Le jour se lève sur l'eau transparente du mouillage, il y a deux
mettre cinquante d'eau. Avec Cathy et Claude du bateau Taoumé,
nous partons faire une petite balade en PMT (Palme, Maque, Tuba)
le long des roches de la baie, peu de flore, mais pas mal de
poisson et autres crustacés, deux petits calmars, des dizaines de
perroquets de belles tailles, une belle aiguille de mer zébré qui
est resté tête en bas à mon passage, un peu plus loin trois
grondins volants grattent le fond avec les deux petites nageoires
avants et bien d'autres beautés des mers chaudes !
La carte de cette étape.
Une heure plus tard, je suis de retour au bateau, petite douche
sur le pond et on se prépare à faire la partie administrative,
puis passage au marché pour les vivres fraîches : tomates,
patates, bananes, classique, puis avocat local, mongos ... plein
de bonne choses.
Par contre pour la viande, il n'y a pas grand chose, poulet et
steak congelé seulement !
Passage par le cyber car le Wifi n'est pas gratuit ici, mais reste
raisonnable, il faut seulement passer au cyber pour créer un
compte (30Ec par 24h soit 10€ quant même.)
Le soir est déjà arrivée et nous passons une bonne soirée sur
Taoumé puis dodo à 22h.
Info, Cathy, heu... Madame Catherine Patel a
écrit un livre sur la Provence qui s'appel 'Gaby' (voir les liens).
Aujourd'hui, on sort les vélos pour faire le tour de l'île, en
fait, l'île étant faite de deux partie nous repasserons par la
capitale qui se trouve au centre !
Première cote, première descente et une veille rhumerie remise en
état par un Toubab (blanc) avec la réalisation de belle objet
d'art en bois et en faïence.
Cathy et Claude avec leurs VTT de course, of course :-)
Cette belle boite de domino, 'sport' national ici, avec une
gravure sur faïence, pas mal faite !
Mon petit vélo. Remarquer la coupelle utiliser dans le temps pour
faire reposer le jus de canne à sucre.
Merci à Marnie et David de m'avoir vendu ce vélo, j'en profite
vraiment.
Nous repartons vers le Nord et trouvons un près salé, avec noix de
coco et vache ! Attention aux têtes, les noix tombent sans
prévenir.
Un peu plus loin ce trouve la ferme qui récupère toutes les
tortues des Antilles pour les retaper et les relâcher à la bonne
période lorsque elles sont en états.
C'est le bout de l'île, une usine de concassage de roche limite la
visite, nous repartons vers la capitale. De l'autre coté de l'île
ce trouve le port de pêche où les barques sont mises hors d'eau
quant elles ne naviguent pas. Un peu plus loin, c'est l'aéroport
avec les poteaux de signalisation posé à même le lagon d'un
bleu-vert sableux. Nous irons nous poser sur la plage suivante.
Enfin de l'eau à 30°C, nous sommes heureux et tranquille, personne
dans les environs, nous mangerons notre casse croûte dans ce petit
coin de paradis.
Le retour est plus dur, car l'île n'est pas plate comme l'île de
Ré ou Oléron, mais cela grimpe fort.
Un peu de marche à pied et le col est passé, ouf ! La vue d'en
haut est magnifique sur le Sud-Est, avec un petit abris où deux
voiliers mouilles leurs ancre dans un léger alizé d'Est.
Retour vers la capitale, Cathy et Claude ont encore fait le plein
de Mango pour faire des confitures, un arrêt près du café devant
le débarcadère pour ce désaltérer et manger une glace, devant, la
baie est bien agréable à voir en attendant l'arriver prochaine des
'P'tit Bout II'.
Encore une bonne journée bien fatigante, c'est à cause des Taoumé,
ils sont trop sportif !!!
J'ai du mal à suivre, mais je m'accroche !
Vivement que les 'P'Tit Bout' arrivent que je me repose.
Il arriveront le 24 mai, nous faisons une petite monté sur l'autre
versant de la baie, un peu d'avitaillement et partons pour l'île
suivante.
Les 21 milles sont couvert à la voile en 4h30, belle navigation
sans problème. Nous nous arrêtons dans la baie des Rameau, juste
avant la ville de Charlestown dans un endroit désert. On prépare
la plongée sur un roc au milieu du sable.
L'eau est bonne et la plongée sera agréable, des poissons à
profusion, même un gros diodon nous surveille du coin de l'œil.
Nous visiterons la ville de Charlestown en posant l'annexe sur le
ponton du loueur local, pas de problème pour chercher la route,
les poteaux indicateurs sont précis !
Nous cherchons la station service pour refaire un peu d'essence
pour les annexe et le compresseur de plongée. Elle est un peu plus
loin sur la route de l'aéroport, petite balade le long de la plage
et nous arrivons à la dite station, mais avant nous avons pu
observer les oiseaux et prendre quelques photos.
Les gents de la station sont en cours de remplissage de bidon pour
la base de location, nous profitons du transport pour faire
déposer notre bidons par la camion qui y va. Très coopératif et
disponible, les locaux sont accueillants et nous discutons avec
eux.
Ensuite, nous grippons la colline pour avoir une vue d'ensemble et
croisons un âne qui broute l'herbe sur la plage !
La vue est magnifique, la baie est bien protégé du vent d'Est à
Sud et la couleur du fond change selon l'éclairage du soleil et la
nature du fond.
Nous arrivons tout en haut de la point Ouest et admirons notre
prochaine navigation à travers les récifs de corail, les îles et
îlots.
Sur la photo ci-dessous, nous voyons les îles des Tobago Cays
entouré par un fer à cheval de corail qui protège le tout (en
blanc). La profondeur de l'eau est assez faible de un à quinze
mètres sur fond de sable et corail, tout au fond, on voie l'île
d'Union et sur la droite Mayero à 2 milles des Tobago Cays.
Allons visiter ces îles, si vous voulez bien.
Le vent est présent pour effectuer les 6 milles de navigation,
entre l'îlot des baleines et la barrière de corail qui protège les
cinq îles des Tobago Cays. La vue est très belle mais il y a pas
mal de bateau à cette période, la période des cyclone commence le
1er Juin et les bateaux descendent vers les abris du Sud en
passant par ce coin de paradis.
La vie sauvage existe encore, mais pour combien de temps ? Les
îles sont sèches avec quelques arbres qui résistent au vent
soufflant régulièrement, ces pauvre arbres poussent courbés dans
le sens du vent dominant...
La faunes aquatiques est bien présent et nous verrons même un
requin de loin, il n'était pas intéressé par nos bulles. Les
poissons sont nombreux et variés dans la zone protégée ou les
langoustes se refond des forces avant de commencer la longue
traverser de l'océan atlantique.
La faune fixé est aussi très importante avec des variétés
d'éponges de toutes sortes.
Plus dangereux qu'un requin, un poisson pierre, immobile sur son
rocher, il attend qu'un poisson passe devant lui pour l'avaler
d'un coup sec et très rapide, ses épines sont venimeuses et mortel
en deux minutes !
Les gorgones caches deux poissons aiguilles qui se confondent avec
la faune fixé, il bouge avec le courant et semblent accrochés aux
fond !
Les coraux sont en train de revivent et repoussent après le coup
de chaude qu'ils ont subis, il y a deux ans, la nature reprend sa
lente progression dans cette eau de rêve.
Les plongées sont belles, elles devaient être encore plus belle
avec le corail vivant de toutes les couleurs !
Ils faudra revenir un de ses jours voir si le corail a repoussé.
L'équipage de Taoumé, P'tit Bout II et moi avons plongées sur
cette barrière de corail qui protège les îles de la houle du large
poussé par les alizés d'Est. C'est un magnifique paysage en
harmonie avec la nature en premier plan, le soleil et le vent.
Je repasserais bien par là une prochaine fois !
Après quelques balades et plongées, les trois bateaux repartent
vers Mayero, l'île la plus proches des Tobago Cays, à suivre dans
le Chapitre 29.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.