Martinique - Saint Martin

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Une belle balade entre La Martinique et Saint Martin avec un arrêt aux Saintes, puis à Montserrat où le volcan est encore en activité sur une ville fantôme, Nevis et Saint Kitts deux îles très proches, puis Saint Barth avant l'arrivée à Saint Martin.






La carte du voyage de se chapitre.














3 février 2006 - La Martinique - Les Saintes

Départ de Saint Pierre en Martinique pour les Saintes dans l'archipel de la Guadeloupe en passant près de La Dominique sans s'y arrêter, pour le moment.
Le départ ce fait de très bonheur en raison des 75 milles à faire, il me faudra treize heures pour faire ce parcours avec un vent soutenu dans les deux canaux entourant la Dominique et un peu de moteur sous les îles et à l'arrivée où le vent faibli.
En arrivant, je passe entre les îles de l'archipel des Saintes, dans 5-6 m d'eau et entre les îles du grand îlet et la cloche vers la pointe de Bois Joli, à contourner, pour découvrir l'anse du Bourg.























Beaucoup de bateaux dans le coin, cela se comprend, c'est magnifique, calme et assez bien abrité de la mer et du vent.

La circulation
La ville est toute petite avec quels commerces pour touriste et des petites rues toutes en couleur. 
Nous faisons le tour tranquillement avec Barbara, Joaquim, Cathy et Claude dans les rues bien animées.












Les scooters remplacent les voitures et quelques vélos sont visibles, mais vue l'inclinaison des routes sur ce roc, ils sont peu utilisés.




Quelques maisons typiques sont encore présentes, mais pour combien de temps, car les veilles maison sont rasées pour être remplacé par des hôtels où des résidences de luxes.









Nous montons ensuite voir le fort Napoléon tout en haut de la colline avec un très beau point de vue sur la baie. 







Le passage de cyclone est toujours présent, en témoigne cette maison où il ne reste que les poteaux en béton, même les bateaux ont volés de la baie sur la maison.






L'eau est très claire et la couleur varie en fonction de la composition des fonds, vert sur fond de sable, bleu foncé sur fond d'algue, avec tous les dégradés possibles entre ces deux bases.
Vu de la colline c'est encore plus beau.







Un cactus en fleur, c'est assez rare pour faire une belle photo !








Après deux jours de visite, je repars vers l'anse de Deshayes dans le Nord Ouest de la Guadeloupe, juste avant que de gros grains ne tombent sur l'archipel des Saintes.






5 février 2005 - Les Saintes - La Guadeloupe

Le vent pousse bien le bateau et les 32 milles qui séparent les Saintes de l'anse, ils sont fait en six heures trente, la côte de la Guadeloupe défiles à tribord dans une lumière changeante en fonction des nuages qui passent rapidement au-dessus des montagnes et volcans.














L'anse Dehayes est un coin sympathique où ce retrouvent tous les bateaux qui remontent vers le Nord. Elle est bien abritée du vent et de la houle, d'où sa réputation, c'est un très bon endroit pour attendre une météo favorable, quand cela est nécessaire.
Ce ne sera pas le cas pour moi, mouillage dans l'après midi et départ vers huit heures le lendemain.

















En longeant la Guadeloupe sous le vent, on peu voir cette construction un peu particulière qui ressort très bien sur la côte. C'est un cimetière avec sur la droite l'église moderne et le mur remplie de fresque qui le clôture.




Montserrat



6 février 2006 - La Guadeloupe - Montserrat

Le temps change, la pluie a laissé la place aux nuages lenticulaires qui recouvre le volcan en activité de Montserrat. J'ais prévu de m'arrêter à Plymouth, capitale de l'île, donc départ de bonne heure avec un vent portant (enfin) qui pousse le voilier à 6-7 nœuds dans une mer assez calme, le vent faibli mais l'île grandit. Je croise un gros voilier à 4 mâts qui part vers la Guadeloupe.

















L'approche est correcte, les fonds remontent tranquillement, 200, 120, 50 m, on commence à voir les détailles de l'île, les premières coulées de lave apparaissent et puis c'est l'arrivée sur la ville de Plymouth, remarqué le magnifique lenticulaire qui recouvre l'île.

 


C'est la surprise totale, la ville est sous la lave froide, les informations du guide que j'utilise ne mentionnait pas ce fait, il date de 1997 !

La ville a été évacuée avant que le volcan ne crache sa lave et personne n'a été tué ou blessé, mais le spectacle est désolent, on voie bien le toit des maisons recouvert de lave. Le ponton des gros bateaux est en partie sous l'eau, l'odeur d'œufs pourrie est forte, c'est le souffre que rejette toujours le volcan.


















Toute la côte sous le vent est totalement évacuée, la ville fantôme est pétrifier, les fenêtres et les portes ont été enlevés sur les maisons hors coulées, il ne reste que les murs de béton et les toitures de tuile et de tôle.
















 



Alors, je continue vers le deuxième mouillage possible, Little Bay où seulement un voilier est mouillé, l'île était interdite lors de l'éruption et les voiliers de passages sont très peu nombreux.
Je mouille dans la seconde baie mieux protégé, Rendez-Vous Bay.


L'île ne donne pas vraiment l'envie d'une visite, vu que la moitié est interdite, Taoumé et moi ne passeront que la nuit au mouillage et le lendemain, départ vers Nevis de bonne heure.






Nevis et Saint Kitts



7 février 2006 - Montserrat - Nevis

Nevis n'est qu'à 32 milles de Montserrat, par vent portant avec une mer assez calme, les grains du matin nous tombes dessus, mais cela ne dure pas, le soleil refait surface très vite et l'arrivée se fera en début d'après midi sous un très beau soleil.
Je passe près du roc Redonda inhabité qui est situé à mit distance des deux îles.













La pointe Dogwood est doublé et la ville de Charlestown apparaît avec un gros paquebot au mouillage, la profondeur n'est que de six mètres sur une bonne partie de la côte sous le vent, mais aucun obstacle n'est présent pour m'embêter.


















Je mouille près des hôtels du bout de la ville, avec les autres voiliers présents, une petite dizaine. Taoumé me rejoint un peu plus tard et nous partons en annexe faire les formalités d'entrées pour l'île de Nevis et Saint Kitts, l'île que l'on voit dans le fond.


C'est une petite île avec un gros volcan au centre et une petite ville sous le vent. Les gents sont cool et vive tranquillement. Nous faisons un tour en taxi-co pour aller sur une plage près de l'aéroport, où l'on trouve des noix de cocos.













Les protagonistes de l'histoire, Barbara, Cathy, Claude et Joaquim.



Maison




Une maison typique de l'île Nevis.


 






Les couleurs des fleurs est toujours étincelantes, sûrement pour attirer les insectes qui vont les polénisées.







Grosses activités, la découpe avec un simple couteau d'une noix de coco, une heure d'effort pour aboutir à un bon jus de coco et après quelques tentatives, l'ouverture de la noix et le régale d'une noix fraîche.













Les vaches sont bien gardées, les cocotiers, l'herbe pas trop grasse, une petite chaîne pour pas aller trop loin, la mer toute proche et la plage !

Une très bonne journée sur cette île où le temps passe trop vite, car la nuit tombe vers 18h, le soir est donc occupé à s'invité entre gents de bateaux ou de passer la soirée dans un pub à écouter de la musique locale.























Le lendemain matin, chose surprenante, aucun nuage sur l'île, le volcan est bien visible cette fois.

9 février 2006 - Nevis - Saint Kitts

Nous partons pour Saint Kitts, distante de seulement 12 milles, avec comme toile de fond, une flottille de voiliers de croisière à 3, 4 ou 5 mâts.











5 mâts !


Quand je dis flottille, c'est vrai, voici un autre voilier dans le même coin, ils en passent d'autres au larges, ils doivent sûrement tourner un film !

 










Nous sommes en Amérique, gros paquebot, ville neuve à touriste riche, Anglais partout, marina hors de prix, mais il y a quelque chose qui ne va pas, tous les habitants sont colorés ! En fait, c'est le débarcadère des paquebots de passage, déposant les Américains qui profitent de leurs petit quize jours de vacances annuelles pour dépenser sans compter leurs économies.



Dans la ville juste à côté, la vie reprend sont rythmes cool avec des petits restaurants où les Ribs (cote de port au bbq) sont très bonnes avec une bière Présidente (de la Dominique).















Enfin, une vue originale, une petite maison sert de panneaux électoral, avec les deux protagonistes en opposition dans l'une des grande rue de la ville.







Le mouillage très rouleur devant la ville de Basse Terre. Nous ne restons pas dans cet endroit trop rouleur pour remonté sur le Nord de l'île et s'installer dans la petite baie de Sandy Pointe.

 




La baie juste après la pointe du fort Brinstone Hill est un peu mieux abritée de la houle du Sud qui sévit actuellement dans la zone.
J'aurais bien visiter le fort en haut de la colline, mais le mouillage bouge trop et il n'y a pas trop d'endroit où débarquer, alors ce sera pour une autre fois. Nous passerons une nuit mitigée et repartons de bonne heure pour Saint Barth distant de 35 mille.







Saint Barth et Saint Martin



10 février 2006 - Saint Kitts - Saint Barth

Saint Barth, l'arrivée de la grande course Lorient-St Barth, et m'y voilà !


En arrivant dans le mouillage, je passe près d'un gros cata en alu de vingt-quatre mètres et le skippeur me fait des grands signes, je me rapproche et m'aperçois qu'il s'agit de Fred, le second de Patriac'h rencontré à la Rochelle il y a deux ans.


Je m'ancre à coté et vais lui rendre visite sur son gros cata, c'est le premier grand cata de la compagnie Siwtch.fr et Fred en est le Skippeur, un clin d'œil à Manu le Skippeur de Patriac'h, la goélette de vingt-trois mètres, le cata fait un mètre de plus sur douze de large, une bien belle machine pour faire rêver les vacanciers venant de France.
 
Ancre















Gustavia, la capitale de l'île est une ancienne ville suédoise récupérée par les français en 1785.


L'île est très belle, les gros bateaux à moteur sont à l'entrée et les magasins hors de prix n'en fond pas une île raisonnable.
De plus le mouillage est payant alors qu'aucune installation n'est mit à disposition pour les 'voilleux', bizarre, c'est fait pour limiter les bateaux 'ventouses' qui occuperaient trop l'endroit en gênant les gros bateaux de luxe ! Nous ne payons rien, car il faut aller à la capitainerie inaccessible !

Avec Taoumé, nous avons fait une petite plongée sur les deux îlets près du mouillage, les barracudas sont bien visibles et de belle taille. La faune est présente et la flore se remette du phénomène de blanchiment du corail qui a eu lieu il y a quelques années.
La ville, sortie du côté grand bateaux, est assez sympathique avec ces petites rues qui monte assez sec, avec une vue intéressant d'en haut. De vieilles maisons sont remit en états avec bonheurs, ici, la plus vieille maison en brique rouge.






Au hasard de la balade, je tombe sur une chose bien pratique, la delphinière de repos, remarqué la personne en train de dormir sur les voiles au-dessus de la chaîne centrale. Et le personnage qui souffle du vent devant la proue.
















A part le coté payant des choses, cette île est très belle et vaux le coup d'œil, une belle plage est disponible à l'anse de Saline et un autre bon mouillage (gratuit lui) est la baie du Colombier très bien abrité, mais plus petit.


12 février 2006 Satin Barth - Saint Martin

Les 25 milles qui me séparent de Saint Martin seront effectués par vent fort au début, ralentissant rapidement en arrivant sur Saint Martin. Le moteur est mis en route pour la dernière partie  de la remonté sur Marigot, après la pointe Basse Terre et Plum, et  vent de face pour la fin du parcours.





Sur le chemin, je pêche un barracuda de 60 cm, je le remets à l'eau, car ils ont la ciguatéra, mais cela est compensé par trois bonites d'un coup !










L'arrivée sur Marigot de Saint Martin sous un beau soleil est enfin le terme de cette belle balade un peu rapide. Deux jours plus tard, Fred et son gros cata est de passage, on arrose la chose et il repassera une semaine plus tard.
Pour le moment, le démonte l'enrouleur pour remplacer le roulement totalement mort, et une petite modification de la baille à mouillage pour pouvoir remonter la chaîne depuis le cockpit en cas de vent fort.



















Après le remontage de l'enrouleur, je repartirais vers Barbuda et Antigua, mais ceci est une autre histoire, voir le Chapitre 24.

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