Saint Martin

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Saint Martin est une commune dépendante de La Guadeloupe et un port franc, donc sans taxe (pas de TVA). C'est une île occupée par deux pays, la France et la Hollande, sans réelle frontière matérialisée, la circulation est libre entre les deux parties de l'île.




















La carte des environnements de Saint Martin.


Un lagon avec deux passes, une coté hollandais, une coté français permet à l'eau de se renouveler et d'être transparent presque partout. L'autre particularité de cette île est le nombre important de plage de sable blanc, vingt-trois au total réparti tout autour de l'île.
Contrairement aux informations françaises de la TV et de la presse, les gents ne sont pas plus racistes qu'ailleurs, plus de vingt-six nationalités sont représentées ici, c'est plus du bourrage de crâne que de la réalité, comme d'habitude !
Bon ceci étant, voici ma vision très personnelle de ce petit paradis presque perdu :


Le bourg de Marigot est resté français grâce à son fort qui protégeais complètement la bais, d'en haut, la vue est bien dégagée sur le lagon et les alentours. Devant ce fort est maintenant construits un grand hôtel bien intégré dans le décore.
La montée est assez facile et le paysage change en montant sur cette colline aride. Il ne reste que des ruines et quelques canons, mais le coin est reposant, loin du bruit du bourg.
La vue est superbe sur l'île voisine de six milles seulement et sur la baie de Marigot et sur une partie du lagon.


















Nous sommes à mi-distance du haut de la colline et déjà la vue est très belle. Remarqué, Balade en rouge près de la jeté sur la gauche.

 










La nature pousse ou elle peut, ici des fruits encore accrochés aux branches de cet arbre. La vue vers le Nord et l'eau bleu-vert de la baie, n'es pas magnifique !













La vue vers le Sud et le lagon remplie de voilier en tout genre, il y a même un bateau à rame pour quatre personnes qui à traversés l'Atlantique il y a quelque temps maintenant !














La nouvelle marina de Saint Louis, inauguré en 2002 et toujours en cours de finition. Il n'y a pas que les plaisanciers qui farniente au soleil, les lézards en profitent aussi.















Une autre vue de ce petit paradis, les gents sont très cool, il n'y a pas de crise cardiaque ici et encore moins de stress, le soleil est présent assez souvent avec de temps à autre des passages nuageux qui arrose la végétation la nuit, le plus souvent.
Le temps passe doucement et c'est l'heure du Carnaval, il n'est pas aussi grand que celui de Rio ou de Salvador de Bahia, mais la musique est bien présente en quantité et en qualité.















La reine du carnaval sur sa belle limousine, Miss Saint Martin et ces deux suivantes monté sur un char très bien fleuri.
































La musique assez forte mais de qualité, les couleurs flamboyantes, tout le monde participe, jeunes et moins jeunes, avec des costumes plus ou moins chargés, le rythme dans la peau et l'énergie donnée par la musique. C'est un enchantement de voir ce carnaval dans une ambiance très festive et sans bousculade.

 



Les jeunes filles posent à mon attention, dans ces magnifiques costumes fait maison, mais elle garde le rythme et fond des pas de danse sur place, très beau, n'est-il pas !


 









Le costume le plus lourd, avec plumes et bijoux en nombre, le poids ne semble pas arrêter cette charmante danseuse qui déambule au sont d'un groupe de musique afro-américain. 








Deux styles s'opposent, le groupe de musicien en live avec tambours et trompettes, et les camions chargés de grosse, heu très grosse sono.




Pour le moment, nous en sommes à la musique sur pied en costume, belle et très rythmée, un délice pour les oreilles et pour la vue.









 







Et puis, c'est autour des camions de passer avec leurs troupes à la suite, même les arbres doivent laisser passer ces mastodontes, le son est beaucoup plus fort, sans saturer comme au Brésil, mais les oreilles en prenne un coup.












Voici des costumes économiques, de belle feuille de journaux plier et décorées servent de vêtement, bonne idée, non ?




Plus classique, mais très beau. 
















Il ne faut pas oublier de boire, car il fait 30°C et chaque compagnie à son petit avitaillement roulant avec glacière et eau (de vie pour les hommes) qui suit les danseuses et danseurs.


 




Le défilé commence à 16h pour se terminé vers 19h, la nuit est déjà tombée depuis une heure, l'équipe regarde passé la fin du carnaval dans la très bonne ambiance de Saint Martin.
Le soir aura lieu un grand concert sur le stade distant de deux kilomètres, il dura toute la nuit et nous entendons parfaitement les chanteurs et la musique de nos bateaux dans la baie.
Ici ils font une fête du diable pour le carnaval et le Mardi gras, je n'avais jamais vu cela auparavant, mais je souhaite le revoir encore.
Tout le monde est très content de cette soirée et nous allons enfin nous reposer.




Le mouillage


Quelques jours plus tard, Taoumé et Balade partent vers l'anse de Grand Case histoire de changer de site. La navigation est très difficile, 3 milles à parcourir avec une partie à la voile. La baie apparaît après le passage d'une pointe, avec quelques bateaux au mouillage devant les deux quais disponibles. 

Le temps est tout de même un peu venteux, avec des rafales à 35 nœuds, mais nous nous arrêtons près des autres bateaux pour passer deux nuits et deux jours à visiter le coin.


La plage est grande, deux kilomètres d'un sable fin dans une eau claire un peu brouillé par le vent.


Nous décidons de nous balader le long de la plage et de voir l'autre coté de l'île, le French cul de sac et l'îlet Pinel dans la baie de la barrière.



Le débarcadère de la baie de Grand Case avec les bateaux qui organise la visite de l'île Tintamarre.
Les petits avions nous passent au-dessus pour atterrir sur l'aéroport d'Espérance ou les vols locaux arrivent et partent.
La pointe Nord de l'île est assez désertique et peu peuplé avec dix belles plages de sable fin et blanc. La montagne du Pic Paradis 424 mètres d'altitude est pratiquement au centre de l'île, avec une petite route qui y monte dans la forêt. Mais revenons à notre arrivée sur le bourg de Grand Case, une rue un peu étroite avec quelques trottoirs non terminés, ils longent la plage et nous mènes à la seule boulangerie du coin, juste en face d'un cyber café qui fait aussi boutique informatique.
Nous laissons passer un petit grain et partons vers le Cul de Sac avec pour objectif l'île Pinel.



















Une belle libellule sur le mur du cyber et la plage longue de deux kilomètres.




Très jeunes, les enfants sont déjà orientés vers la bière locale, point de référence où les enfants joue aux pirates !
Mais non, je vous rassure Joaquim ne bois pas de cette eau là, il préfère le lait et les super jus de fruits disponibles ici.
Nous attendons le taxi-bus pour faire les quatre kilomètres qui nous séparent de notre destination, nous discutons avec le cuistot de l'épicerie, qui nous confirme que la saison est assez moyenne cette année pour son commerce, l'argent manque un peu partout. Il ne se plaint pas mais constate que la vie est un peu plus dure, heureusement la qualité de la vie est au top ici.
Après dix minutes d'attente et de discussion, le taxi-bus arrive et nous embarques. Nous passons près de l'aéroport puis le long de l'étant et grippons une petite côte qui nous emmène directement dans le Cul de Sac.





La baie apparaît avec du vent assez fort, mais la mer reste plate, les Kate-surfeurs s'éclatent dans ce beau paysage avec quelques voiliers qui passent au loin.













L'île Pinel est présente sur la droite, mais le coût du passage est exorbitant, sans compter le prix du seul restaurant sur cet îlot, ce son des prix pour les Américains. Nous prenons la décision de passer notre chemin.











Nous partons vers l'anse Marcel juste à coté. La côte est bien pentue et les voitures peinent à monter, heureusement, une voiture s'arrête pour nous prendre en stop, ouf !



Arrivée en haut de la colline, le paysage est très beau avec un vue sur la baie de l'anse Marcel. Nous descendons en marchant tranquillement vers le petit bourg de l'anse qui est essentiellement constitué d'un grand hôtel cinq étoiles et de quelques commerces.
Nous retrouvons le bateau Sea Space, un superbe bateau en aluminium aviation construit par son propriétaire en deux ans seulement et qui veux visiter l'Alaska avec. Dominique le skipper et proprio est ravi de nous revoir Taoumé, le Grand Bleu et moi, car cela fait deux mois que l'on c'était perdu de vue.








Une petite marina est cachée dans le fond de la baie, bien abrité en cas de cyclone, mais très petit, elle n'est pas répertoriée pour ce rôle. On voie bien la passe d'entrée de la marina et l'hôtel avec ces toits jaunes. La vie va s'arrêter dans le coin, car des Américains viennent d'acheter le complexe pour le remodelé pendant un an !
La baie va se vidé et c'est très bien pour nous, car le mouillage est de rêve avec une eau belle et limpide, une plage bien abritée et des plongées sur le roc de la baie des Froussards.






Belle plage, eau chaude et couleurs changeante avec la profondeur, de quoi se plaint-on : de rien m'sieur.

Nous retournons en fin d'après midi vers Grand Case par le même et unique chemin qui nous a amenés, dans ce haut lieu.
Le stop fonctionne moins bien, nous marchons pas mal pour retourné au carrefour où les taxi-bus passent. 


Heureusement, un camion s’arrête et nous prend pour un retour plus rapide vers Grand Case, il transport les marchandises qui arrivent par avion et les distribuent dans les différents magasins de la partie française de l'île.



Nous n'arrivons pas trop tard pour repartir vers Marigot, avant la nuit, car la mer est toujours un peu agitée dans cette baie, alors qu'à Marigot c'est très calme et nous passerons une très bonne nuits après cette longue balade.
La visite de la partie Sud et Hollandaise commence par la ville de Philipsbourg, capitale de cette région à statut très particulier, car c'est une région indépendante avec un rattachement économique. Les casinos et les grands paquebots sont omniprésent dans cette ville ou tout est orienté vers les touristes Américains qui débarquent par million tous les ans !















La vue sur l'autre bout du lagon, coté hollandais, avec les gros bateaux à moteur de plus de vingt mètres présents en très grand nombre.
C'est le pond qui autorise le passage des grandes unités contrairement au coté français où cela est impossible car trop petit.
La vie des bourgs est donc très différente, très animées du coté hollandais, elle est reposante du coté français mais pauvre.




La baie de Philipsburg est très belle avec peu de bateau, et surtout la présence du grand quai qui peu accueillir quatre paquebots en même temps ! Contrairement à la partie Française qui n'a pas de quai à paquebot tout simplement.













La plage de Philipsbourg est pratiquement aménagée sur toute sa longueur avec commerce et parasol à gogo où les gros Américains se promènent ou bronzes tranquillement.









Les maisons ont gardées le style typique de l'île avec les couleurs et les formes locales.
Les prix sont inférieurs cotés Hollandais où le dollar est roi, le change ce fait couramment à 1$ = 1€ ???
Il n'y a pas trop d'informatique à tarif intéressant, tant pis pour moi. Par contre les appareils photos ne sont pas trop chère et j'en ais profité pour en acheter un nouveau pour faire des photos plus spontanées, l'autre étant trop lent pour cela.
Je ne suis pas entrée dans les multiples casinos qui s'offrent aux touristes, car mes économies n'auraient pas résisté longtemps à la tentation des bandits manchots et autres attrapes sous.




Voici quelques vues de la cote Nord avec un kitesurf en pleine action, les brisants sur les barrières de corail (un peu mort pour le moment).















L'île de Tintamarre au loin avec la zone du parc naturel de Saint Martin, le mouillage est très réglementé et les poissons vivent enfin tranquillement dans ce coin. Les plongées sont très belles et la flore et les coraux se reforment doucement.














La baie d'Oyster Pond ou la dernière marina est présente dans une baie très fermé, l'étang aux huîtres est sur la frontière.










Les animaux sont aussi présent dans cet environnement plein de charme.







C'est la séparation, Barbara et Joaquim sont repartis avec Olivier sur un beau catamaran, Taoumè part pour le Marin où des amies arrivent prochainement et moi, j'attends que le roulement de l'enrouleur arrive. Le même jour, Ty-Tom arrive dans la baie de Marigot et Miss Teack arrive deux jours plus tard, comme quoi, la vie en bateau est une succession de rencontre et de re-rencontre.



J'ai reçu le roulement et remonté l'enrouleur, merci à Olivier et Barbara pour leur aide. Je me prépare à partir vers Barbuda et Antigua, mais ceci est une autre histoire que vous lirez dans le Chapitre 25.

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