Saint Martin

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Saint Martin - Marie Galante

28 Mars 2006 - Saint Martin - Saint Barth

C'est la départ de Saint Martin au petit matin, le quai des annexes est vide alors que d'habitude il est bien plein, le marché est en cours de montage, les pleins sont fait, le moteur démarre au quart, le vent est faible, l'ancre est remonté avec le guindeau sans forcer, le bateau passe tranquillement entre mes voisins.
















Petit arrêt à Saint Barth, dans la baie de Colombier où j'ai attendu une journée que le vent se calme et qu'il prenne une direction moins dans le nez.
















Barbuda et Antigua



30 Mars 2006 - Saint Barth - Barbuda

Départ de bonne heure (1h20 du matin) de Saint Barth pour la petite île de Barbuda à 65 milles de là, par vent faible et dans le nez ! Le moteur fait avancer le bateau dans une mer à peine agité à la belle vitesse de cinq nœuds. Seize heures plus tard, j’atteins enfin l'île qui n'apparaît qu'à moins de quatre milles seulement. Un moment de doute est passé quand normalement à quinze milles de l'île je ne voyais pas les habituelles indices de la présence d'une île. En fait, le point le plus haut est à soixante-cinq mètres ! Vérification du point sur la carte, contrôle du GPS, pas de problème donc je continue ma route et c'est vraiment en arrivant sur l'île qu'elle apparaît à peine. La cote est vraiment basse sur l'eau avec une magnifique plage de plus de 25 Km pour seulement trois bateaux !













Le seul bâtiment présent sur cette grande plage c'est un bar en cour de construction, avec les seules palmiers de l'île qui fond un peu d'ombre dans ces longues journées ensoleillés. Pas de voiture, pas de bateaux à moteurs, le calme à l'état pur ! 
















Je comptais y passer une nuit, mais le lieu est trop beau pour cela et j'y resterais deux nuits, en compagnie de deux autres voiliers ancrés à distance, ici pas de crise du mouillage ! 
















Le couché de soleil sur la mer calme où apparaisse dans la faible houle les deux magnifiques récif de corail qui protège le mouillage.
Après le petit repos dans ce magnifique mouillage, je pars vers l'île d'Antigua qui n'est qu'à 31 milles que je fait à la voile et au moteur selon le vent.

1 Avril 2006 - Barbuda - Antigua

Cette fois l'île apparaît à vingt milles de distance, pas de risque d'erreur avec ces grandes montagnes !
La grande baie de la capitale est passé, je m'engage dans une petite baie, où est présente une épave en plein milieu de l'entrée dans cinq mètres d'eau et cela m'intrigue.
















Je passe le long du rocher de l'entrée près de l'épave où un bateau rempli de touriste fait le tour du coins et m'indique qu'il n'y a pas beaucoup d'eau dans la baie. Il y a 3 à 5 mètres d'eau et une dizaine de bateaux dans ce mouillage très calme. Quelques voiliers arrivent et partent pendant la journée.


















Les deux tâches noir dans cette eau bleu-vert son la proue et la cheminé de la chaudière de l'épave, longue d'une centaine de mètre, ce voilier à vapeur est encore en bonne état et les poissons se régalent de cette abri improvisé.

Un balai de cargo passe au large pour entrée dans la baie d'à coté où se trouve le port de commerce. La montagne cache parfaitement la capitale et l'impression d'une baie tranquille est tout à fait une réalité.















Changement de baie le lendemain pour une plus grande, la Five Island Harbour, immense baie où seulement quelques voiliers occupe une petite portion. Le long de la petite balade, j'ai croisé un cata de sport avec deux jeunes à bord, ils ont campés sur la plage et sont repartie le lendemain avec leur petite embarcation, ils font le tour de l'île à la voile avec escale chaque soir, bon courage à eux car le vent est faible ce jour.












J'ai même surpris un ours polaire près des îles, il s'était un peu égaré, je pense !






Le lendemain, nouvelle petite balade, passage au travers des cinq îles de la pointe ou l'eau est claire et le fond de trois mètres reste navigable. La baie suivante abrite l'entrée de la Marina qui s'appelle Jolly Harbour avec le béton comme seul maître, mais où de belle maison sur l'eau sont affichées dans une ambiance très British. Une île relié par un pont en béton, le passage en annexe reste possible.





C'est une zone résidentielle avec ponton pour chaque appartement.
Les couleurs changes en fonction des saisons du temps qui passe.















La visite de la marina prend une bonne heure, ils y a des bateaux partout et un chantier avec le ship habituel, un hôtel cinq étoiles couronne le tous et donne la mesure du lieu, propres et ordonné.





Au loin fume le volcan de Montserrat qui a repris de l'activité depuis quelques jours, un beau panache blanc monte régulièrement de la montagne.







Après la visite de Jolly Harbour, je reprends la navigation pour la célèbre baie des Anglais, English Harbour qui présente l'intérêt d'être en courbe et donc de cacher les bateaux derrière les montagnes pour les voiliers qui croisent au larges, un ancien repère de pirate.


Le mouillage est saturés, ils n'y a que quatre bateaux français, le reste ce partage entre Américain et Canadien ! Je me suis mit près des rochers qui découvrent à marée basse, pour une nuit, cela ira.


La baie n'est pas très grande mais reste très jolie, quelques grands bateaux sont présents mais l'essentiel reste assez modeste.



Les autres grands bateaux sont dans la baie d'à coté, Falouth Harbour plus grande et aussi saturée.
La passe de la baie est étroite avec quelques pièges bien placés.




































Les beaux bateaux croisent la route des bateaux plus authentiques comme ce deux mâts accroché à la mangrove dans l'attente des cyclones.




Une grande maison au-dessus du mouillage avec tout le confort moderne et accès directe à la plage de sable fin.
























La Guadeloupe



4 Avril 2006 - Antigua - Guadeloupe

La visite d'Antigua se termine et le départ vers la Guadeloupe tout proche, 46 milles tout de même, est mise en marche, le vent est présent et pour une fois, pas dans le nez, un près pas trop serré fera avancer Balade dans une mer peu agité, assez agréable au début, la mer bougera un peu plus au milieu avec un vent de trois à quatre Beaufort, ce qui permettra de faire des pointes à huit nœuds et une moyenne de 5,11 nœuds en raison du courant assez fort.
L'arrivée se fait sur le port Louis, petit port de pèche où la réalisation d'une marina est en cour.

























Le soleil ce couche sur quelques nuages qui m'empêche de voir le rayon vert, dommage, mais que de belles couleurs.


Port-Louis est un petit port de pêche en cour de transformation en petite marina pour une cinquantaine de voilier et les pêcheurs locaux. Des balade en bateau de promenade sont possible à partir de ce lieu, pour ma part je vais passer par la rivière salée dont l'entrée est proche de la baie-Mahault.
Le soir les cormorans plonges en vole sur les poissons tout autour du bateau en faisant un bruit de claque assez impressionnant. Mais pour faire de belle photos nettes de ces évènements, je ne suis pas encore assez rapide pour cela. Cette partie de la Guadeloupe est plus sauvage, avec des couleurs surprenante de l'eau, avec les fonds de sable, roche, herbier, ...

Les fonds sont peu profonds jusqu'à une bonne distance du bord, ou les bateaux de plongées se pause à la limite des tombants de très bonne qualité.














Tout proche, un parc naturel permet de voir de près les crabes avec une seule grosse pince qui s'ébrouent à la limite de l'eau dans la mangrove.




Cette mangrove est assez grande pour cacher les plantations et permettent à une faune locale de vivre tranquille.











La balade est très belle avec un chemin hors eau très bien fait, merci l'Europe. J'ai passé plus de deux heures à me promener dans cette mangrove sans rencontrer âme qui vive.





Après cette belle visite, j'ai repris le voilier pour me rapprocher du pond pendant qu'il faisait encore jour, une belle balade entre les bouées qui jalonnent le parcours en zigzague passant près d'îlots par trente mètres de fond !
En arrivant dans la rivière salée proprement dite, les fonds remonte jusqu'à 2,30 mètres et resterons dans une moyenne de 3 mètres.








Des bouées d'encrage sont disposées près du pond pour l'attente de l'heure d'ouverture à 4h30 du matin ! En prenant la bouée je me fait dévoré par les 'Nonos' des microscopiques moustiques qui piques très fort, je suis vite entrée dans le bateau pour mettre pantalon, chemise longue et casquette pour éviter les morsures.





C'est l'heure, le premier pont se lève, difficile de faire une belle photo posé sur un bateau en mouvement !










Il est six heures, le jour se lève et un gros orage se prépare, je me prépare pour un petit somme de deux heures. Le bateau est à coté du chenal d'entrée dans la marina de Point à Pitre, seul lieu autorisé et sûr ! Je fais mon entrée officiel aux douanes et en sortant, je tombe sur Gilles qui est partie il y a deux jours de Saint Martin.
Nous rencontrons un autre convive et l'on va boire une petite bière au frais, le soleil donne de belles couleurs aux choses et surtout de la chaleur.


Le temps est clément et l'on va faire une visite des grandes surfaces pour faire un peu d'avitaillement, il faut bien manger de temps a autre. Petit tour en bus, visite rapide d'une grande surface, retour en bus, visite d'une librairie, et là j'achète encore des livres de SF ! On ne se refait pas. Retour au bateau, restaurant le soir, nous sommes huit à table, puis petit passage au bar du restaurant où joue un groupe de rock, le son est moyen mais il joue bien, puis c'est l'heure de rentrer dormir, demain c'est la visite de l'île du Gosier.
Face à la cote, un petit mouillage tranquille où je retrouve le bateau Galip, qui ont encore eu quelques problèmes de moteur, rein de grave, mais cela les épuisent !



















L'île du Gosier avec son phare et ces hauts fonds, attention !
Cela sera la base de départ vers l'île de Marie Galante, distante de 20 milles (17Km).

Le temps est clément, la mer calme, le vent pas trop mal, ce sera du travers avec des grains qui passeront devant moi et sur Gilles qui à un bateau plus rapide (na).






8 avril 2006 - Le Gosier - Marie-Galante

Nous arrivons à Saint Louis, en haut à gauche.



















C'est moi sur Balade en train de préparer le bateau juste avant le départ.





Le débarcadère de Saint Louis avec les quelques rares café restaurant du coin, en jaune c'est l'Hôtel de Ville et la poste.












Le tourisme est peu présent sur cette île et les lieux sont plus authentiques !
Ici une petite baraque avec le bateau en face pour aller à la pêche.
L'île présente l'intérêt d'avoir trois rhumeries en fonctionnement et nous allons en faire le tour avec deux voitures de location, bonjour l'angoisse !
Nous choisissons deux pseudos jeeps, pour être à l'air et profiter pleinement de la balade !

 





Gilles, sa femme et Seb sont dans la première, je suis avec le cousin de Seb et sa femme. Nous partons tranquillement de Saint Louis pour la capitale, Grand-Bourg !










Sur la route, nous rencontrons des voitures, des motos et des charrettes pleine de cannes fraîchement coupées qui se dirigent vers l'usine à sucre de l'île.











Sur la même route se présente les ruines d'une rhumerie j'aimais mise en service, il y a tout et pourtant rien n'a jamais servit !

 



Après la capitale, nous visitons une deuxième rhumerie qui elle a fonctionné plus de soixante-dix ans, il ne reste que les bâtiments et la presse actionné par le vent, par un moulin à vent ! Un peu d'entretient et cela repart comme neuf (le rhum ça attaque).











Faite votre sélection, ici que du rhum de Guadeloupe et de Marie-Galante ! Nous sommes dans la troisième rhumerie, qui est en service !










Admirer la belle machine à vapeur ! Avant, c'est la vapeur qui actionnait l'ensemble des installations, maintenant c'est l'électricité et le gaz ! C'est un peu dommage, car la vapeur réglait pratiquement tout les problèmes, le reste de la canne broyé alimente la chaudière qui fournit la vapeur qui sert dans le distillateur à rhum ! Un système totalement écologique, sauf le rhum peu être (hic).



Magnifiquement remises en états dans le musée, elles ne demandent qu'à repartir de plus belles !


















Bien entendu, je me suis permis de goutter le rhum du Père Labat à 59 ° d'alcool, c'est fort !
L'endroit est pas mal pour une petite retraite tranquille, la plage, le vent pour qu'il ne fasse pas trop chaud, le soleil ...

Après un bon déjeuné sur la plage, nous repartons pour visiter le puis du diable, en route pour les cotes à brutes, nous montons la première cote, assez difficilement car les roues avant dérape sur le béton de la route, la voiture est trop légère et le moteur pas assez fort pour monter la cote. Nous passons en poussant la voiture sur la fin de la cote !
On attend Gilles ! On attend, on attend, puis on voie la tête de Seb apparaître et faire des signes de redescendre ! La voiture de Gilles n'a pas supporté cette cote, la transmission avant gauche a cassé au niveau de la roue ! On décide de les prendre en remorque sur l'autre chemin, mais les cotes sont trop à brute pour que la première voiture puis monté avec la remorque !











Nous laisserons la voiture au milieu d'une cote sous un gros arbre, à l'abri de la pluie éventuelle. Un coup de téléphone à loueur, le problème est réglé, il viendra la récupérer demain !
Nous repartons donc à six dans la deuxième voiture qui penche comme une folle dans les cotes ! Heureusement, nous ne sommes pas en France mais à Marie Galante (rire), nous continuons notre bonhomme de chemin jusqu'au puits du diable !







Admirer les belles routes que nous empruntons avec l'autre voiture en remorque.









Dans les cotes, Gilles se dévoue pour monter sur le capot afin d'alourdir l'avant pour que la voiture monte ! Enfin, nous arrivons à ce fameux puits qui nous à valus tant de déboire !













C'est un effondrement naturel par le fond d'une poche d'aire lors de la formation de l'île il y a environ 100 000 ans !
Très beau et très dangereux !













Du puits du diable, au loin on voie La Désirade dans la brume de fin d'après midi, une île qui mérite le détour quant on a le temps ! Nous passerons par la plage du vieux fort pour une petite baignade dans l'eau transparente, puis retour chez le loueur pour lui rendre la voiture, il est très gêné de la casse et alloue une journée gratuite à Gilles qui doit repasser par là prochainement, sympa ! Retour aux bateaux et un petit pot de départ, car nos routes sont différentes, Gilles et la famille repartent vers la Guadeloupe, moi je continues vers la Martinique.

La suite dans le Chapitre 26.

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