Salvador de Bahia suite...

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29 mai 2005 - Salvador de Bahia - Itaparica

Le moment est enfin arrivé de repartir de Salvador pour l'île d'Itaparica où j'ai une petite intervention informatique à faire chez le voilier, un méchant virus s'est introduit dans l'ordinateur ! Quelle idée !


Nous avons pu admirer la conjonction Lune-Jupiter en pleine ville sur les quais de la marina, très beau spectacle. Le petit poins en bas à droite c'est la planète Jupiter qui passera sous la lune dans la soirée du 29 mai, photo prise à 17h30 locale (14h30 TU). Mais avant cela, un petit retour sur la marina de Salvador ou le temps est passé très vite, un mois avec quelques balades de-ci de-la et un peu d'informatique pour passer le temps.








Une vue de la marina en prenant le passeur qui va à Itaparica, une demi-heure de traversé à fond les moteurs !


















Le nouveau moteur installé dans le bateau Anaho'a d'Elisabeth et Thierry. Ce qui fut le plus dur c'est de retirer l'ancien moteur de 80 CV ! Trop gros pour sortir, deux tentatives ont été nécessaires pour extraire le monstre de la petite entrée du bateau, après démontage de tout ce qui était possible, l'opération a enfin réussi et le nouveau moteur a pris place sans problème, car plus petit et moins lourd. C'est un Yanmar de 56 CV dans son cocon de mousse antibruit.










Voici l'équipage très heureux de leur nouveau moteur, ils nous ont rejoints à Itaparica pour faire le rodage du moteur. Le bateau est magnifiquement aménagé et entretenu, bravo.
Pour ma part, j'ai réparé la baille à mouillage qui était légèrement affaissé lors de la sortie de la Casamance, un bon nettoyage, des cales de bois, de l'époxy, du tissu de verre, et une bonne peinture caoutchoutée ont eu raison des petites fuites qui ont disparues. Une bonne semaine de bricolage pour tout cela, mais tranquille, Brésil oblige.




Le passage sous le pond !
Après une nuit passée devant la petite cascade d'Itaparica, nous partons le matin passer le pont haut de 17,70 m qui relie l'île au continent. Pas de problème de tirant d'air, le bateau passe sans problème avec le courant favorable à plus de 2 nœuds, là on a pas le droit à l'erreur.
Pour les non initiés, le tirant d'eau est la distance qui sépare la ligne de flottaison du point le plus bas du bateau et le tirant d'air est la hauteur hors tout du bateau depuis la ligne de flottaison, antenne VHF compris. C'est souvent l'antenne qui casse quant on fait une erreur de mesure, elle est souvent oublier.
Il restera trois mètres entre le pont et le haut de l'antenne, ouf, merci Jean-Charles pour la photo. 
Nous comptions sortir de la passe le jour même, mais vue à la paire de jumelle, la sortie était un peu houleuse avec de l'écume sur toute la largeur. Après une sortie de la Casamance bien mouillé, nous avons préféré reporter au lendemain l'étale de haute mer, plus sécurisant pour nous et moins risqué pour le bateau.
Nous nous arrêtons près de deux catamarans locaux, un troisième arrivera pendant la nuit. Les fonds ne sont pas profonds et nous sommes restés dans quatre mètres d'eau assez loin du rivage.
Un coup d'annexe et nous visitons le petit village de la pointe de l'île d'Itaparica, Cacha Prego. C'est un village de pécheur où le tourisme doit être intense à la saison, car le nombre d'embarcation de promenade et de pêche est importante.

Le mouillage devant le village.



 


Les bateaux servent aussi au transport de marchandise et nous verrons à plusieurs reprises cette scène du débarquement de matériel sur un ponton ou une digne. J'avais vu le cata en passant et après une tentative, je n'ais pas trouvé le passage assez profond pour nous engager dans ce petit bras de mer qui s'assèche à marée basse ! La marée est assez faible dans la baie, deux mètres de marnage en pleine eau, il faut quant même y faire attention dans certain endroit.
 

La plage






La vue sur la sortie et l'écume au loin, la mer est calme car le banc de sable de l'entrée casse la houle de l'atlantique Sud qui est de deux mètres, nous le verrons le lendemain.
Pour le moment, nous profitons pleinement de cet arrêt et visitons le village tranquillement, un peu de pain, des bananes et le sourire des gents.







Les petites embarcassions locales.


Un dernier regard sur le petit bras de mer et les dizaines de bateaux posés sur la vase et le sable dans cette soirée chaude et calme.









Nous retournons aux bateaux avec mon annexe et les courses et préparons la sortie du lendemain, marée haute à 10h41, départ à 9h30 pour arrivée avec un petit courant portant devant la passe.
Entrées des points GPS dans l'appareil, estimation du courant et du vent, petit rangement au cas de bousculade.
Soirée ciné ce soir, un film sur l'ordinateur suivie d'un gros somme pour être en forme demain.







31 mai 2005 - Itaparica - Rio Cairù

Nous voila partie pour la passe, le vent est moyen, deux à trois Beaufort dans le nez, la mer est calme, la marée comme il faut, premier point GPS, juste à coté de la bouée verte, puis l'alignement des points pour rester dans le lit du fleuve et la profondeur maximum de quinze mètres. Deuxième point GPS, pas de problème, la hauteur des vagues augmente un peu, troisième point GPS, on change un peu de cap direction au 190°, quatrième, le fond remonte, les vagues augmentes en taille, le bateau est un peu secoué, c'est plus agité quant Casamance où la mer était plus plate. Cinquième point GPS nous sommes dans le lit du fleuve, la profondeur est de cinq mètres, l'eau bouge de tout coté, pas plus d'un mètre de creux, la vitesse à diminué à trois nœuds au lieu des cinq d'origine, le sixième point GPS est un peu plus loin, la route est bonne le bateau s'arrête sur de grande vague et repart doucement, moins d'un mille à faire avec le dernier point GPS, l'eau fait bouger le bateau dans tous les sens mais, il reste dans la bonne direction, le moteur est augmenté pour avancer à peine à trois nœuds, pas de déferlante sur le passage, par contre tout autour c'est blanc d'écume, le bateau avance toujours, la profondeur descend enfin ; cinq, six, dix mètres, la barre est passé, ouf ! Je diminue le moteur et prend le cap du Rio Cairù au 240°, mon cap préféré. Je me retourne et regarde P'tit Bout II partir plus vers l'Est, bizarre. Un coup de VHF, ils sont au 206° droit vers Camamu. P'tit Bout II ne veux pas connaître mon secret du 240°. Après correction, P'tit Bout II revient enfin sur mon cap mythique et m'informe de son erreur lors de l'entrée du point GPS de destination. Moralité : attention, le GPS n'est pas toujours à suivre à la lettre, la vérification des points et le report de la position sur la carte permet de faire une navigation sûr. Ceci étant nous avons passé sans encombre la sortie de la pointe Nord de l'île d'Itaparica et entamons notre balade tranquille maintenant vers le Rio Cairù distant de seize milles et trois heures de voile au travers à cinq ou six nœuds.














La pointe Est de l'île de Tinharé où se trouve Morro de Sao Paulo et Gamboa à l'entrée du Rio Cairù, avec le beau phare blanc visible de très loin.
(En Rouge et Vert les déplacements en bateaux à voiles, en Jaune le bateau-bus).





Un vieux fort en ruine datant de 1565 permettait aux Portugais de protéger la passe.



Un ponton servant de quai repose sur les anciennes fondations en utilisant toujours la porte de l'époque pour le passage des marchandises et des personnes.










La roche d'un rouge brun est très fragile, elle s'effrite en la frottant et laisse par endroit des coulés de sable colorés.













Les routes étant inexistantes, le trafic est effectué en bateau.


Plus de cents personnes peuvent monter sur ces embarcations sur motorisées, où la protection contre la pluie des passagers est assurée par des toiles roulées et misent en place à volontés.













Les autres bateaux servent ici pour la pèche avec de grande perche qui sont déployés en navigation, ils tirent un petit filet au maille fine pour les crevettes.







Nous arrivons au mouillage devant la ville de Gamboa ou nous retrouverons Set Mâat qui rentre sur Salvador pour hiverner deux mois, avec un retour en France pour refaire la caisse de bord. C'est le voilier sur la droite de l'image. Je pose l'ancre près de Set Mâat mais le courant et le vent me rapproche trop d'un mouillage, je relève le mouillage pour aller un peu plus loin, même problème, je relève à nouveau le mouillage et me met bien à l'écart pour ne pas recommencer une troisième fois. Je me suis enfin posé comme il faut et l'annexe de Set Mâat étant de passage, nous allons donner un coup de main à P'tit Bout II et profitons de l'occasion pour boire un café entre amis.






Nous passerons la journée du lendemain à visiter Morro de Sao Paulo et son phare de cent-cinquante mètres de hauteur en empruntent le bateau-bus entre Gamboa et Morro de Sao Paulo.










De l'autre coté du phare, une belle vue sur les deux petites baies avec plages de sables fin et blanc, entouré d'hôtel et restaurant pour touristes assez riches.
Remarquez au passage que les activités sportives ne manque pas, surf, voile, tyrolienne, plongée, foot, ...






Et le plus important, détente sur un transat, sous un parasol à regarder les filles se promener ! Bon, là pas de filles et un peu trop de vent, on peux toujours rêver, non ! Ce n'est pas la saison, dommage et tant mieux, car à la saison (en hiver pour vous), il y a trop de monde et la chaleur est insoutenable.








Nous rentrons par la cote à Balboa, quatre kilomètre d'une balade belle de milles choses, passage en haut d'une falaise puis au pied de la falaise de roche brun rouge, près des barques des pêcheurs...


La distance ce passe sans aucun effort et le paysage est superbe, nous y reviendrons.







2 juin 2005 - Gamboa - Galéo et Valenca

Après une bonne nuit de sommeil, départ vers Galéo, à six milles à peine de Gamboa.
Nous nous arrêtons près du débarcadère, mais assez loin pour ne pas gêner et ne pas être trop dérangé pas les bateaux-bus.
Petit village de pécheur, Gomboa possède une église en hauteur visible de très loin et où la vue est vraiment belle.








En nous promenant dans le village, nous tombons sur des belles fresques où le village et des paroles politiques sont présentées.
Ici, le première trois mâts en 1565 qui passe devant l'église en haut de la colline.





Des hauts de fenêtres d'une maison en ruine, un beau travail qui reste dans un très bel état malgré le temps humide.










La fameuse église, avec du carrelage qui la fait briller au soleil, l'entretiens n'est pas formidable, le gouvernement à lancer un grand programme de réhabilitation des monuments anciens avant leurs disparitions.














Au loin, on voit Morro de Sao Paulo et la colline de roche rouge.
















La suite du Rio Cairu qui serpente dans la forêt épaisse.














En face de Galeao, la grande ville de Valença où nous irons demain en annexe, près de trois milles de distance.










En retournant vers nos bateaux, nous longeons la rive du fleuve, nous remarquons cette petite embarcation en cours de fabrication sous son petit abris, un bateau naît.









3 juin 2005 - Valença


Une ville tournée vert l'eau avec plusieurs chantiers navals, un quartier des pécheurs, un quartier des transporteurs en tous genres et la place du marché le long de l'eau.












Une petite venise ou les amoureux se retrouve le temps d'un déplacement en bateau-bus.













Une pirogue de travail avec un équipage nombreux pour le débarquement des objets transportés.










Il est possible de se faire construire un catamaran, en voici la preuve !



Le quartier des pécheurs avec les bateaux équipés de perche qui permettent de tirer les petits chaluts. Ils s'éloignent de deux à cinq milles des cotes dans des fonds de dix à trente mètres pour leurs activités. Nous en avons croisé pas mal lors de nos balades.









Le quai des bateaux-bus et des bateaux à passager, une petite organisation est présente pour gérer le flux incessant des bateaux et nous sommes en périodes creuses. 


A coté du restaurant où nous avons très bien mangé, se trouvais un chantier naval spécialisé dans les bateaux en bois, réparation et construction de bateau neuf se côtoyant gentiment selon le temps et l'argent.










Les routes étant très peu nombreuses, les chevaux sont toujours d'usage et ils rendent de grands services pour le transport sur des chemins parfois très difficile avec la pluie et la végétation dense.


4 juin 2005 - Cairù et Graciosa

Après cette belle visite nous partons pour la ville de Cairù, distante de quatre milles et demi, pas très loin et sans vent, nous utilisons encore le moteur pour avancer avec le courant dans se paysage de verdure.


Nous voilà à pied d'œuvre pour faire une nouvelle visite d'un petit village prisonnier de la jungle locale, nous déambulons dans la ville et montons tranquillement vers l'église pour avoir un point de vue en hauteur.


Nous passons devant une autre église et la pluie se met à tomber, nous nous abritons sous le porche et là, un petit personnage nous invite à visiter un ancien monastère en cours de rénovation, étant français, le monsieur nous fait visiter tout le bâtiment qui est immense, jusqu’à la salle du chapitre normalement fermé.


C'est très sobre et beau à la fois. Les photos ne rendent pas la beauté du site, dommage.
Une petite idée du patio ou les plantes apprécies l'eau et la chaleur.
  


Une vue du monastère sur le Rio Cairù, un temps couvert pour cette journée d'automne ici.


Le village est assez riche pour avoir une belle piscine de vingt-cinq mètres, en contre partie, pas de médicament à l'hôpital, chercher l'erreur !







Dans le grand jardin qui servait pour les reclus, poussent des cocotiers, bananiers, papayers, goyaviers, manguiers, cacaotiers, ananas, ...
Ici une gousse de cacao sur son arbre assez petit, c'est la première que je voie.






Des coques et des poules rodent dans l'arrière cours et quelques pintades musardes tranquillement sans se soucier de nous.






Au premier étage, les chambres sont sobres, et la salle de conversation est spacieuse et bien aménagée avec ces meubles très anciens. 







La restauration n'est pas terminée, la végétation envahie tout, même la statue qui reste blanche dans son alcôve travaillée par le temps. Cette visite fut belle avec un personnage haut en couleur et d'une gentillesse extrême, merci à lui.






Nous ne pouvons pas passer par ce chemin pour aller vers Camamu, il n'y a pas assez de profondeur, dommage, nous serions bien resté dans la tranquillité de ce Rio.
Retour au ponton ou nous prenons un bateau bus rapide, en aluminium profilé, pour aller visiter la ville de Graciosa.








Françoise n'est pas rassurée, elle a peur de se mouiller, un hors bord de 15CV propulse ce bolide à vingt-cinq kilomètres par heure et il nous faudra un quart d'heure pour faire le parcours !
Le long de la berge apparaît des oiseaux et des pécheurs dans leurs pirogues goélettes, nous passons entre les hauts fonds de vases visibles seulement à marée basse, impossible pour un bateau à voile comme les notre, même dériveur intégral, de passer par là.


Petite maison dans la jungle.



Nous croisons des petites maisons où la vie doit être sympathique pendant les vacances, les pieds dans l'eau. 









Le terminus est matérialisé par ce pond qui relie Valença à Taperoà.



Le petit débarcadère est utilisé par tout les bateaux locaux, certains sont équipés d'une étrange cabane sur l'arrière, au dessus de l'eau, se sont les toilettes !











Sur la route circulent quelques voitures, des camions surchargés et des bus de tout type, et de temps à autre, un 'cavalièros' passe avec le sourire et leurs superbes chapeaux.


  


Le relevé des compteurs d'électricité se fait comme chez nous, le préposé doit lire et noter le compteur qui n'est pas toujours facile d'accès, ici le long d'un cours d'eau trois compteur attendent le passage du releveur. Un peu plus loin, les compteurs sont sur un poteau électrique au milieu d'un enchevêtrement de fils barbelés pratiquement impossible d'accès.
L'une des choses que j'ai remarqué, c'est la quantité industrielle de fils barbelés utilisés par les brésiliens, les maisons en sont totalement entourées, les usines aussi, mais avec cette gentillesse c'est à ni rien comprendre.
La ville de Graciosa est en fait un arrêt de bus, une dizaine de maison se côtoient avec quant même une crèche toute neuve le long de la route, il y a des paradoxes partout.
Après avoir attendu la fin d'une averse, nous repartons vers Cairù puis nous préparons à descendre le Rio jusqu'à son embouchure pour rejoindre la baie de Camamu.

Le 6 juin, cela fait déjà un an que je suis partie de France avec le voilier Balade, incroyable de voir la distance parcourue !

8 juin 2005 - Rio Cairù - Bais de Camamu 

Au passage nous croisons le seul bateau à voile de notre périple jusqu'à Camamu, en vent arrière, les voiles en ciseaux ! C'est un suédois en solitaire, il me semble et très heureux de nous voir.

La rencontre du jour












 



Une île



Au loin on voie une île, elle possède un phare et signal des hauts fonds de roche, à éviter, la nuit arrive tranquillement et je voie les pécheurs rentrer d'une bonne journée de pêche.

  


J'arrive juste à la nuit dans la baie de Camamu, P'tit Bout II arrive deux heures plus tard et frotte la dérive sur le seul haut font de l'entrée, pas de mal, Jean-Charles est en pétard, les arrivées de nuit il n'aime pas du tout.






Les fonds sont peu profonds et nous avons mouillé assez loin du ponton des pécheurs. Nous passerons la nuit près de l'embouchure et repartons le lendemain nous mettre un peu plus loin, dans un lieu mieux abrité de la houle du large.







Le lieu de notre arrêt qui approche, il y a déjà des bateaux au mouillage, on voit les mâts. En fait, il y a un cata de location locale et une belle goélette d'un Français qui a acheter un terrain ici, il profite du beau temps pour vivre tranquillement à faire un peu de tout.
Nous avons rencontré, dans presque tous les arrêts, des français qui vivent tranquillement, jeunes ou retraité, ils sont heureux et ne parlent pas de revenir en France !
Le Brésil est très facile à vivre avec des gens simple et accueillant, ceci explique cela.

  



Un gros nuage passe au loin, il ne donne pas de pluie, mais il empêche le soleil de recharger les batteries, on a rien sans rien.
Le coin est calme et bien abriter, nous ne sommes qu'à 4,6 milles de l'autre mouillage, mais la différence est grande quant au roulis.
L'île de Campinho ne présente pas un grand intérêt, elle est occupée par des maisons un peu chic et entièrement entouré de barbelés. L'île d'en face, ilha Grande de Camamu, est plus accueillante et nous allons y faire un tour en annexe.







Les plages sont belles avec cocotiers et sable blanc, la profondeur est assez faible pour se baigner.











Elle est vraiment en face, comme le montre cette photo, on l'on distingue les trois bateaux au mouillage et les fonds peu profond qui sorte à marée basse.









La nature n'est pas trop dérangée, les vautours noirs et les papillons abondent.















Nous rencontrons un cultivateur arboricole qui nous fait une démonstration de ramassage et de nettoyage des cocotiers, il monte avec des câbles d'acier équipés de partie en cuir pour ne pas se blesser, coupent les branches/feuilles mortes, fait tomber quelques noix de coco que nous goûterons ensuite, très bonne et d'une fraîcheur extrême.







Nous arrivons sur le bout de l'île ou une superbe plage bien abritée se présente à nous, cocotiers, petit maison, terrain pour le barbecue et une belle vue sur une toute petite île avec des cocotiers, un petit paradis.
Le temps n'étant pas encore arrivé de lézarder au soleil, nous repartons vers une autre partie de l'île, plus au Sud.




Voici comment pousse les ananas, une graine est plantée et le fruit pousse sous les feuilles, hors terre, assez rapidement. L'abacachi (non locale) enchante les papilles gustatives.







Pour finir cette belle visite, un gros plan sur le vautour noir, je l'ais dérangé pendant qu'il buvait l'eau de la petit marre. Il est peu farouche et ne ressemblent pas au vautour d'inde qui ont un cou déplumé.




10 juin 2005 - Camamu


Camamu est la grande ville de la région, comme Valença, tout le monde se retrouve au marché du samedi et une ambiance de fête règne dans les rues.
Le nombre de bateau-bus est impressionnant, une cinquantaine attend que les clients avec ces emplettes.








Notre bateau-bus part de l'île de Campinho, passe par Ilha Grande de Camamu et remonte le Rio jusqu'à Camamu, il change de route continuellement, car les fonds sont dangereux, à marée basse ont peut voir les roches qui découvrent largement.


La grande cité de Camamu avec son église, la place du marché le long du Rio et le chantier naval sur la rive opposé.









Une image bucolique, une planche comme rame, une palette comme bateau, une dame bien installer comme passager, voici le passeur en libre service pour changer de rive !



Vue de l'arrière de l'église, le Rio à marée basse, avec le grand chantier naval, où cinq bateaux de grande taille sont en cours de construction.
Devant, la rue en fête avec ces guirlandes tirées en travers de la rue, les bruits des bonimenteurs amplifier, heureusement, il y a peut de circulation dans la ville. 








L'un des bateaux en cour de montage, le bois est encore le produit de base pour la construction naval.






Après une visite aux marchés, fruits, légumes, farines, viandes, vêtements, chaque spécialité est présenté dans des lieux différents.
Nous ferons le ravitaillement pour une semaine et dégusterons une belle part de viande de bœuf juste comme il faut, les prix sont imbattables (3€ le kilo) et la qualité aussi bonne que chez nous.
Nous nous retournons avec un bateau-bus chargé de tout, du carrelage, une table de jardin, des caisses de rhum local, des fruits et légumes, notre propre chargement...
Les lignes d'eau du bateau sont un peu plus enfoncé qu'à l'aller et le passage rapide entre les îles n'est plus possible à marée basse, nous ferons le tour de la petite île près de Ilha Grande de Camamu pour rejoindre notre point d'origine, il est 13h, l'heure de déguster notre bifteck avec des pommes de terre sauté à la poile accompagné d'oignons et de poivre, un régale.

14 juin 2005 - Barra Grande


Après la visite de Camamu, nous sommes revenus à Barra Grande pour nous préparer au retour vers Salvador, mais avant, une petite visite de l'île s'impose. Grande plage, une multitude d'hôtel et quelques surfeurs heureux.









Et puis près d'un petit bar en bord de plage, un petit mammifère qui passait de branche en branche a attiré mon attention, difficile à prendre, mais le voilà saisie par l'électronique de mon appareil.











La vue du bar est pas mal quant même et la 'cervesa' (bière) est de bonne tenue bien fraîche.





15 juin 2005 - Morro de Sao Paulo


Le temps passe et il faut déjà faire la route inverse, mais pas question de faire les soixante cinq milles en une seule fois, nous ferons une étape à Morro de Sao Paulo, soit trente quatre milles de navigation en six heures et trente six minutes, au moteur, le vent n'ayant pas daigné se présenter de la journée.
Partie de bonne heure, arrivé pour manger, c'est mieux qu'à l'aller, nous profitons du temps qui nous reste pour revisiter cette petite ville tranquillement.












Mais avant une vue du vieux fort de la mer.


















Balade
au mouillage devant le ponton de la citadelle.









Cette fois, il ne pleuvait pas et les vacanciers étaient de retour, donc, une charmante vue de plusieurs couples sur la plage, n'est-il pas mon cher Thierry (spécialiste des photos identiques.)










16 juin 2005 - Retour à Salvador de Bahia

Le retour vers Salvador de Bahia, cette fois avec un appareil photo, me permet de prendre l'arrivé sur cette grande ville avec le soleil en prime.
Le phare d'arrivée à droite, la marina n'est pas visible, elle est trop à gauche.
Nous somme partie de bonne heure (6h10) pour arrivée avec le courant favorable, qui peut atteindre trois nœuds.
Les grandes tours de Salvador sont visibles à plus de vingt milles, soit trente-sept kilomètres pour les terriens.
Le vent au départ était bien orienté, grand largue et deux à trois Beaufort, il a tourné pendant que nous avancions et nous somme entrée dans la bais avec un vent au près bon plein, avec une houle atlantique venant de l'arrière, six heures pour faire les trente deux milles et seulement une heure de moteur, enfin.
Le vent a forci et la prise des deux ris sur le grand voile a été nécessaire, le génois roulé au premier tiers, le bateau avançais entre 4,8 et 5,5 nœuds, plus le courant favorable d'un nœud, c'était très bien.
Petit surf à 7,3 nœuds sur la houle atlantique de deux mètres.









Un gros plan du phare de la pointe Sud de Salvador.











Et pour finir la veille ville ou se trouve la marina et le port de commerce juste à côté.


Maintenant, c'est la préparation du retour en France en avion pour l'anniversaire de mariage de mes parents, cinquante ans !




La suite des aventures sur le Chapitre 16.

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