Le moment est enfin arrivé de repartir de Salvador pour l'île
d'Itaparica où j'ai une petite intervention informatique à faire
chez le voilier, un méchant virus s'est introduit dans
l'ordinateur ! Quelle idée !
Nous avons pu admirer la conjonction Lune-Jupiter en pleine ville
sur les quais de la marina, très beau spectacle. Le petit poins en
bas à droite c'est la planète Jupiter qui passera sous la lune
dans la soirée du 29 mai, photo prise à 17h30 locale (14h30 TU).
Mais avant cela, un petit retour sur la marina de Salvador ou le
temps est passé très vite, un mois avec quelques balades de-ci
de-la et un peu d'informatique pour passer le temps.
Une vue de la marina en prenant le passeur qui va à Itaparica, une
demi-heure de traversé à fond les moteurs !
Le nouveau moteur installé dans le bateau Anaho'a d'Elisabeth et
Thierry. Ce qui fut le plus dur c'est de retirer l'ancien moteur
de 80 CV ! Trop gros pour sortir, deux tentatives ont été
nécessaires pour extraire le monstre de la petite entrée du
bateau, après démontage de tout ce qui était possible, l'opération
a enfin réussi et le nouveau moteur a pris place sans problème,
car plus petit et moins lourd. C'est un Yanmar de 56 CV dans son
cocon de mousse antibruit.
Voici l'équipage très heureux de leur nouveau moteur, ils nous ont
rejoints à Itaparica pour faire le rodage du moteur. Le bateau est
magnifiquement aménagé et entretenu, bravo.
Pour ma part, j'ai réparé la baille à mouillage qui était
légèrement affaissé lors de la sortie de la Casamance, un bon
nettoyage, des cales de bois, de l'époxy, du tissu de verre, et
une bonne peinture caoutchoutée ont eu raison des petites fuites
qui ont disparues. Une bonne semaine de bricolage pour tout cela,
mais tranquille, Brésil oblige.
Après une nuit passée devant la petite cascade d'Itaparica, nous
partons le matin passer le pont haut de 17,70 m qui relie l'île au
continent. Pas de problème de tirant d'air, le bateau passe sans
problème avec le courant favorable à plus de 2 nœuds, là on a pas
le droit à l'erreur.
Pour les non initiés, le tirant d'eau est la distance qui sépare
la ligne de flottaison du point le plus bas du bateau et le tirant
d'air est la hauteur hors tout du bateau depuis la ligne de
flottaison, antenne VHF compris. C'est souvent l'antenne qui casse
quant on fait une erreur de mesure, elle est souvent oublier.
Il restera trois mètres entre le pont et le haut de l'antenne,
ouf, merci Jean-Charles pour la photo.
Nous comptions sortir de la passe le jour même, mais vue à la
paire de jumelle, la sortie était un peu houleuse avec de l'écume
sur toute la largeur. Après une sortie de la Casamance bien
mouillé, nous avons préféré reporter au lendemain l'étale de haute
mer, plus sécurisant pour nous et moins risqué pour le bateau.
Nous nous arrêtons près de deux catamarans locaux, un troisième
arrivera pendant la nuit. Les fonds ne sont pas profonds et nous
sommes restés dans quatre mètres d'eau assez loin du rivage.
Un coup d'annexe et nous visitons le petit village de la pointe de
l'île d'Itaparica, Cacha Prego. C'est un village de pécheur où le
tourisme doit être intense à la saison, car le nombre
d'embarcation de promenade et de pêche est importante.
Les bateaux servent aussi au transport de marchandise et nous
verrons à plusieurs reprises cette scène du débarquement de
matériel sur un ponton ou une digne. J'avais vu le cata en passant
et après une tentative, je n'ais pas trouvé le passage assez
profond pour nous engager dans ce petit bras de mer qui s'assèche
à marée basse ! La marée est assez faible dans la baie, deux
mètres de marnage en pleine eau, il faut quant même y faire
attention dans certain endroit.
La vue sur la sortie et l'écume au loin, la mer est calme car le
banc de sable de l'entrée casse la houle de l'atlantique Sud qui
est de deux mètres, nous le verrons le lendemain.
Pour le moment, nous profitons pleinement de cet arrêt et visitons
le village tranquillement, un peu de pain, des bananes et le
sourire des gents.
Un dernier regard sur le petit bras de mer et les dizaines de
bateaux posés sur la vase et le sable dans cette soirée chaude et
calme.
Nous retournons aux bateaux avec mon annexe et les courses et
préparons la sortie du lendemain, marée haute à 10h41, départ à
9h30 pour arrivée avec un petit courant portant devant la passe.
Entrées des points GPS dans l'appareil, estimation du courant et
du vent, petit rangement au cas de bousculade.
Soirée ciné ce soir, un film sur l'ordinateur suivie d'un gros
somme pour être en forme demain.
Nous voila partie pour la passe, le vent est moyen, deux à trois
Beaufort dans le nez, la mer est calme, la marée comme il faut,
premier point GPS, juste à coté de la bouée verte, puis
l'alignement des points pour rester dans le lit du fleuve et la
profondeur maximum de quinze mètres. Deuxième point GPS, pas de
problème, la hauteur des vagues augmente un peu, troisième point
GPS, on change un peu de cap direction au 190°, quatrième, le fond
remonte, les vagues augmentes en taille, le bateau est un peu
secoué, c'est plus agité quant Casamance où la mer était plus
plate. Cinquième point GPS nous sommes dans le lit du fleuve, la
profondeur est de cinq mètres, l'eau bouge de tout coté, pas plus
d'un mètre de creux, la vitesse à diminué à trois nœuds au lieu
des cinq d'origine, le sixième point GPS est un peu plus loin, la
route est bonne le bateau s'arrête sur de grande vague et repart
doucement, moins d'un mille à faire avec le dernier point GPS,
l'eau fait bouger le bateau dans tous les sens mais, il reste dans
la bonne direction, le moteur est augmenté pour avancer à peine à
trois nœuds, pas de déferlante sur le passage, par contre tout
autour c'est blanc d'écume, le bateau avance toujours, la
profondeur descend enfin ; cinq, six, dix mètres, la barre est
passé, ouf ! Je diminue le moteur et prend le cap du Rio Cairù au
240°, mon cap préféré. Je me retourne et regarde P'tit Bout II
partir plus vers l'Est, bizarre. Un coup de VHF, ils sont au 206°
droit vers Camamu. P'tit Bout II ne veux pas connaître mon secret
du 240°. Après correction, P'tit Bout II revient enfin sur mon cap
mythique et m'informe de son erreur lors de l'entrée du point GPS
de destination. Moralité : attention, le GPS n'est pas toujours à
suivre à la lettre, la vérification des points et le report de la
position sur la carte permet de faire une navigation sûr. Ceci
étant nous avons passé sans encombre la sortie de la pointe Nord
de l'île d'Itaparica et entamons notre balade tranquille
maintenant vers le Rio Cairù distant de seize milles et trois
heures de voile au travers à cinq ou six nœuds.
La pointe Est de l'île de Tinharé où se trouve Morro de Sao Paulo
et Gamboa à l'entrée du Rio Cairù, avec le beau phare blanc
visible de très loin.
(En Rouge et Vert les déplacements en bateaux à voiles, en Jaune
le bateau-bus).
Un vieux fort en ruine datant de 1565 permettait aux Portugais de
protéger la passe.
Un ponton servant de quai repose sur les anciennes fondations en
utilisant toujours la porte de l'époque pour le passage des
marchandises et des personnes.
La roche d'un rouge brun est très fragile, elle s'effrite en la
frottant et laisse par endroit des coulés de sable colorés.
Les routes étant inexistantes, le trafic est effectué en bateau.
Plus de cents personnes peuvent monter sur ces embarcations sur
motorisées, où la protection contre la pluie des passagers est
assurée par des toiles roulées et misent en place à volontés.
Les autres bateaux servent ici pour la pèche avec de grande perche
qui sont déployés en navigation, ils tirent un petit filet au
maille fine pour les crevettes.
Nous arrivons au mouillage devant la ville de Gamboa ou nous
retrouverons Set Mâat qui rentre sur Salvador pour hiverner deux
mois, avec un retour en France pour refaire la caisse de bord.
C'est le voilier sur la droite de l'image. Je pose l'ancre près de
Set Mâat mais le courant et le vent me rapproche trop d'un
mouillage, je relève le mouillage pour aller un peu plus loin,
même problème, je relève à nouveau le mouillage et me met bien à
l'écart pour ne pas recommencer une troisième fois. Je me suis
enfin posé comme il faut et l'annexe de Set Mâat étant de passage,
nous allons donner un coup de main à P'tit Bout II et profitons de
l'occasion pour boire un café entre amis.
Nous passerons la journée du lendemain à visiter Morro de Sao
Paulo et son phare de cent-cinquante mètres de hauteur en
empruntent le bateau-bus entre Gamboa et Morro de Sao Paulo.
De l'autre coté du phare, une belle vue sur les deux petites baies
avec plages de sables fin et blanc, entouré d'hôtel et restaurant
pour touristes assez riches.
Remarquez au passage que les activités sportives ne manque pas,
surf, voile, tyrolienne, plongée, foot, ...
Et le plus important, détente sur un transat, sous un parasol à
regarder les filles se promener ! Bon, là pas de filles et un peu
trop de vent, on peux toujours rêver, non ! Ce n'est pas la
saison, dommage et tant mieux, car à la saison (en hiver pour
vous), il y a trop de monde et la chaleur est insoutenable.
Nous rentrons par la cote à Balboa, quatre kilomètre d'une balade
belle de milles choses, passage en haut d'une falaise puis au pied
de la falaise de roche brun rouge, près des barques des
pêcheurs...
La distance ce passe sans aucun effort et le paysage est superbe,
nous y reviendrons.
Après une bonne nuit de sommeil, départ vers Galéo, à six milles
à peine de Gamboa.
Nous nous arrêtons près du débarcadère, mais assez loin pour ne
pas gêner et ne pas être trop dérangé pas les bateaux-bus.
Petit village de pécheur, Gomboa possède une église en hauteur
visible de très loin et où la vue est vraiment belle.
En nous promenant dans le village, nous tombons sur des belles
fresques où le village et des paroles politiques sont présentées.
Ici, le première trois mâts en 1565 qui passe devant l'église en
haut de la colline.
Des hauts de fenêtres d'une maison en ruine, un beau travail qui
reste dans un très bel état malgré le temps humide.
La fameuse église, avec du carrelage qui la fait briller au
soleil, l'entretiens n'est pas formidable, le gouvernement à
lancer un grand programme de réhabilitation des monuments anciens
avant leurs disparitions.
Au loin, on voit Morro de Sao Paulo et la colline de roche rouge.
La suite du Rio Cairu qui serpente dans la forêt épaisse.
En face de Galeao, la grande ville de Valença où nous irons demain
en annexe, près de trois milles de distance.
En retournant vers nos bateaux, nous longeons la rive du fleuve,
nous remarquons cette petite embarcation en cours de fabrication
sous son petit abris, un bateau naît.
Une ville tournée vert l'eau avec plusieurs chantiers navals, un
quartier des pécheurs, un quartier des transporteurs en tous
genres et la place du marché le long de l'eau.
Une petite venise ou les amoureux se retrouve le temps d'un
déplacement en bateau-bus.
Une pirogue de travail avec un équipage nombreux pour le
débarquement des objets transportés.
Il est possible de se faire construire un catamaran, en voici la
preuve !
Le quartier des pécheurs avec les bateaux équipés de perche qui
permettent de tirer les petits chaluts. Ils s'éloignent de deux à
cinq milles des cotes dans des fonds de dix à trente mètres pour
leurs activités. Nous en avons croisé pas mal lors de nos balades.
Le quai des bateaux-bus et des bateaux à passager, une petite
organisation est présente pour gérer le flux incessant des bateaux
et nous sommes en périodes creuses.
A coté du restaurant où nous avons très bien mangé, se trouvais un
chantier naval spécialisé dans les bateaux en bois, réparation et
construction de bateau neuf se côtoyant gentiment selon le temps
et l'argent.
Les routes étant très peu nombreuses, les chevaux sont toujours
d'usage et ils rendent de grands services pour le transport sur
des chemins parfois très difficile avec la pluie et la végétation
dense.
Après cette belle visite nous partons pour la ville de Cairù,
distante de quatre milles et demi, pas très loin et sans vent,
nous utilisons encore le moteur pour avancer avec le courant dans
se paysage de verdure.
Nous voilà à pied d'œuvre pour faire une nouvelle visite d'un
petit village prisonnier de la jungle locale, nous déambulons dans
la ville et montons tranquillement vers l'église pour avoir un
point de vue en hauteur.
Nous passons devant une autre église et la pluie se met à tomber,
nous nous abritons sous le porche et là, un petit personnage nous
invite à visiter un ancien monastère en cours de rénovation, étant
français, le monsieur nous fait visiter tout le bâtiment qui est
immense, jusqu’à la salle du chapitre normalement fermé.
C'est très sobre et beau à la fois. Les photos ne rendent pas la
beauté du site, dommage.
Une petite idée du patio ou les plantes apprécies l'eau et la
chaleur.
Une vue du monastère sur le Rio Cairù, un temps couvert pour cette
journée d'automne ici.
Le village est assez riche pour avoir une belle piscine de
vingt-cinq mètres, en contre partie, pas de médicament à
l'hôpital, chercher l'erreur !
Dans le grand jardin qui servait pour les reclus, poussent des
cocotiers, bananiers, papayers, goyaviers, manguiers, cacaotiers,
ananas, ...
Ici une gousse de cacao sur son arbre assez petit, c'est la
première que je voie.
Des coques et des poules rodent dans l'arrière cours et quelques
pintades musardes tranquillement sans se soucier de nous.
Au premier étage, les chambres sont sobres, et la salle de
conversation est spacieuse et bien aménagée avec ces meubles très
anciens.
La restauration n'est pas terminée, la végétation envahie tout,
même la statue qui reste blanche dans son alcôve travaillée par le
temps. Cette visite fut belle avec un personnage haut en couleur
et d'une gentillesse extrême, merci à lui.
Nous ne pouvons pas passer par ce chemin pour aller vers Camamu,
il n'y a pas assez de profondeur, dommage, nous serions bien resté
dans la tranquillité de ce Rio.
Retour au ponton ou nous prenons un bateau bus rapide, en
aluminium profilé, pour aller visiter la ville de Graciosa.
Françoise n'est pas rassurée, elle a peur de se mouiller, un hors
bord de 15CV propulse ce bolide à vingt-cinq kilomètres par heure
et il nous faudra un quart d'heure pour faire le parcours !
Le long de la berge apparaît des oiseaux et des pécheurs dans
leurs pirogues goélettes, nous passons entre les hauts fonds de
vases visibles seulement à marée basse, impossible pour un bateau
à voile comme les notre, même dériveur intégral, de passer par là.
Nous croisons des petites maisons où la vie doit être sympathique
pendant les vacances, les pieds dans l'eau.
Le terminus est matérialisé par ce pond qui relie Valença à
Taperoà.
Le petit débarcadère est utilisé par tout les bateaux locaux,
certains sont équipés d'une étrange cabane sur l'arrière, au
dessus de l'eau, se sont les toilettes !
Sur la route circulent quelques voitures, des camions surchargés
et des bus de tout type, et de temps à autre, un 'cavalièros'
passe avec le sourire et leurs superbes chapeaux.
Le relevé des compteurs d'électricité se fait comme chez nous, le
préposé doit lire et noter le compteur qui n'est pas toujours
facile d'accès, ici le long d'un cours d'eau trois compteur
attendent le passage du releveur. Un peu plus loin, les compteurs
sont sur un poteau électrique au milieu d'un enchevêtrement de
fils barbelés pratiquement impossible d'accès.
L'une des choses que j'ai remarqué, c'est la quantité industrielle
de fils barbelés utilisés par les brésiliens, les maisons en sont
totalement entourées, les usines aussi, mais avec cette
gentillesse c'est à ni rien comprendre.
La ville de Graciosa est en fait un arrêt de bus, une dizaine de
maison se côtoient avec quant même une crèche toute neuve le long
de la route, il y a des paradoxes partout.
Après avoir attendu la fin d'une averse, nous repartons vers Cairù
puis nous préparons à descendre le Rio jusqu'à son embouchure pour
rejoindre la baie de Camamu.
Le 6 juin, cela fait déjà un an que je suis partie de France avec
le voilier Balade, incroyable de voir la distance parcourue !
Au passage nous croisons le seul bateau à voile de notre périple
jusqu'à Camamu, en vent arrière, les voiles en ciseaux ! C'est un
suédois en solitaire, il me semble et très heureux de nous voir.
Au loin on voie une île, elle possède un phare et signal des hauts
fonds de roche, à éviter, la nuit arrive tranquillement et je voie
les pécheurs rentrer d'une bonne journée de pêche.
J'arrive juste à la nuit dans la baie de Camamu, P'tit Bout II
arrive deux heures plus tard et frotte la dérive sur le seul haut
font de l'entrée, pas de mal, Jean-Charles est en pétard, les
arrivées de nuit il n'aime pas du tout.
Les fonds sont peu profonds et nous avons mouillé assez loin du
ponton des pécheurs. Nous passerons la nuit près de l'embouchure
et repartons le lendemain nous mettre un peu plus loin, dans un
lieu mieux abrité de la houle du large.
Le lieu de notre arrêt qui approche, il y a déjà des bateaux au
mouillage, on voit les mâts. En fait, il y a un cata de location
locale et une belle goélette d'un Français qui a acheter un
terrain ici, il profite du beau temps pour vivre tranquillement à
faire un peu de tout.
Nous avons rencontré, dans presque tous les arrêts, des français
qui vivent tranquillement, jeunes ou retraité, ils sont heureux et
ne parlent pas de revenir en France !
Le Brésil est très facile à vivre avec des gens simple et
accueillant, ceci explique cela.
Un gros nuage passe au loin, il ne donne pas de pluie, mais il
empêche le soleil de recharger les batteries, on a rien sans rien.
Le coin est calme et bien abriter, nous ne sommes qu'à 4,6 milles
de l'autre mouillage, mais la différence est grande quant au
roulis.
L'île de Campinho ne présente pas un grand intérêt, elle est
occupée par des maisons un peu chic et entièrement entouré de
barbelés. L'île d'en face, ilha Grande de Camamu, est plus
accueillante et nous allons y faire un tour en annexe.
Les plages sont belles avec cocotiers et sable blanc, la
profondeur est assez faible pour se baigner.
Elle est vraiment en face, comme le montre cette photo, on l'on
distingue les trois bateaux au mouillage et les fonds peu profond
qui sorte à marée basse.
La nature n'est pas trop dérangée, les vautours noirs et les
papillons abondent.
Nous rencontrons un cultivateur arboricole qui nous fait une
démonstration de ramassage et de nettoyage des cocotiers, il monte
avec des câbles d'acier équipés de partie en cuir pour ne pas se
blesser, coupent les branches/feuilles mortes, fait tomber
quelques noix de coco que nous goûterons ensuite, très bonne et
d'une fraîcheur extrême.
Nous arrivons sur le bout de l'île ou une superbe plage bien
abritée se présente à nous, cocotiers, petit maison, terrain pour
le barbecue et une belle vue sur une toute petite île avec des
cocotiers, un petit paradis.
Le temps n'étant pas encore arrivé de lézarder au soleil, nous
repartons vers une autre partie de l'île, plus au Sud.
Voici comment pousse les ananas, une graine est plantée et le
fruit pousse sous les feuilles, hors terre, assez rapidement.
L'abacachi (non locale) enchante les papilles gustatives.
Pour finir cette belle visite, un gros plan sur le vautour noir,
je l'ais dérangé pendant qu'il buvait l'eau de la petit marre. Il
est peu farouche et ne ressemblent pas au vautour d'inde qui ont
un cou déplumé.
Camamu est la grande ville de la région, comme Valença, tout le
monde se retrouve au marché du samedi et une ambiance de fête
règne dans les rues.
Le nombre de bateau-bus est impressionnant, une cinquantaine
attend que les clients avec ces emplettes.
Notre bateau-bus part de l'île de Campinho, passe par Ilha Grande
de Camamu et remonte le Rio jusqu'à Camamu, il change de route
continuellement, car les fonds sont dangereux, à marée basse ont
peut voir les roches qui découvrent largement.
La grande cité de Camamu avec son église, la place du marché le
long du Rio et le chantier naval sur la rive opposé.
Une image bucolique, une planche comme rame, une palette comme
bateau, une dame bien installer comme passager, voici le passeur
en libre service pour changer de rive !
Vue de l'arrière de l'église, le Rio à marée basse, avec le grand
chantier naval, où cinq bateaux de grande taille sont en cours de
construction.
Devant, la rue en fête avec ces guirlandes tirées en travers de la
rue, les bruits des bonimenteurs amplifier, heureusement, il y a
peut de circulation dans la ville.
L'un des bateaux en cour de montage, le bois est encore le produit
de base pour la construction naval.
Après une visite aux marchés, fruits, légumes, farines, viandes,
vêtements, chaque spécialité est présenté dans des lieux
différents.
Nous ferons le ravitaillement pour une semaine et dégusterons une
belle part de viande de bœuf juste comme il faut, les prix sont
imbattables (3€ le kilo) et la qualité aussi bonne que chez nous.
Nous nous retournons avec un bateau-bus chargé de tout, du
carrelage, une table de jardin, des caisses de rhum local, des
fruits et légumes, notre propre chargement...
Les lignes d'eau du bateau sont un peu plus enfoncé qu'à l'aller
et le passage rapide entre les îles n'est plus possible à marée
basse, nous ferons le tour de la petite île près de Ilha Grande de
Camamu pour rejoindre notre point d'origine, il est 13h, l'heure
de déguster notre bifteck avec des pommes de terre sauté à la
poile accompagné d'oignons et de poivre, un régale.
Après la visite de Camamu, nous sommes revenus à Barra Grande
pour nous préparer au retour vers Salvador, mais avant, une petite
visite de l'île s'impose. Grande plage, une multitude d'hôtel et
quelques surfeurs heureux.
Et puis près d'un petit bar en bord de plage, un petit mammifère
qui passait de branche en branche a attiré mon attention,
difficile à prendre, mais le voilà saisie par l'électronique de
mon appareil.
La vue du bar est pas mal quant même et la 'cervesa' (bière) est
de bonne tenue bien fraîche.
Le temps passe et il faut déjà faire la route inverse, mais pas
question de faire les soixante cinq milles en une seule fois, nous
ferons une étape à Morro de Sao Paulo, soit trente quatre milles
de navigation en six heures et trente six minutes, au moteur, le
vent n'ayant pas daigné se présenter de la journée.
Partie de bonne heure, arrivé pour manger, c'est mieux qu'à
l'aller, nous profitons du temps qui nous reste pour revisiter
cette petite ville tranquillement.
Mais avant une vue du vieux fort de la mer.
Balade au mouillage devant le ponton de la citadelle.
Cette fois, il ne pleuvait pas et les vacanciers étaient de
retour, donc, une charmante vue de plusieurs couples sur la plage,
n'est-il pas mon cher Thierry (spécialiste des photos identiques.)
Le retour vers Salvador de Bahia, cette fois avec un appareil
photo, me permet de prendre l'arrivé sur cette grande ville avec
le soleil en prime.
Le phare d'arrivée à droite, la marina n'est pas visible, elle est
trop à gauche.
Nous somme partie de bonne heure (6h10) pour arrivée avec le
courant favorable, qui peut atteindre trois nœuds.
Les grandes tours de Salvador sont visibles à plus de vingt
milles, soit trente-sept kilomètres pour les terriens.
Le vent au départ était bien orienté, grand largue et deux à trois
Beaufort, il a tourné pendant que nous avancions et nous somme
entrée dans la bais avec un vent au près bon plein, avec une houle
atlantique venant de l'arrière, six heures pour faire les trente
deux milles et seulement une heure de moteur, enfin.
Le vent a forci et la prise des deux ris sur le grand voile a été
nécessaire, le génois roulé au premier tiers, le bateau avançais
entre 4,8 et 5,5 nœuds, plus le courant favorable d'un nœud,
c'était très bien.
Petit surf à 7,3 nœuds sur la houle atlantique de deux mètres.
Un gros plan du phare de la pointe Sud de Salvador.
Et pour finir la veille ville ou se trouve la marina et le port de
commerce juste à côté.
Maintenant, c'est la préparation du retour en France en avion pour
l'anniversaire de mariage de mes parents, cinquante ans !
La suite des aventures sur le Chapitre 16.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.