La Descente de la Seine

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L'Ecluse et le port de
      Neuilly-sur-Marne

Plus de sept mois sont passés à faire du découpage, ajustage, collage, ponçage, vernis, électricité, plomberie... Mais le résultat est là, tangible, propre, presque terminé.
Une heure avant le pot de départ, je posais encore les marches de la descente !

Le temps est passé vite, très vite, je n'ai pas terminé la table du carré, il me reste trois planche à découper pour la porte de la soute avant et la table de cockpit. Les marches de la descente ne sont pas encore totalement verrouillées, mais l'essentiel est là et, enfin, Balade va reprendre la route ; le temps est beau, la Marne est en cours de décrue, le printemps s'annonce clément pour la suite du parcours, Neuilly à Honfleur.



2 avril 2002 - Départ de Neuilly sur Marne

La canal Saint-Martin et
      les 8 écluses

Le départ de Neuilly le 2 avril sous le soleil, avec un peu de retard (11h) mais dans la bonne humeur, les voisins de ponton et le frère de Pierre (le second du bord) nous saluant en partant. Nous avons donc 'coupé' les amarres, coupé est bien le terme car le bout est resté dans l'eau depuis septembre 2001 était trop envasé pour être décroché de la bouée.
Et vogue le voilier Balade sur la Marne jusqu'au pont de Joinville où mon frère Philippe nous rejoint pour passer le tunnel de 480 m sous la ville de Joinville-le-Pont. Arrêt à la première écluse juste après le tunnel, les éclusiers étant partis manger, nous faisons la même chose et déjeunons dans l'écluse, dans l'attente de passer.




La grande écluse de la
        Villette Descente de la Marne, puis de la Seine jusqu'au port de l'Arsenal. Nous prenons le canal Saint-Martin et le tunnel qui passe sous la Bastille, très belle promenade à travers Paris. La sortie du canal Saint-Martin se fait par la grande écluse de la Villette pour prendre le canal de Saint-Denis et rejoindre la Seine.
L'écluse de la Villette fait 10 m de dénivellation avec une porte qui s'ouvre sous la voûte !
Mais trop tard pour sortir du canal avant la fin de journée. Nous sommes bloqués sur le canal de Saint-Denis près du stade de France. Nous repartirons le lendemain pour retrouver la Seine et ses grandes écluses.
Un petit arrêt sur la
        Seine





Sur la Seine, les arrêts ne sont pas nombreux et pas toujours faciles à trouver, comme ce ponton posé sur une petite branche de la Seine.



La dernière écluse de la
        Seine




Ici, nous sommes sous l'influence des marées, c'est la dernière écluse de la Seine, le marnage et le courant sont maintenant à prendre en compte ; la grande ville qui suit c'est Rouen et son port où nous avons reçu un accueil très sympathique du gérant.



Le pont dans la
        brume du soir


La descente jusqu'au pont de Tancarville se passe en douceur sous un soleil parfois voilé par des nuages d'altitude et une température un peu fraîche de 12°C en moyenne ; nous avons froid le matin et attendons l'apéro du midi avec impatience.


Pour finir le trajet de la Seine, nous empruntons le canal de Tancarville qui nous mène directement dans la ville du Havre où Pierre doit prendre le train samedi matin.




Traversée de la zone industrielle en début de nuit dans une atmosphère surréaliste de cheminées qui fument éclairées par des feux de toutes les couleurs sur une surface d'eau calme et sans vague, à part la nôtre qui se meurt en douceur sur les bords rectilignes du canal.
L'arrivée au premier pont levant nous sort de cette ambiance pour nous faire retourner dans la réalité des contraintes administratives, appel VHF canal 69 pour l'ouverture du pont, pas de réponse ; on accoste, puis petite visite du site, personne !
Retour au bateau et là par miracle la VHF répond, nous somme autorisé à passer l'écluse, puis les autres s'ouvrent sur notre passage sans appel VHF jusqu'à un pont. En fait, la capitainerie nous a vu sur le circuit vidéo.
Après avoir passé un pont mobile, nous attendons que le pont suivant s'ouvre au beau milieu du canal, nous regardons le pont mobile derrière nous se refermer en douceur. Je fais remarquer à Pierre que le pont touche l'eau, sûrement pour soulager la masse de ce dernier, et après fermeture complète de celui-ci, nous réalisons que nous sommes dans une énorme écluse plus large que longue, nous nous approchons rapidement de la rive pour nous amarrer. Il est tard et notre périple n'est pas encore terminé, au sortir de cette étrange écluse, la capitainerie nous informe que le passage de la dernière écluse ne sera possible qu'entre 5h00 et 7h00 le lendemain matin. Nous nous amarrons près de cette dernière sur le quai des remorqueurs Abeille et entamons notre dîner à 23h00.

En fait, la dernière écluse est utilisée comme porte de retenue d'eau, elle est ouverte à marée haute, d'où la fourchette de temps que l'on nous a donnée.
Au réveil, à 6h00, après un petit déjeuner, Pierre part vers la gare pour retourner à Paris et je conduis Balade seul au port de plaisance du Havre où un 'ship' doit me remettre des pièces commandées à Paris. Bien entendu, les pièces commandées ne sont pas arrivées.
Voilà une nouvelle étape du voyage terminée, 360 km de Seine-Marne au port du Havre, 25 écluses, 40h20 de fonctionnement du moteur et 4 jours de descente par beau temps froid et sec (12°C de moyenne).

7 avril 2002 - Le Havre - Honfleur

Balade a retrouvé l'eau salée et le départ sur Honfleur par la baie de Seine est entamé à 9h35 avec une météo peu favorable, vent d'Est de 7 beaufort (dans le nez) et courant en fin de marée descendante, il me faudra plus de 4 heures pour rejoindre Honfleur sous le soleil mais toujours un froid léger. Je retrouve mes amis venus en nombre qui se régalent dans un petit restaurant à l'abri du vent qui souffle toujours aussi fort.

8 avril 2002 - Honfleur Rematâge

A Honfleur, c'est le moment de préparer le rematâge du voilier et de mettre le pont en état pour une navigation en mer à la voile, la semaine se passe à monter les rails de génois, les winches, les haubans, les drisses, les câbles électriques du mât, et pleins de petits détails.
Le mardi 9, arrive Philippe, le très célèbre batteur qui tourne sur toute la France, il va participer à ce grand moment qu'est le rematâge du voilier. Départ pour la grue, dans la partie technique du port et rematâge en quelques minutes, fixation des haubans principaux, de l'enrouleur, du pataras, réglage plus fin ensuite. Philippe repart sur Paris et je continue mes travaux.
Arrivent Odile, Didier et leur enfants, le samedi 13 et promenade dans Honfleur, qui est une très belle ville portuaire. Dimanche, la famille repart, mais nous les retrouverons à Portsall la semaine suivante. Balade remplira son rôle de maison d'hôte pour l'ensemble de la famille et offrira le coucher pour 5, sans difficulté.

15 avril 2002 - Honfleur - Le Havre

Le fameux Didier (celui par qui tout à commencé) reste avec moi pour la fin des préparatifs du voilier et lundi départ de Honfleur pour Le Havre où les pièces commandées doivent être arrivées maintenant. Sortie des voiles pour un essai, mais avec le faible vent et le courant contraire nous restons sur place, le moteur nous permet d'avancer contre le courant.
Un petit passage par les affaires maritimes pour changer de catégorie, de 5ème en 3ème. Encore une belle démonstration de l'efficacité de l'administration française, une heure et trois bureaux différents, M. Businski est en vacance, personne ne veut prendre de responsabilité pour mettre le coup de tampon adéquat ! Passage par le bureau du directeur local qui se dérange personnellement pour tamponner le livret et nous sortir de cette situation typiquement française. Le changement de catégorie est obligatoire pour faire le tour de la Bretagne, les ports étant éloignés de plus de 5 milles.
Passage chez le 'ship', les pièces détachées ne sont pas arrivées et nous partons sans, nous les récupérerons à La Trinité-sur-Mer.

16 avril 2002 - Le Havre - Cherbourg

Nous partons du Havre en direction de Cherbourg le mardi matin au moteur, le vent faible dans le nez et une température fraîche sous un beau soleil de printemps. L'arrivée à Cherbourg se fait à 1h15 du matin vent et courant à contre, dur dur. Et oui, avec la marée on a eu le courant avec nous 6h puis contre nous 6h ! Mais, suprême récompense, le chauffage électrique en arrivant au port, quel confort de dîner au chaud, après 13h30 de navigation. Nous ne nous attardons pas et allons dormir du sommeil du juste.
Le lendemain, petite visite à la capitainerie pour prendre la météo et préparation de la navigation suivante.

17 avril 2002 - Cherbourg - Guernesey

Le départ de Cherbourg de jour est surprenant, la veille nous n'avons pas réellement pris la dimension de la rade, en fait, elle est immense et je comprends que nous ayons mis tant de temps à arriver dans le port de plaisance. Après la sortie de la rade, nous sortons enfin les voiles et marchons 7 nœuds au près avec un force 4-5, un ris dans la grand voile, le génois roulé un peu. Belle promenade avec le passage du cap de la Hague et une petite averse en arrivant sur les îles anglo-normandes. 7h00 de navigation pour les 45 milles à faire ce jour, soit 6,4 nœuds de moyenne, ce qui est pas mal pour un voilier de 10 m.
L'arrivée se fait sur des pontons flottants, isolés les uns des autres, le responsable du port passe avec son annexe pour récolter la dîme, et vous invite à patienter le temps que la marée monte pour accéder au port à flot, plus confortable et au même prix. Les Anglais ne sont toujours pas passés à l'euro et seule la carte CB fonctionne dans cette région de l'Europe. La visite de la ville de Saint-Peter est rapide, toutes les boutiques sont fermées, il est 19h00, les pubs ne sont pas encore ouverts !
Par contre, les toilettes et les douches sont irréprochables, météo sur écran, téléphone public, machine à laver le linge, tout y est ! Bon, d'accord c'est aussi très cher.

18 avril 2002 - Guernesey - Perros-Guirec

Nous repartons le lendemain pour Perros-Guirec avec des conditions météo ordinaires : vent dans le nez, soleil et courant portant une partie du voyage et contraire l'autre. Arrivée de nuit (22h30) à Perros et passage du sas d'entrée de port très étroit (moins de 5 m).
Beaucoup de moteur encore ce jour 9h35 pour 11h10 de navigation, la température ne s'améliore pas. Nous sommes passées de 12° à 8°C, mais le soleil brille toute la journée, c'est le vent faible qui se refroidit et nous avec.

19 avril 2002 - Perros-Guirec-Aber Wrac'h

La pointe de Perros

Départ de bonne heure de Perros (10h50) avec le soleil et à la voile, pour une arrivée de jour dans l'Aber Wrac'h (21h00) et passage entre les cailloux par le passage Est, mer calme et vent dans le nez.
Il est indiqué dans les livres nautiques que le passage Est doit être pratiqué uniquement par mer calme et nous en comprenons la raison quand nous passons à moins de trois mètres des roches rasantes qui parsèment l'alignement. Le vent suit notre cap depuis le début, il vire au fur et à mesure de notre progression, d'abord Ouest, puis Sud-Ouest, puis Sud. Très belle arrivée à l'Aber Wrac'h, une mer d'huile nous accueille avec les senteurs des arbres.
Odile et les enfants (voir le 8 avril Honfleur) nous rejoignent sur le quai, car les pontons visiteurs ne sont pas encore installés (à partir du 1er mai seulement) et la sortie de l'annexe est réalisée en deux temps trois mouvements, et hop direction le quai.



20 avril 2002 - Aber Wrac'h - Portsall

Le lendemain, nous décidons de nous rapprocher d'Odile en ralliant Portsall, petit port bien abrité à assèchement où le bateau va se poser à deux reprises lors de cette escale. Un posé sans problème et bien à plat. Nous retrouvons Odile, les enfants plus Alain qui vient d'arriver de La Rochelle pour la deuxième semaine de voyage.
Lors de cette petite navigation, nous sommes tombés en panne de gasoil, rien de grave, car le jerricane de vingt litres accroché à l'arrière est plein, et le transvasement n'a pas pris 5 minutes. Bien évidemment, le vent est toujours faible et à contre, après le réamorçage du moteur, nous sommes arrivés à bon port.
En fait, la consommation calculée lors du voyage sur les canaux était faussée par les vagues qui ralentissent le bateau d'où une consommation plus importante soit 1,5 litre à l'heure au lieu des 0,95 litre en rivière.
A Portsall est exposée l'ancre d'un tristement célèbre navire, l'Amoko Cadiz, qui pollua la région lors de son naufrage. Les deux pointes de l'ancre ont été littéralement arrachées lors de la tempête qui brisa le bateau sur les rochers.

21 avril 2002 - Portsall-Camaret

Départ de Portsall pour Camaret, où le vent est toujours contre nous, mais nous sortons tout de même la voile à l'arrivée de Camaret.
Nous profitons de la pompe à gasoil de Camaret pour refaire le plein complet, Alain, n'étant pas confiant dans la météo.

22 avril 2002 - Camaret - Bénodet

Le lendemain, départ de Camaret pour passer le Raz de Sein, nLa bateau fantôme d'Alain
        !ous choisissons le moment idéal où le courant commence à devenir favorable et nous passons la pointe du Raz de Sein à l'étale, mer plate, peu de vent et moteur.
  En arrivant près du Raz de Sein, Alain qui a déjà passé plusieurs fois ce haut lieu, s'étonne de voir au loin un gros porteur, voire un bateau militaire, amarré vers les roches de Sein. Nous prenons les jumelles, regardons, en effet, il y a au loin une forme surprenante, immobile et de grand taille. Ne connaissant pas l'endroit, je surveille cette étrange silhouette et m'étonne de l'écume que l'on distingue par moment au pied du monstre de fer. Après dix bonnes minutes, aucun doute ne subsiste, il s'agit bien d'un rocher surmonté d'un phare, le phare d'Ar Men qui pointe à 29 mètres de haut, totalement immobile avec ses brisants, et Alain en est quitte pour l'apéro.
L'arrivée à Bénodet se fait au coucher du soleil dans les belles couleurs du printemps. Pas de surprise et prise de ponton en douceur dans un calme olympien.


23 avril 2002 - Bénodet - Ile de Groix

Le lendemain nous partons pour l'île de Groix et son célèbre bistrot 'Ty Beudeff'.Devinez qui viens nous voir !
  Sur le chemin nous pouvons admirer l'entraînement des bateaux du défi français et aussi l'entraînement des multicoques de 60 pieds (les petits au loin).
Le ciel est toujours aussi beau ! L'arrivée à Port Tudy se fait avec une surprise de taille, plus de marche arrière !!! En fait, l'inverseur qui était difficile à régler depuis le début, au niveau de la commande, ne permet plus le passage de la marche avant en marche arrière, soit il accroche en marche avant et la marche arrière ne fonctionne pas, et vice versa. Tentative de réparation, sans résultat concluant.
Le départ du Port Tudy se fait à grand peine, un dernier réglage permet d'avoir la marche avant et nous partons au moteur dans ses conditions (l'inverseur sera remplacé à La Rochelle).




24 avril 2002 - Ile de Groix - La Trinité

Nous partons de l'île de Groix en direction de La Trinité par le passage de La Teignouse côté Ouest, le tout au GPS et par repérage des bouées cardinales. Pas de vent pour changer, notre navigation au moteur avec une mer plate et une super visibilité, le passage des roches de La Teignouse, grand plaisir et sans aucune hésitation. Dommage que le vent ne soit pas présent, le bruit du moteur gâche un peu le spectacle.
Arrivée à La Trinité à 18h02, la capitainerie est fermée ! Pas de douches et pas de colis. Nous repassons le lendemain pour récupérer la commande de pièce et prendre une douche qui est comprise dans la taxe de port.

25 avril 2002 - La Trinité - Ile d'Yeu

Nous partons pour l'île d'Yeu avec un vent portant sur une partie du parcours, enfin. Nous profitons du vent pour cette étape de 65 milles avec une visibilité inférieure à 1 mille et un soleil légèrement voilé. Nous cherchons désespérément les balises que nous ne voyons pas de la journée, le GPS nous donne le bon cap, nous repérons l'île d'Yeu en fin de journée comme prévu, mais aucune bouée n'est visible !
Bien sûr, la première chose que fait notre maître cuisinier, c'est d'aller chercher les crustacés du crû pour les préparer et nous nous régalons avec un petit vin blanc spécialement embarqué pour cette escale. Quel plaisir !
Nous entrons dans Port Joinville à marée basse avec la dérive relevée, puis dans le bassin de plaisance sans difficulté. Le tirant d'eau nous le permet. Le départ le lendemain se fera dans les mêmes conditions, et un pêcheur sortant en même temps que nous s'est un peu inquiété de nous voir prendre le chenal de sortie à marée basse. Après une petite conversation au milieu du chenal, il a compris que notre tirant d'eau était faible et il a continué son chemin et nous le nôtre.

26 avril 2002 - Ile d'Yeu - Les Sables d'Olonne

Nous avions l'intention de faire une seule étape entre l'île d'Yeu et La Rochelle, mais les conditions météo ont modifié notre parcours, l'avant-dernière étape, donc, nous a conduits aux Sables-d'Olonne par une mer hachée avec des creux de 2 mètres, un vent de force 5 à 6 de travers, surf à 11 nœuds et vitesse de croisières de 6,3 nœuds. L'arrivée aux Sables derrière les digues à l'abri du vent et des vagues nous a fait du bien et nous nous arrêtons sous la pluie au quai visiteur pour un repas bien mérité.
L'une des attaches de prise de ris s'est cassée en arrivant près des digues des Sables, nous avons dû affaler rapidement pour éviter de couper et déchirer la voile avec ce morceau d'inox qui se baladait au bout de la bosse de ris. Heureusement que nous arrivions à la pointe de la digue des Sables.
Après analyse du problème, les rivets étaient totalement corrodés par effet électrolytique (alu sur inox).
La pluie s'est très vite arrêtée et le vent a faibli durant la nuit.

27 avril 2002 - Les Sables d'Olonne - La Rochelle

C'est où ?

Enfin, la dernière étape, Les Sables - La Rochelle s'est faite dans des conditions de beau temps, soleil, vent favorable, une grande partie de la navigation et arrivée sous voile au passage du pont de l'île de Ré. Nous rentrons les voiles et mettons le moteur au passage de la tourelle de Richelieu et entrons dans le vieux port de La Rochelle en passant entre les célèbres deux tours, superbe. Nous retrouvons les amis et attendons le personnel de la capitainerie pour passer la porte et la passerelle du bassin à flot du vieux port.
Balade est amarré dans le vieux port pour la suite de la remise en état, finir la table, terminer les équipements de pont (renvois au cockpit...) et les milles petits détails de la vie d'un bateau.





La bête sous voile Mais déjà les rendez-vous sont pris pour le mois de mai, car en mai fais ce qui te plaît.

Pour finir une vue du bateau sous voile ! Tranquille par 10 nœuds de vent arrière et en solo. Merci l'ami Jean qui était aussi en solo sur son Bavaria 34 et que j'ai aussi pris en photo. La suite au chapitre 4.

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