Remonté du Brésil

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4 Août 2005 - Salvador - Macéio

La carte

Nous partons en fin d'après midi de Salvador avec la marée favorable. Il y a P'Tit Bout II, Kim et moi, pour ce voyage.
La sortie de la baie de Salvador est bien remuante, petite déferlante, vent contre courant, le moteur tourne bien, un peu fort, il faut passer rapidement ce mauvais moments, le vent devait être de trois quart arrière et il est de trois quart avant, du PRES ! Quelle horreur.
La nuit tombe sur la mer un peu hachée, le bateau avance bien entre 5 et 6 nœuds, on attend que le vent tourne un peu pour que cela soit plus confortable et dans la nuit, nos vœux seront exaucés. Le vent arrive de travers et le bateau avance très bien entre 5,5 et 7 nœuds, le lendemain, le vent se calmera un peu voir totalement et le moteur prendra le relais pendant quelques heures, puis le vent reviendra pour la fin de l'étape.
Cinquante-six heures et vingt minutes plus tard, l'ancre touchait le fond du port de Macéio à minuit pile !
Le mouillage de Macéio Les conditions se sont améliorées au fur et à mesure de notre avancé lors de cette première étape, la moyenne étant de 4,85 nœuds pour 273 milles parcourus.
Je suis le premier à posé l'ancre suivie de près par Kim, P'tit Bout II nous rejoignant une heure plus tard. Un petit repas et au lit, il est deux heures du matin.
Après une bonne nuit de sommeil, nous nous réveillons dans un environnement portuaire sans gros bateau, mais pleins de petits pêcheurs.



Nous gonflons les annexes et partons visiter cette ville d'un millions et demie d'habitants ! Nous déposons l'annexe au club nautique locale, très gentil, partons à la recherche d'un restaurant, il n'est pas loin de midi et nous somme dimanche, la seul activité pratiqué le dimanche par les locaux est de manger pendant des heures au bord de la mer.


Francine et Armand (Kim) nous amènent vers un restaurant qu'ils connaissent, ils sont directement arrivées à Macéio lors de l'entrée dans le pays et y sont restés quinze jours.
La chambre de commerce

Nous nous régalons d'un plat typique de viande rouge couvert de fromage fondu accompagné d'une sauce piquante pas trop forte qui relève l'ensemble, super bon !




Après plus de deux heures à se prélasser de ce repas, nous nous promenons à travers la ville sans direction précise, passons devant de très beaux bâtiments et aussi devant des ruines, contraste saisissant entre richesse et grandes pauvretés.




Ici, la chambre de commerce, magnifique n'est-il pas !

Les barques locales 




Là, la plage avec les barques remplies de bloc de polystyrène sous des bandes de bois, le dessus est composé d'une planche de contreplaqué plat ou les deux pêcheurs sont debout à ramer et à pêcher. Il y en a plus d'une centaines repartie sur la grande plage de la baie.


La statue de la
        Liberté






Un peu plus loin nous tombons sur une statue qui me dit quelques chose, pas vous ?

Elle ressemble trait pour trait à la statue de l'île Saint Louis à Paris, voir à sa sœur de New York. Elle a été mise en place par des français en 1918 pour commémorer la fin de la première guerre mondiale. 


Une rue calme








L'une des rues commerçantes un dimanche après midi.



La grande Plage


La grande plage fait pas loin de six kilomètres et nous avons tranquillement remonté celle-ci jusqu'au bout sous un soleil chaud et un vent de mer doux.
Le retour fait en bus fut un peu brusque, le chauffeur était très pressé et accélérait à fond, puis violent coup de frein, plutôt pénible, mais nous sommes arrivés à bon port pour regagner nos bateaux qui nous attendaient tranquillement arrimer à nos corps morts. En effet, le lendemain de notre arrivé, le préposé du club nous a invités à changer de mouillage pour venir sur ses corps morts mieux protéger de la houle du large et ceci sans débourser un sous. En contre partie, nous avons utilisé ses services pour l'avitaillement en eau et en gasoil, moyennant finance, tout le monde s'y retrouve, tout compte fait.
Nous faisons un peu d'avitaillement et préparons l'étape suivante.



Macéio est une belle ville ou la vie est tranquille, un bon coin pour les voilleux.

11 août 2005 - Maceio - Suapé

Départ de Macéio dans l'après midi pour arriver le lendemain matin à Suapé soit cent milles à faire. Le vent faible n'est pas dans la bonne direction et le moteur tournera onze heures pour vingt heures de mer, ce n'est pas l'idéale mais nous faisons avec.
L'arrivée sur Suapé ce fait sous un gros grain, qui durera dix minutes, puis le soleil revient pour notre plus grand plaisir, nous contournons la marque tribord (verte ici) et nous préparons à longer le récit de corail à moins de dix mètres de distance pour avoir le maximum d'eau sous la quille. P'tit Bout II est en tête je les suis d'un peu loin,Kim reste derrière moi. Après avoir parcouru un mille, P'Tit Bout II ne trouve pas le passage et les fonds remontent dangereusement, nous décidons de ressortir pour passer de l'autre coté de l'île, mais Kim reste bloqué sur un banc de sable ! Je les délivre avec une amarre et un peu de moteur, nous ressortons de la passe sans autre ennuie mais cela était un peu chaud.
Posé en douceur


Nous contournons l'île et je tente de passer de l'autre coté guidé par un petit bateau à voile local qui me fait des signes sur la route à suivre. Cela se passe bien jusqu'au moment de passer un endroit un peu étroit où le courant et le vent s'en mêle, la dérive étant haute, le bateau n'a pas de référence sur l'avant et part sur la côte sans que je puisse agir ni au moteur, ni au safran, Balade se pose en douceur sur un fond de roche polie. Pas moyen de le faire bouger, la marée descend !


J'attendrais six heures que la marée remonte pour sortir sans dommage de cette situation plutôt embarrassante.
Le bateau posé à marée basse, le leste repose sur la roche, pas de problème.


Le port de commerce



Enfin sortie de la mauvaise passe avec l'aide d'Armand et son annexe, Balade a rejoins ces deux voisins au mouillage devant le port de commerce. C'est dommage de ne pouvoir aller de l'autre coté de l'île où la vue est bien plus belle et chaleureuse que celle d'un port.
Nous décidons de faire quand même une balade en annexe et passeront toutes la journée à nous promener sur les différents lieux à visiter.




Et cela flotte !!!


A coté de nous passent des bateaux de pêche typique de la région : des planches de bois qui bloque des pains de polystyrène !

Crabes









Chose surprenante, nous dérangeons un couple de crabe en train de se reproduire sur la plage de l'île de Suapé.

Plage






La petite passe ou je m'étais posé, beau coin n'est-il pas !
C'est la que nous avons posé l'annexe et retrouvé mon guide qui s'excuse pour m'avoir mal indiqué le haut fond.
Un petit bateau est en cours de carénage dans la même passe mais coté sable.


Locaux




Nous reprenons l'annexe et parton un peu plus loin pour nous arrimer au ponton du grand hôtel, immense immeuble de deux étages avec des dépendances un peu partout, plage réservée, club nautique privé, le grand confort et quelques touristes qui se promènent dans cette bais fermé par la barrière de corail.
Au loin passe les cargos du port de commerce qui remplace le port de Récife à trente-cinq kilomètres de distance seulement.

Le vue d'en haut Nous longeons la plage et visitons la petite ville qui se trouve en bout de plage où sont amarrés les barques de pêches.





Nous montons sur la colline pour faire quelques vues en hauteur, pas facile avec la végétation tropicale qui pousse partout.


On voit l'hôtel et l'île de Suapé, la petite passe et le port de commerce dans le fond.


Nous redescendons vers la petite ville et localisons l'un des rares restaurants pour nous sustenter, midi est passé de quelques minutes.


Nous mangeons des poissons rouge délicieux, des huîtres et des glaces en dessert accompagner par de la bière Scool, le tout pour un prix très raisonnable de 2,5€ par tête !



Le paradis existe, il est au Brésil, mais aussi ailleurs, il faut chercher un peu.

14 août 2005 - Suapé - Récife

Kim à l'arrivée à Récife

Nous passons une dernière nuit à Suapé puis partons de bonne heure pour Récife distant de vingt milles, soleil et vent faible nous accompagnent lors de cette petite étape, moteur tout du long et arrivée dans le port de Récife sans aucun souci.
Nous avons lancé un concours de pêche pour passer le temps et deviner qui a pêché la bonite ? Moi sur Balade !
Nous la mangerons donc à l'apéritif du soir dans un mélimélo de bonite sur canapé.
Le port de Récife est tout en longueur, plus de deux milles de distance entre l'entrée et la Marina, par un chemin de plus en plus étroit et peu profond. Kim hésite à remonter et va se mettre au mouillage à l'entrée du petit chenal final.
P'tit Bout II et moi continuons avec la dérive en partie relevée.
En fait, il reste assez d'eau pour Kim qui cale un mètre cinquante et il nous rejoigne à la Marina avec l'aide d'un 'mariner' du club pour être tranquille.
Monument des 500 ans






Au passage dans le port, nous remarquons cette grande sculpture inauguré au moment du cinq centième anniversaire de la ville de Récife.


Le temps calme et le ciel bleu sont de sortie ce jour, cela ne dura pas !



Le port de Récife



Nous voici au mouillage sur bouée et quai, Kim à gauche, Balade à droite, la ville de Récife tout autour. L'annexe est indispensable pour passer sur l'autre berge.
J'installe une ligne électrique de cinquante mètres sous le chenal d'accès pour que l'on est du courant !
Quatre bateaux seront connecter à ma pauvre ligne, mais pour l'entretient des batteries et des ordinateurs, cela suffit largement en puissance et nous n'auront pas de problème de ce coté là.
On voie la prise 220v sur le poteau blanc au premier plan avec le fils rouge.
L'eau est au niveau du petit muret devant les bateaux, celui-ci est sous l'eau aux grandes marées !
Palais et compagnie



Le centre historique à une centaine d'année et reste assez moderne, avec le théâtre, le palais du gouverneur et le tribunal entourant un beau jardin d'hivers.


Autour ce trouve un grand marché, le coin des magasins techniques et électroniques, des dizaines de boutiques se côtoies et je trouve mon bonheur dans l'achat d'un petit haut-parleur pour écouter la VHF dans le cockpit, super.


Nous rencontrons Jean-Marc dans une rue, un Français en voilier, bizarre, il cherche un magasin pour réparer un haut-parleur étanche hors service, démontage de la membrane, découpage de la deuxième membrane et prise de mesure du bobinage par une préposée experte dans son domaine et d'une gentillesse rare. Choix des composants de remplacement, direction le monteur des dites pièces et le lendemain le haut-parleur est opérationnel pour moins de 14€ tout compris (le haut-parleur vaut dix fois plus !)

Les berges de
        Récife

Nous continuons notre visite de la ville avec ses multiples canaux aux maisons divers et variés, les couleurs et les formes font de cette ville une carte postale d'architecture.
De grandes tours côtoie des petites maisons, puis un bâtiment moyen ressort avec sa couleur criarde alors que d'autre reste plus ou moins cachés par des teintes plus sobres. Le tout arrosé de soleil et de pluie devant l'eau des canaux qui se remplisse et se vide en fonction des marées de l'océan atlantique Sud.
Ne cherchez pas le soleil au Sud il n'y est pas, comme la lune, tournez-vous et vous les verrez triompher au Nord, chose toujours surprenante, même après cinq mois passé ici.
Le marché est toujours le même tout en étant différent, les couleurs, les odeurs, les gents, les sourires sont présents en même temps que les innombrables marchandises qui n'attendent que votre volonté d'achat pour changer de propriétaire.
Nous tomberons encore une fois dans le piège de l'achat plaisir, mais il en faut bien du plaisir me direz-vous !
Les pauvres poissons





Par contre, là, c'est la première fois que je vois des poissons vivants attendent les clients dans leurs petites poches de plastique transparente remplie d'air. Ce sont des poissons exotiques !
Nous en verrons des dizaines le long d'un canal. C'est comme cela et nous n'y changerons rien, je revoie le dessin animé 'Némo' et me dit qu'ils seraient bien mieux dans la mer juste derrière.
La musique ambulante






Beaucoup plus chantant, les rues sont régulièrement traversées par des véhicules de différente constitution, vélos, charrettes, brouettes (très répandue) et assemblage divers comme ce tricycle, toujours équipé d'autoradio et d'énormes haut-parleurs poussé à fond et diffusant de la musique (française ici).
Le plus surprenant, c'est que la Sacem local n'existe pas, presque tous les supports sont des copies 'officielles' !
Vous n'avez pas le son mais c'est assez surprenant et régulier.
Le journal s'imprime





Le soir arrive, nous changeons d'îles pour nous rapprocher de celle qui disperse les restaurants...
Nous tombons par hasard sur la fabrication du journal local, la grosse rotative à deux fois cinq couleurs ! (Noir, rouge, jaunes, verts et bleu). Au moment de notre passage, il arrête le montre en douceur pour changer un rouleau de papier vide.
Arrêt, déchargement de la fin du rouleau vide, mise en place du nouveau rouleau de plus d'un mètre de diamètre, la machine redémarre, d'abord en douceur puis de plus en plus vite pour atteindre sa vitesse de croisière très rapide.
Le bruit est impressionnant, et les techniciens s'affairent sans trop se presser à tendre ici, relâcher là pour que le calage soit parfait. Nous seront resté un quart d'heure devant la grille de cette imprimerie moderne qui laisserait rêveur Gutenberg ! Petit train




Nous décidons de prendre le métro de Récife, il n'est pas souterrain mais aérien. Il y a seulement deux lignes et la gare centrale est juste à coté du quartier ou nous sommes.
La première station correspond à notre secteur, alors pas d'hésitation, nous rentrons dans la gare. Et là, oh surprise, un mini musée du train Brésilien, de belles machines à vapeurs des années cinquante, la première machine diesel et de belles petites charrettes à roue manuelles ou équipés de moteur comme le montre cette photo.
Une grue sur rail, un wagon pompier avec sa machinerie à vapeur pour le faire avancer et propulser l'eau sous pression.
Une belle surprise en vérité. Je pense à 'Lap1' et son papa grand spécialiste des machines à vapeurs un peu plus petite, type modèle réduit, mais pas tant de ça ! Je vous donne bien le bonjour messieurs des machinistes.
Le métro de Récife






Pour finir sur Récife, la balade en métro, un classique avec ici Francine et Armand du bateau Kim et les brésiliens qui nous regarde un peu intrigué par notre bonne humeur en prenant le métro.


Le temps est passé très vite et nous devons déjà repartir vers l'étape suivante, la ville de Natal.






24 Août 2005 - Récife - Natal

La ville de Natal

Départ de bonne heure pour les cent-soixante-cinq milles à parcourir et arriver de jour le lendemain, une sortie un peu bousculé mais cela ne dure pas, le vent nous pousse à bonne allure vers Natal, lieu où les conditions météo deviennent favorable avec normalement du vent trois quart arrière, portant, donc une navigation plus reposante et plaisante. Un monde presque parfait si la pluie ne c'était pas invité par surprise dans cette étape. Je suis arrivée complètement trempé à Natal où la pluie c'est enfin arrêtée. Depuis nous n'avons pas rencontré de pluie !
Après avoir mit les affaires à sécher, je fais une petite sieste.
Je suis réveillé par des gents qui parles fort près du bateau, c'est un responsable du port accompagné de deux policier de l'immigration et d'un matelot, le tout sur une annexe avec gilet réglementaire de sécurité, impressionnant. Ils m'interpellent en me parlant vite dans un brésilien que je comprends à peine. Je les calme un peu et leur donne mes papiers, ils parlent d'illégalité et d'immigration clandestine. Je ne comprends pas très bien le tout, mais après avoir vu que j'étais en règles, ils se calment complètement et en profite pour me faire le document d'entrée dans la région.
Ils repartent vers l'autre bateau rouge, qui lui est plus ou moins en règle.
En fait, le commodore de la Marina a appeler le service d'immigration pour l'autre bateau rouge, il ne s'est pas fait enregistrée à la Marina depuis son arrivé. Ils ont simplement confondu les deux bateaux ! Cela surprend quant même un peu, à la sortie d'une sieste d'être révélé par une engueulade en 'règle'.
Le fort Le lendemain, nous passons au bureau de la Marina pour nous faire enregistrer dans la région, il est impossible d'aller ailleurs sous peine de perdre l'annexe (vol), d'après ceux qu'on nous dit un peu partout. En fait, on peut déposer l'annexe sur la berge derrière la Marina, où arrive le bac, elle est gardée par les préposées du bac moyennant quelques réal sans aucun problème.


Le mouillage est soit disant payant même si l'on est sur son ancre, alors que l'on est sur le fleuve sans aucun aménagement pour les bateaux. Le coût étant élever (plus chère qu'à Récife, mais sans eau, ni électricité, ni gardiennage), nous passons outre comme de bon Français. J'attends l'arrivée de P'tit Bout II, partie un peu plus tard pour des raisons 'optiques', afin de repartir assez vite de Natal où il n'y a pas grand chose à faire.


P'tit Bout II arrive le dimanche, le lundi nous visitons le petit fort à l'entrée du port, remarquer les brisants sur la droite !
Ah l'attaque



Les filles se prennent pour des pirates et imaginent une défense du fort avec les canons en batteries. Belle séquence de rigolade !


Le fort date du 16ème siècle et il est bien conservé dans son ensemble, un grand programme de réhabilitation est en cour.


La Ville au fond











La ville de Natal est dans le prolongement du récif, elle part du fort vers l'autre bout de la plage à plus de quatre kilomètres de là.




Oh les belles mailles












Sur la plage, nous voyons une charmante femme enveloppée dans les mailles fines d'une 'robe' pour se protégé du vent et du soleil !




Le théatre à 100 ans








Dans le centre de Natal, peu de veille immeuble reste, seul le théâtre vient de fêter ces cent ans, il est magnifique et l'on à pu voir l'intérieur, très propre avec deux étages de loge et un sol carrelé d'époque.




La barrière de corail





Retour sur la grande plage et sa barrière de corail, au fond le fort et la digue d'entrée du port. Nous sommes sur le mur où le nom de Natal est marqué en grande lettre blanche sur fond bleu, très belle vue de la ville basse et des nombreuses rue qui découpe la ville.








La ville haute trône avec ces grandes tours d'habitation de luxe face à l'atlantique Sud et le vent des alizés souffle en permanence.
Juste en bas, près des roches surfes une bonne vingtaine de jeunes sans aucun complexe et dans une bonne humeur débordante.
Nous repartons vers nos bateaux respectifs en essayant de traverser la ville, mais c'est peine perdue et nous repassons par la grande plage sans parvenir à trouver la route qui passe à travers la ville basse, une bonne marche au bout de la journée.







Nous retrouvons nos bateaux au mouillage derrière le ponton privé, qui n'appartiennent pas à la Marina mais aux propriétaire des bateaux eux même !


La nuit tombe et demain nous irons voir si la ville de Fortaleza est bien où le GPS la situe !







30 août 2005 - Natal - Fortaleza

Un parcours de deux cent soixante-neuf milles nautiques, deux nuits en mer avec un vent de vingt à trente nœuds venant de l'arrière et une mer un peu formé avec une houle légèrement croisée. Des creux de deux mètres cinquante qui chahute le bateau de temps à autre.
L'arrivée à la
        Marina
La navigation devait être 'cool', elle ne l'a été que pendant une dizaine d'heure, le reste du temps on a été brassé pas la houle assez forte et croisée. En contre partie, le ciel était clair de jour comme de nuit, avec des étoiles par millier,Vénus bataille avec Jupiter dans la constellation de la Vierge à la tombé de la nuit. Le deux septembre, ces deux planètes étaient au plus prés par rapport à la terre et semblait vouloir se toucher, vue de l'esprit, car elles sont distantes de 5,4UA (Unité Astronomique).
Mais revenons à nos moutons (heu) poissons, donc une navigation un peu bousculée, vent dans le dos, une vitesse par contre très bonne, puisque la moyenne est de 5,5 nœuds à l'heure et on a ralenti pour ne pas casser du matériel et arriver de jour à Fortaleza.


L'arrivée à la Marina de Fortaleza devant le bâtiment blanc en forme d'escalier c'est passé sans problème.

La Marina de
        Fortaleza


Mais pourquoi se mettre dans les Marinas, me direz-vous ?
C'est une simple question de sécurité du bateau et de l'équipage, plus nous remontons vers le Nord du Brésil et plus les problèmes de sécurité deviennent embêtants.
Lors de notre enregistrement à la police fédérale (pour l'immigration) et la douane (pour le bateau), on nous a prévenue à plusieurs reprisent de faire bien attention au vol à main armée ! En effet, nous voulions passer à l'extérieur de l'enceinte du port et un groupe de gens nous attendaient de l'autre coté de la rue, le policier de faction nous a gentiment conseillé de repasser par l'intérieur, ceux que nous avons fait, là pas de problème.
Dans le bus de retour à la Marina, même topo, je prends quelques photos à la fenêtre du bus et ma voisine de siège me signale que cela n'est pas du tout recommandé, la semaine dernière dans le même bus, un couple de touriste c'est fait braquer et il on perdu leur appareil photo dans l'histoire !
Sur la plage en se promenant tous ensemble, un jeune c'est approché de Jean-Charles et a tenté de prendre son sac à dos, après une gueulante de J.C., le jeune est partie se baigner dans la mer tout honteux.
C'est la première fois que l'on ressent l'insécurité latente du Brésil, mais nous ne resterons pas sur nos bateaux pour autant.
Le lendemain, visite du centre ville à la recherche d'un boîtier Wifi pour Jean-Marc et Jean-Charles, visite d'une dizaine de boutiques, rein à faire, le seul système que nous trouvons est pour un PC Fixe, pas de boîtier USB, on verra le problème en Guyane française.

Besty et
        Shangri-la




Teins au fait, Betsy est aussi à la Marina, il reparte dans deux jours, nous passerons la veille de leur départ à fêter nos retrouvailles au bord de la piscine de la Marina par un apéritif amélioré très sympathique. Betsy (Valérie, Manu et Lucas) à gauche, Shangri-la (Florence et Jean-Marc) à droite.


Le phare du port de
        commerce












Le phare du port de commerce entouré par une favela où le risque pour les touristes est assez grand, dommage.





Moto Taxi !









L'un des moyens de transport utilisable, le taxi-moto, si si c'est possible ! Photo prise du bus avant de ranger l'appareil.






Crevettes et
        Langoustes


La marché des pécheurs, propre, beau et pas très chère, nous nous préparons une nouvelle soirée crevettes-langoustes comme on les aime par chez nous !


On devait passer par Belèm pour la fin du voyage, mais une nouvelle attaque de plaisancier avec quatre morts est arrivée dernièrement. La remonté de l'Amazone vers Belèm est interdite par les autorités.


Nous envisageons d'y allez par la route, mais mille deux cents kilomètres en vingt-quatre heures de bus, ce n'est pas mon envie, la décision sera prise demain.

Donc à bientôt pour la suite, le Chapitre 18.

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