Départ de Salvador pour Aratu ou le bateau sera sorti de l'eau
demain pour un mois. Mais auparavant c'est au tour de P'tit Bout
II de sortir et de se faire une beauté. Le chariot est dans l'eau
et les 'Marinéros' nous guide dessus ! L'opération est assez
simple, avec une technique au poins et des gents sans stress ni
énervement, tout en douceur, super !
Le bateau est posé sur un ber roulant, il est tracté par un énorme
guindeau électrique sur une pente un peu raide. Une fois en haut,
il place un gros lève charge sous le chariot et le bouge en
fonction de la position que souhaite donner les 'Marinéros'. Une
fois en place, le travail de nettoyage peu commencer. Et du
travail il y en a sur la coque de P'tit Bout II comme sur la
mienne, quant j'aurais sorti le bateau de l'eau.
Heureusement les temps est un peu plus clément et la pluie
beaucoup moins fréquente pour faire ces opérations.
Le travail a durée une bonne semaine pour Jean-Charles et
Françoise qui on repeint le bateau en blanc et refait
l'antifouling.
Je passerais deux jours pour nettoyer la coque, car après je
prenais l'avion pour la France.
Le 28 est arrivé très vite, départ vers l'aéroport un peu chargé
de trois sacs pleins et un peu lourd. Pas de problème
d'enregistrement, l'avion est à l'heure, discussion avec mon
voisin qui fait le voyage régulièrement. Nous passerons les huit
prochaines heures cote à cote ! C'est un Italien qui vie au Brésil
et qui a une femme brésilienne et des sociétés en Italie. Très
gentils, nous discutons du voyage et de ce début de tour de
l'atlantique, il est impressionné !
Le temps passe et l'arrivée à Madrid est proche, atterrissage sans
problème, changement d'aérogare, pour le vol vers Paris Orly Sud,
et trente minutes plus tard je suis dans le deuxième avion. Le vol
est plus court, une heure et trente minutes, avec un confort
moindre, pas de service gratuit en cabine, mais l'heure est
respectée et l'arrivée à Orly est opéré.
Premier petit problème, les bagages sont desservit sur un tapis
qui n'a pas le bon vol, Marc qui est venue me chercher
tourne en rond pour trouver le bon tapis !
Je cherche un magasin qui vent des cartes téléphonique pour le
prévenir, ceux que je rencontre son en rupture de stock !
Enfin je trouve une carte et appel Marc, il est sur la route du
retour et fait demi-tour pour me cueillir sur le devant de
l'aéroport, ouf !
L'infrastructure à un peu changer et nous avons failli nous
manquer une deuxième fois, mais tout va bien, les bagages sont
posés dans le coffre de la voiture et nous roulons vers Paris.
Discussion sur la vie parisienne et Brésilienne, échange
d'impression et arrivée chez Marc pour un repos bien mérité.
Je passerais trois jours chez Marc, Sophie et Sara leur charmante
petite fille. Visite des champs Élysée, un petit film au cinéma
type Star Wars III en Vo et un passage chez Surcouf aurons eu le
pas sur mon emploi du temps.
Merci à la famille sympathique eux pour leur accueil très
chaleureux.
L'arc de triomphe, non pas le mien :-)
La tour Eiffel vue des quais de seine.
S'ensuit, un tour en seine et marne pour participer au mariage de
Natacha et Jérôme !
Si si, les voici devant Mr le Maire ravi de voir ce jeune couple
éclatant de bonheur.
Elle n'est pas belle la vie !
Un magnifique mariage, merci à tous pour cette grande joie et ce
week-end inoubliable. Chantal et Jean-Marc ont superbement bien
travaillé pour marier en beauté leur fille.
Merci à tout les amis de Seine et Marne (et Villiers dans le 93),
Patrick, Danielle, Sophie, Guy, Jean-Marc, Chantal, Didier,
Annie-Rose, Odile, Jean-Luc, Françoise, les enfants des amis...
Ensuite, je suis passez chez mon Frère Laurent et Christine pour
trois jours d'échange d'impression voyage et informatique, génial.
Pleins de bonheurs et beaucoup de petit enfants (enfin juste ce
qu'il faut).
L'avion auquel j'ai modestement participé, construit à partir d'un
kit, au club d'Aviation et Pilote est terminé et je n'ai jamais
voler dessus, alors Marc me propose de faire un vol vers Nangis et
Fontenay Trésigny.
Nous partons de Lognes ou l'avion est basé pour faire ce grand
périple.
Jean-Pierre le grand chef de projet de cet avion était présent et
l'évocation d'un passé récent est toujours émouvant, le futur est
pas mal n'ont plus !
La campagne alentour n'est pas très sèche, les blés sont en
grandes parties moissonnés, les forets sont bien présentes et le
peu de vache qui reste ne regarde plus les trains, ils vont trop
vite.
La Piste de Fontenay, nous sommes en final ! Le Bréguet deux
ponds, qui est un restaurant maintenant, est le premier avion de
ce genre, l'A380 n'est qu'une version plus moderne !
L'avion et son pilote émérite !
Merci à la revue qui a grandement participé à cette aventure de
six ans, pour moi !
L'avion vol très bien, l'installation électrique et radiophonique
que j'ai réalisé est opérationnelle.
Marc, pilote IFR, dans ses œuvres, est ravie de cette escapade
dans les airs de l'île de France, il y avait longtemps que nous
n'avions pas volé ensemble, merci beaucoup de ce changement
d'altitude, la mer est bien plate !
Un petit tour vers La Rochelle pour faire quelques achats pour le
bateau et voir des amies. Jack et Eliane m'accueil à la gare, ils
me racontent les dernières évolutions de la ville qui continue de
s'embellir et que je trouve toujours aussi belle.
Jean l'avion est présent sur son beau bateau, il règle les
derniers détails avant le départ vers les Antilles ! Vivement que
l'on arrose ce voyage de l'autre coté de l'atlantique Nord.
Au passage je retrouve une amie qui se promène sur un célèbre
bateau, deviné lequel !
Vous avez gagné, Joshua est maintenant à La Rochelle, petite
visite et dégustation d'un vin rouge local.
Vraiment, cette ville est extraordinaire !
Après le feux d'artifice du 14 juillet et les dernières
rencontres, je part vers Angoulême pour le but de ce voyage,
revoir mes parents et fêter les cinquante ans de mariage (Noce de
Diamant.)
Et voici les heureux gagnant, à la fin du repas un peu plus
décontracté, avec une belle pièce montée !
Le repas charentais fut une grande réussite et tout le monde était
ravie !
Le voyage sur la France va s'arrêter sur ces beaux moments et
après quelques jours passer en compagnies de mes parents, je
repars sur Paris par le train.
Un dernier repas entre amis à Pontault Combault, une dernière nuit
chez Jean-Marc et Chantal, et direction l'aéroport d'Orly Sud. Je
repars vers le Brésil via Madrid en compagnie de Armand et
Francine du bateau Kim qui ont pris le même vol retour, par pur
hasard des dates.
Merci à tous ceux que j'ai vu pour leurs accueil chaleureux,
désoler pour les autres, mais je pense a eux et j'espère les voir
la prochaine fois que je passerais en France. Je vous tiens au
courant par le site et les éMail.
Arriver le soir à Aratu, Jean-Charles et Françoise m'attendent,
ils sont arrivés la veille, de leur visite du Brésil en car.
Le lendemain, pas de repos pour les braves, montage du nouveau
sondeur, révision de l'hélice, bague hydrolube, anode, ... et deux
couche d'antifouling, voir trois sur la dérive et le safran.
Le bateau est enfin près à reprendre la mer sur sont ber roulant !
Il est presque dans l'eau, mais pas encore tout à fait !
Le bateau flotte, le moteur est démarré, les aussières récupérés,
le retour vers Salvador de Bahia peut commencer.
Déjà un an que je suis partie de France en bateau, 9 500 milles
parcourus depuis l'achat du bateau (17 600km), 106 mouillages et
ports, une navigation assez confortable avec un ou deux petits
moments désagréables (sortie de la Casamance !) et beaucoup de
moments très agréables (un peu partout).
Financièrement, je tiens le budget, sauf sur l'étape 'France' qui
coûte trop chère, mais bon, je peux encore le faire !
La santé est toujours au beau fixe et j'espère qu'elle y restera
!!! Le bateau me convient parfaitement, il répond à mes besoins de
confort et de navigation, il n'est pas trop exigent et me laisse
beaucoup de temps libres, temps que j'utilise pour visiter les
pays et faire des photos pour maintenir ce site à jours, aussi
régulièrement que possible, en fonction du soleil (pour l'énergie
du PC portable) et des disponibilités des Cybers pour le transfert
des fichiers sur le serveur du site.
La météo reste assez clémente, température mini 16°C (Dakar), maxi
36°C (Salvador), avec une moyenne à 28°C, pas de risque de grippe.
Le vent reste dans des limites raisonnable entre 0 et 7 Beaufort,
pas de tempête, pas de cyclone, pourvue que cela dure.
Si c'était à refaire, je changerais le moteur avant La Corogne
pour mieux profiter du transit en Espagne avec ces rias où je ne
suis pas entrée. Je finirais tous les travaux, car une fois en
route, cela est plus compliqué et beaucoup plus long.
À part cela je repartirais en juin, le moment le plus propice pour
passer le golfe de Gascogne tranquillement (trois fois pour moi).
Pour finir, je suis super content d'être sur la route des
Antilles, même si, ce que j'entends n'est pas aussi réjouissant
que cela devrait être, je verrais bien !
Le bateau est dans l'eau, Kim m'accompagne pour cette petite
étape de douze milles en direction de la Marina de Salvador où
l'on va faire l'avitaillement, le gasoil et les papiers de sorties
de la région.
Nous nous préparons à remonter le Brésil sur les deux mois à venir
en raison de la fin du visa qui ne dure que six mois, deux fois
quatre-vingt-dix jours en réalité, beaucoup trop cours pour un
pays de la taille de l'Europe.
La suite des aventures sur le Chapitre 17.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.