau !











La joyeuse équipe en balade, remarqué notre forme olympique, près à gravir les hautes montagnes de cette île (elle ne dépasse pas cinq cents mètres).



























Le grand mouillage tranquille et calme.




Venezuela

La météo est bonne, le vent dans le bon sens pour aller visiter les îles Los Testigos aux Venezuela, nous préparons le départ avec P'tit Bout II, Taoumé quant à eux se prépare à partir vers l'île de Trinidad et Chaguaramas pour changer de gréement dormant, une petite virée de 100 milles.















De notre coté, nous avons 122 milles à faire avec un vent faible et portant, il nous faudra 28h30 pour effectuer cette navigation assez tranquille, le moteur à tourné 9h avec un vent trop faible pour nous pousser. Nous sommes arrivée sur l'île la plus à l'Ouest, qui était déjà occupé par trois voiliers donc deux français et un allemand.
Petite visite à terre, rencontre des locaux qui vivent de la pêche, il ne pousse rien ici, un groupe électrogène collectif fourni l'électricité aux quatre maisons pour que la télé fonctionne deux à trois heures par jour. Nous sommes en période de mondial de foot, alors le groupe tourne un peu plus. Les poissons des pêcheurs sont très bons et nous fêtons notre arrivée au Venezuela par ces mets.






Nous trinquons aussi au mariage d'Armelle et Gilles qui se déroule à plusieurs millier de kilomètres d'ici, où il n'y a aucun moyen de communication ! Bonne vie commune à nos Picratos !










La baie est belle, l'eau est clair, la plage accueillante, un coins tranquille par excellence, mais ce paradis n'est pas pour nous, en effet, c'est une zone protégés, nous sommes tolérés pour une période de trois jours seulement. Alors, nous en profitons, car trois jours ça passe vite, très vite. Nous partons en annexe pour la grande île voisine voir la plage aux tortues, il y a pas mal de voilier aux mouillages devant, principalement des Français et des Américains.






La plage se trouve de l'autre coté de l'île, en passant nous assistons à un combat de coq, c'est assez terrifiant, il arrête le combat quant l'un des deux coq est à terre, complètement ensanglanté ! Trop peu pour nous, nous partons voir des bêtes plus calme, ou plutôt les traces qu'elles laisses, car les tortues ne pondent que la nuit !
Nous arrivons sur une plage qui ressemble à un champ de bataille, le sable est partout retourné, on vois des coquilles d’œufs de tortues et de large passage que laisse les tortues quant elle reparte vers la mer. Malheureusement, ils faut passer la nuit sur cette plage pour voir d'éventuelle tortue pondre et la limite des trois jours nous l'interdit, mince.
























Heureusement, le cadre est magnifique, les cactus bien plus haut que Jean-Charles qui si frotte si pique.
Le phare de l'île est tout en haut, mais il fait très chaud et le passage est truffé de ces charmantes plantes qui sont les seul à pousser dans cette environnement désertique.
L'île est habité par une centaines de personne qui ne vivent que de la pêche, un bateau passe régulièrement pour charger le fruit de la pêche en échange de victuailles et d'équipement divers.

 










Une soirée est organisée par ChunChun, un habitant du coin avec la promesse d'un cuisseau de chèvre nous allèches, en fait il a manqué son coup de fusil et la chèvre sauvage est repartie dans la montagne, nous mangerons donc du poisson ! Nous sommes une quinzaine de personne autour de la table, très sympathique, le ragoût de poisson est succulent, le vin de toutes provenances est goûté, la musique locale nous arrose d'un rythme dansant. Nous passerons une belle soirée en parlant franco-espagnole-anglais dans une très bonne ambiance, le paradis je vous disais !



Après une bonne nuit de sommeil, nous nous préparons pour la suite du voyage, on sera quatre bateaux à partir le lendemain matin pour l'île de Margarita distante de 53 milles. P'tit Bout, Anaoha qui est arrivé la veille, Cadari'o un Maramu, et Balade. Le coin n'est pas bien réputé niveau navigation et pirate, le voyage en escale est recommandé.
Sur l'autre île ils font de même et nous serons près de quinze bateaux à naviguer de concert dans le vent faible mais régulier qui nous mènera dans la baie de Pallomar.


Le personnage 'historique' dans sa cuisine, il y a de tout !





























Comme vous pouvez le voir sur cette carte, le parcours est parsemé d'îles de toutes tailles, la côte Vénézuélienne est bien approvisionné en île, il est dommage que la sécurité soit un gros problème dans ce coin, il y a vraiment de quoi faire dans cette zone tranquille au niveau cyclone.
La vie politique du Venezuela depuis plus de quatre cents ans est truffé de dictateur de tout type, c'est une catastrophe pour la population qui veut vivre en paix. Et encore plus dommage pour les touristes vu les possibilités de promenade à faire.
Un autre problème grave, ici la parole donnée n'a aucune valeur, vous demandez un prix pour un objet, si vous ne l'achetez pas immédiatement, le prix change ! Vous achetez un objet un prix, votre voisin veux le même, il ne paiera jamais le même prix ! C'est difficile de connaître la valeur des choses, il faut faire avec.
Ceci étant, l'arrivée à Margarita se fera sans problème, une petite visite au supermarché du coin pour refaire de l'avitaillement, une discussion sur l'un des bateaux et nous repartons le lendemain, en fin d'après midi, car il y a 78 milles à parcourir et il faut arrivé de jour à la marina.












Notre navire amiral sera Anaho'a qui nous avait rejoint aux Testigos, Elisabèthe et Thierry connaissant la route, nous les suivront sans problème. Un autre bateau nous rejoints pour faire cette étape, un bateau Français en CP époxy très rapide, on sera cinq bateaux pour une arrivée à 20h30 devant le port de Puerto la Cruz, un appel à la Vhf pour connaître les possibilités de place, tout les bateaux seront casés dans la marina, ils ont moins d'Américain depuis le froid entre Chavez et Bush.

J'ai une place très bien placé, c'est super calme, bien abrité du vent, proche, les gardiens surveillent le port 24h/24h avec fusil à canon court ! La réputation de dangerosités du coin est visible avec cette protection suréquipé qui m'inquiète un peu !
Trois jours avant notre arrivée, les propriétaires Français se sont fait descendre devant la porte de la marina ! Impossible d'aller ailleurs, ce pays est vraiment très dangereux pour les étranger, même Chavez informe à la TV sa population que les touristes ne sont pas une priorité... Beaucoup d'Américain partent après cette annonce.
Une fusillade à même alertée les gardiens un soir, une bagarre avec arme à feu a eu lieu dans l'un des bars devant la marina, deux blessés et trois morts !!! Il ne plaisante pas ici.

La marina reste tranquille, l'eau est calme, l'orage de l'après midi fait chuter la température pour une soirée un peu plus fraîche ou le thermomètre descend en dessous des 30°C. C'est l'heure de boire une petite bière entre ami(e)s.



De temps à autre, nous sortons manger au restaurant local, très copieux et pas très chère, le plat principale plairait à Didier, c'est du poulet en quart demi ou entier !


La vue est belle, car c'est le coin des pêcheurs avec leurs petites barques pour la pêchent à la ligne de beaux poissons.


C'est assez tranquille tant qu'il fait jour, à la nuit, il faut rentrer, les coups de feus retentissent régulièrement !


Le temps passe et c'est la sortie de l'eau pour P'tit Bout II, le bateau doit être sablé et repeint, voilà le travail de sortie d'eau.




















La sortie par le travlift en marche arrière, en général on sort en marche avant. Le nettoyage au karcher de la coque, beau travail ! Le bateau enfin posé sur les bers. 













L'ami José, un 'personnage' qui tien une agence de voyage, mais qui rend tout les services possible avec un sourire et une énergie à toute épreuve, Il n'a que 74 ans, si si je vous l'assure !
Un grand merci pour l'aide et les renseignements de toutes natures. 







Pendant ce temps, l'équipage de P'tit Bout attend, attend, attend...
Le bateau est enfin calé, la nuit arrive, on verra demain pour la suite.
Le lendemain, une drôle de nouvelle arrive, impossible de faire le sablage dans le chantier, alors que tout était réglé !
C'est une erreur du chantier qui pensait que c'était possible. Le bateau repart à l'eau dans l'après midi, l'argent est remboursé dans ça totalité et les P'tit Bout partiront pour Cumana et le chantier Navimca où là le sablage sera fait dans de très bonne condition, ouf.
Bon, ce n'est pas tout cela faut que je rentre en France voir la famille, les amis, le métro ... non, pas le boulot !















Le départ se fait de Barcelona, à quinze minutes en taxi de la marina, quarante-cinq minutes de vol pour Carracas, la capitale du Venezuela, changement d'aérogare pour les vols internationaux. Là, il faut attendre un peu (3h), je me dirige vers l'enregistrement pour déposer mon sac, il y a déjà la queue, 2h d'attente pour faire ce dernier, le vol a aussi 2h de retard, c'est la vie !
J'ai mon coupon d'embarquement, je passe la douane (1er contrôle), pas de problème, j'ai rencontré un Français qui rentre aussi on discute, vu le retard, la compagnie nous paye un repas, il est 23h. Nous mangeons dans un petit restaurant dans la zone international, puis partons pour la porte d'embarquement, ici un contrôle du billet et du passeport (2ème contrôle), on s'installe le temps que la porte s'ouvre, il est minuit. Nous devions partir à 21h15. La porte d'embarquement s'ouvre enfin à 0h30, nouveau contrôle du billet et du passeport (3ème contrôle), nous descendons la passerelle d'accès, là oh surprise, un nouveau contrôle complet, fouille au corps, visite des bagages, nouveau contrôle des papiers, (4ème contrôle musclé), enfin j'embarque dans l'avion, il est 1h20.

L'avion partira avec presque cinq heures de retard.
8h30 plus tard, j'atterris à Madrid, ou bien entendu, l'avion pour paris est parti depuis longtemps. Passage dans une agence AirEuropa, j'ai enfin une place dans le prochain vol pour Paris, encore 2h d'attente et un repas gratis. J'ai plus trop fin, mais je me paye un café avec un pain au chocolat, hummmm.
J'arrive à Orly à 20h30, soit près de 34h après le départ du Venezuela, ouf !


Je prends le métro pour rejoindre Sophie et Marc qui m'accueil pour ces premiers jours dans la capitale Française.
Petite visite de la rue Mongalet où toutes les boutiques d'informatique se sont réunies, visite de la Fnac pour trouver les derniers livres de SF...
 





Un bonjour aux amis du coin, puis départ pour La Rochelle en train voir ce beau coin de France qui me plais toujours autant.


Je retrouve la famille Edeline qui doit sortir le bateau, je fais mon petit reportage photo qui leur fera grand plaisir.







Et voilà un travail bien fait, la différence, c'est le proprio qui nettoie ça coque !















Un grand merci à Sylvie et Pierre pour leur accueil toujours aussi chaleureux.
Le feu d'artifice du 14 juillet était superbe et valait le temps d'attente, par contre la musique des franco-folies n'était pas à mon goût, je vieilli !
Je n'est pas vu tout le monde, le temps est trop court, pourtant quatre semaines c'est long, mais jamais assez pour voir tout le monde, ce n'est pas grave, se sera pour une prochaine fois.


Je quitte La Rochelle pour rejoindre mes parents qui m'attendent avec impatience. Angoulême est un peu desserte en ce moment, l'été est bien là, le soleil brille et il fait un peu chaud, pas autant qu'au Venezuela mais quant même.


Une de nos cousine à retrouvé une photo rare de mes parents à l'age de dix-huit ans, il l'on faite gravé dans une assiette pour en faire un superbe cadeau. La voici !
Cela c'est passé une semaine avant leur mariage le 26 juin 1955, beau et touchant.


Je passerai une semaine à revoir les lieux de ma jeunesse, en Charente, donc je suis originaire.


Ce n'est pas tout, mon beau bateau me manque, je rentre sur Paris, revoir ma sœur, puis les amis de la MJC, les amis de l'aviation, Sophie et Marc...


Il faut reprendre l'avion à 7h pour un retour via Madrid, Carracas puis Barcelona, un taxi pour Puerto la Cruz où P'tit Bout II m'attende pour dîner, ouf !
Quel périple, mais c'est aussi cela l'aventure.
Le bateau n'a pas bougé, tout est bien qui fini bien, je vais préparer la sortie de l'eau de Balade pour refaire l'antifouling, le traitement qui protège la coque des coquillages et autres algues qui s'accrochent régulièrement et freine l'avancé dans la mer généreuse.

La suite du programme dans le Chapittre 31.

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