Salvador de Bahia suite...

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17 avril 2005 - Paraguaçu - Barra

Le mouillage de la pointe
      de Farra

Nous sommes quatre voiliers : P'tit Bout II, Bestsy, Set Maât et Balade. Le météo est correcte avec de temps à autre une averse qui ne dure pas longtemps en rafraîchissant légèrement la température.






Carte de la naviguation
Une petite église !



Sur la carte ci-dessous, nous avons fait la parcours en jaune, puis le bleu, le rose et le jaune claire jusqu'à la marina de Salvador de Bahia.









En redescendant le Rio Paraguaçu, nous passons devant quelques lieux bien beau et je vous propose les photos de ceux-ci.
Là une petite église plantée sur une colline, bien mis en valeur par la végétation et l'entretien.



Le fortin sous le
        barrage





Le petit fortin dessous le barrage ou nous nous sommes abrités pendant le gros orage, étrange et sympathique.




Une grande maison
        coloniale



Une grande maison coloniale est perchée sur la colline à coté du fortin.



Une super filet mignon
        de boeuf







La nourriture en voilier est un point important, ici un magnifique filet mignon accompagné de tomate et de poivron, un peu de pain, et une bière fraîche sous un soleil de plomb (30°C) et le tour est joué !



Le Rio Paraguaçu est très beau avec des fonds profonds de cinq à quarante-cinq mètres, pas de problème pour le faire et la balade est très belle.


Maintenant nous repassons à Itaparica (voir Chapitre 13) pour un petit bricolage informatique et récupérer le taud de soleil de P'tit Bout II chez le voilier, puis direction l'île de Frades.

 

19 avril 2005 - Itaparica - Fradès

Le mouillage tranquille

L'eau n'est pas encore claire mais on commence à voir le fond dans deux mètres d'eau.





Encore une super
        église








Juste avant d'arrivée, nous croisons encore une belle église qui sur la berge de l'île de Fradès en face ...




En face de l'église
        !



... d'un quai de déchargement pétrolier. Jean-Charles retrouve les grands bateaux avec bonheur, il va même s'en approcher pour retrouver les bonnes odeurs !



Remarquer le rendue de cette photo, au premier plan les gants rouge qui servent pour le mouillage en train de sécher, deuxième plan le bateau blanc/jaune de Jean-Charles et en troisième plan le noir du pétrolier.


Sur l'île de Bon Jésus




Un coup d'annexe et nous voilà sur l'île de Madre Dieus, seule petite île habitée du coin, les autres étant privée et interdit d'accès, les rues sont en terre ou en pierre, pas de goudron ici.


Les enfants sont très joyeux, ils ne voient pas beaucoup de touriste qui reste sur la grande ville de Salvador en général.




La fête des Amazones




Le jour de notre balade, c'était la fête des Amazones, alors les enfants étaient déguisées pour l'occasion avec des costumes de toutes les couleurs.





Le petit port de pêche





En suivant notre balade, nous arrivons à l'opposé de l'île sur le port de pêche, à sec pour le moment, la marrée étant basse.




   une vue
        imprenable






Jean-Guillaume voulait faire des photos du haut du mât, pas de problème, un baudrier, un sac à dos pour mettre l'appareil et le voilà escaladant le mât pied nu comme un vrai marin, qu'il est de toute manière.





  La balade en
        famille






Une autre petite balade en famille, avec femmes et enfant, ah les 'vacances' !




   La vue
        d'en haut



Nous décidons de visiter l'île de Fradès (privée), une première tentative sur le Nord de l'île, un petit hôtel avec plage privée ; pas d'accostage autorisé, une autres tentatives plus au Sud, un point d'eau est autorisé mais cela ne va pas plus loin, troisième tentative en face des bateaux aux mouillages, nous montons sur la colline vers la grande maison et constatons qu'une barrière bloque le passage, nous passons dessous sur le tracé de la ligne électrique qui aliment l'île, montée, descente, montée, tiens un beau point de vue en montant sur un arbre (la photo de droite).


Puis descendre, remonter... Nous ne sommes pas vraiment équipés pour ce type de marche et le projet de pique nique est abandonné, nous mangerons sur Balade, les plages privées nous étant interdites.



21 avril 2005 - Frades - Aratu

La marina en face de
      l'entrée de la baie

Pour finir avant le départ de Jean-Guillaume, nous allons dans la baie d'Aratu en passant au Sud de l'île de Mare Santana dans trois à cinq mètres d'eau et sous la pluie qui nous a accompagné une bonne partie de la matinée, mais pas de problème, l'eau est chaude et nous prenons la douche sous les grains !





Pendant la pluie







Pendant la pluie et après la douche, la lecture dehors étant difficile, Jean-Guillaume le fait à l'intérieur avec musique et confort maximum.





La deuxième marina
        (chique)




La deuxième marina, plus chique, permet de sortir aussi les bateaux, mais les prix sont assez dissuasifs pour les non membres qui voit les prix multiplier par quatre !




Site industriel





Le grand silo à grain à l'entrée de la baie.





De l'art que je
        comprend








Voilà une belle réalisation, choix des couleurs, esthétisme, qualité de réalisation... que dire d'autre, beau et pratique !



Nous passerons une nuit près de la première marina et repartons le lendemain pour la marina de Salvador afin que Jean-Guillaume fasse ses derniers achats avant le grand départ dimanche soir.





 

22 avril 2005 Aratu - Salvador de Bahia

La pointe de Mont
      Serra

La dernière navigation dans la baie de Salvador pour Jean-Guy c'est passé sous le soleil. Nous avons même sortie la grand voile, mais le vent ne soufflait pas fort, alors le moteur à repris du service... 







Salvador de Bahia




...pour s'arrêter trente minutes avant la marina pour cause de panne sèche !


Heureusement, j'ai toujours un bidon de vingt litres de gasoil en réserve et trois minutes plus tard, le moteur continuait de nous emmener jusqu'à la marina.




 
L'entrée de la
        marina






La marina est visible par les mâts des voiliers droit devant.




Le ponton des
        voiliers






Je pensais retrouver le bateau Picrate, mais ils sont déjà partis visiter la baie, je les verrais plus tard. Jean-Guy prépare ses affaires, deux sacs de trente-deux kilogrammes maximum sont autorisés par la compagnie aérienne, mais ils ne pèseront pas cette masse, heureusement pour les épaules de Jean-Guy.







 

23 avril 2005 - Visite du Marché Sao Joachim

Le plus grand
      marché de Salavador

Avant le départ de Jean-Guy, nous allons visiter le plus grand marché de Salavador de Bahia, le marché Sao Joachim. On y trouve de tout, ranger par activité, dans une bonne ambiance et un monde de plus en plus important.







  des
        poteries





Les magasins de poterie propose des objets utilitaires et décoratifs.




  Des
        fruits












Des fruits....






de la viandes





...de la viandes de très bonne qualité et pas chère...





des épices





... des épices ...






des coqs, poules
        et œufs







... des coqs, poules et œufs ...






un peu de tout







... un peu de tout sur des étagères ...





des salades




... des salades ...






des sourires







... et même des sourires ...






et encore
        pleins d'autres choses








.... et encore pleins d'autres choses, mais il est temps de rentrée, les sacs sont charger et bien lourds, alors direction la sortie.


On reprend le bus en direction de la marina pour se régaler et se reposer.







   

24 avril 2005 - Départ de Jean-Guillaume

Une dernière balade
      dans Salvador de Bahia

Une dernière petite fête à bord et dans Salvador avant le départ et puis je me retrouve seul sur mon petit bateau.


Jean-Guillaume a été un équipier parfait, sauf pour la vaisselle (mais il faut bien que je fasse quelque chose), j'espère bien le revoir à bord dans un avenir proche. 






  Jean-Guy dans
        le taxi




Le départ en taxi pour l'aéroport et le retour à Paris pour continuer ça formation et gagner un peu d'argent pour revenir faire des balades dans les îles lointaines.

Pour m'occuper, je commence les petits travaux d'entretiens du bateau, réfection de la baille à mouillage, finition du meuble de la cuisine, un peu de nettoyage et prendre le temps de vivre le Brésil.







27 avril 2005 - Départ d'Yves sur Zen

Yves sur Zen

Le 24 au matin, Yves est reparti vers la France à bord de son Surprise sur la grande bleu, il prévoit vingt-cinq jours de mer et passera à coté des Açores avec ou sans escale, cela dépendra du temps. 


Ensuite il passera le détroit de Gibraltar et rejoindra la méditerranée et le Sud de la France.


Alors bon vent et bonne navigation et à bientôt sur ton nouveau bateau un peu plus grand.








29 avril 2005 - Salvador - Lençois

Sur la route

Nous allons visiter l'intérieur des terres avec P'tit Bout II et Betsy, direction le bus qui part à 7h pour quatre cents kilomètres et six heures de transport. Le bus est climatisé, trop, il fait un peu froid dedans et l'on attend les arrêts pour se réchauffer !
La route est praticable sauf de temps à autre ou d'énormes trous travers la chaussée, c'est assez surprenant pour une grande route.
C'est un omnibus et les arrêts sont fréquents pour déposer ou prendre des gens, cela nous permet de voir un peu mieux l'intérieur des terres.
Juste avant d'arrivée, la route est totalement défoncée sur dix kilomètres, le bus passe sur les bas cotés de la chaussé, cela fait plusieurs mois que ça dure... et tout est défoncé.
Nous arrivons enfin à la petite ville de Lençois, vers 13h10, le temps de discuter avec les petits bus locaux et nous prenons trois chambres dans un petit gîte juste à coter de la grand place vingt réal par jours (6€) avec petit déjeuné compris, super !   Belle maison
Petite visite de la ville dans l'après midi, de belles bâtisses sont présentes avec des statuts sur les coins, la présence du lampadaire, symbole de la ville, bien en évidence.



La ville est construite sur un socle rocheux tout en pente, avec dans le bas, la rivière ou les cascades multiple font sonner l'eau sans dis-continuée de millier de notes différentes.




Avec la nuit qui arrive, nous nous promenons dans ses petites rues en admirant les boutiques ou la musique est omniprésente et les maisons éclairées par ses fameux lampadaires.

La rue





Les maisons ne dépassent pas deux étages, sauf celle du vis un consul Français qui fait trois étages et que nous avons visité, chose rare.
La vue y est magnifique au dessus des autres maisons, c'est une maison stratégique par ça vue. Nous partons faire une première visite de cascade la plus proche, trente minutes de marche à pied sur un sentier assez bien balisé, au début.



Cactus en fleure





Sur le parcours, nous voyons des fleurs et des cactus dans cet environnement humide et chaud. Le chemin serpente à proximité de la rivière qui disparaît régulièrement dans la végétation dense, seul le bruit de l'eau nous signal sa présence.





 


Nous voilà arrivée à la première cascade, l'eau tombe sous les roches et ressort un peut plus bas par des trous d'un à deux mètres de diamètre, taillés par l'érosion et le temps. L'eau est de couleur bois, elle prend la teinte des arbres et des feuilles de la jungle, mais reste très transparente. Le nombre de cascade est impressionnant, sur une longueur de cent mètres il y a en plus d'une vingtaine, des petites et des très grosses. Le bruit est assez fort, il est impossible de se parler, seul le langage des signes reste praticable sous le soleil qui brille.
Nous continuons sur un chemin que nous pensons être le bon, car après la première cascade, le repérage est plus aléatoire, mais le bruis de l'eau nous signal que nous sommes toujours près de la rivière et notre petit périple continu.
 




Là nous tombons sur une cascade à trois étages, un bon mètre pour le premier étage, deux mètres cinquante pour le deuxième et cinq mètres pour le troisième, magnifique. L'eau est un peu froide pour moi (23°C), mais les Brésiliens se baignent sans problèmes.
La végétation pousse entre les couches de roches sous la cascade elle même.









Nous poursuivons encore le chemin qui devient un peu plus acrobatique pour arriver à un éboulement important, ou l'eau c'est frayé un chemin dans la roche et les éboulis. Une belle chute d'eau de cinq mètres tombe dans un méandre de roche avec un bruis assez fort, nous nous arrêtons près de cette cascade pour manger notre pique-nique, en profitant de ce paysage grandiose. La rivière a taillé dans la roche plus tendre son lie à la force du temps qui passe lentement, un travail de trois à quatre mètres de profondeur dans la pierre.
Après notre repas, nous repartons escalader la montagne pour arriver à la dernière cascade accessible sans équipement lourd.








Nous tombons sur une suite de petites cascades de deux à trois mètres de hauteur avec entre chacune des 'piscines' naturelles ou l'eau n'est pas trop chahutée pour pouvoir si baigner.
Manu et Valérie se mette à l'eau et nous en profitons pour faire des photos, sans nous mouiller bien entendu.




 





Au retour, nous profitons de notre passage dans le centre ville pour nous renseigner sur une visite un peu plus lointaine sur la région.









Le lendemain, notre premier arrêt sera destiné à visiter les gorges du diable (le pauvre bougre, je ne suis pas sur qu'il soit passé par là.)
La balade est plaisante, deux kilomètres dans la végétation et les rochers pour arriver à la grande cascades, plus de vingt mètre de haut, suivie par une autre plus petit de dix mètres. Le bassin intermédiaire est gigantesque avec des surplombs qui servent de plongeoir aux plus cas cous.








Près d'une autre cascade, les vautours attendent et se réchauffent au soleil dans une grande clairière, un à deux mètres d'envergure pour ces charognards.









Nous allons visiter une énorme grotte, les reste d'une coulé d'une éruption volcanique qui fait quinze kilomètres de long.


L'entrée de la grande grotte fait vingt à cinquante mètres de large et plus de dix mètres de haut, énorme !





 






Quelques belles stalactites et stalagmites sont présentes sur le parcours avec des piscines d'eau douce... La couleur est pratiquement respectée, photo sans flash sur pied avec la lampe à gaz du Guide.









Une autre coulé de calcaire millénaire.











Des arbres poussent entre les failles et débouchent vingt mètres plus hauts dans la lumière, les lianes redescendent chercher l'eau.
















Une belle fontaine de cactus au dessus d'un autre grotte, attention dessous !









Et puis, au hasard de la balade, nous croisons notre première culture de café, les points rouges sont des grains de café !


 






Pour finir notre balade, nous sommes montés sur une montagne à mille deux cents mètres d'altitude, superbe vue de la région.




 







On imagine les anciens glaciers qui ont creusés ses vallées où la mer était présente, il y a très longtemps.












Le vent et la pluie érode le sommet et crée des milliers de petites mares où la végétation prend racine quant elle le peut.









 

3 mai 2005 - Lençois - Salvador

Le dessus des
      montagnes

Le retour en bus a été beaucoup plus long, huit heures au lieu des six de l'aller, un accident sur la route et des conditions un peu moins bonnes explique ce retard.


Nous retrouvons nos bateaux avec plaisir, le vent a été fort pendant notre absence et la pluie à remplie les sauts, c'était bien le moment de faire un tour à l'intérieur des terres où le climat était plus serein.


Sur la gauche, c'est la montagne que l'on a gravie, mille deux cents mètres d'altitude, le plateau étant à six cents mètres. C'était une belle balade qui change de la mer avec des gens simples et charmants.



 

15 mai 2005 - Départ de Picrate

Grande préparation du bateau, rangement, mise à place du conservateur d'allure, plein des réservoirs, vérification du nouveau bimini tahitien (à base de bambou), attention silence dans les rangs, moteur, action : les amarres sont ramenées une à une dans le bateau, les pendilles sont larguées, le moteur en marche avant lente, Picrate prend son envol du ponton de Salvador de Bahia pour une navigation de 4 700 milles avec escale possible aux Cap Vert et au Açores selon le vent.
Pas de stress, le bateau est prêt, la carène est propre, le taud les protégera du soleil et le plein de gasoil leur assure une semaine de moteur pour le 'pot au noire' alors bon vent et à bientôt à La Rochelle... ou ailleurs.







Une bien belle balade, après les Spitsberg et le Brésil, la remonter de l'atlantique sur une bonne moitié du Sud au Nord.


Aux dernières nouvelles Picrate est arrivée aux Canaries où ils ont rencontré l'ami Mike, enfin.




La suite des aventures dans le chapitre suivant : Chapitre 15.

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