Le Brésil et Salvador de Bahia

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5 mars 2005 - Départ de la Casamance pour le Brésil

Les orages du 'Pot au
      noire'

Après cette sortie mouvementée, le calme c'est installé, un vent assez fort pour nous maintenir à 5,5 nœuds de moyenne la première nuit. Après le vent faiblira régulièrement jusqu'au 'Pot au Noir' et le passage de la ligne (l'équateur).


Nous avons passés l'équateur à 28°36,935 Ouest le 16 mars à 13h56, le jour de l'anniversaire de ma Maman, super non, et onze jours après notre départ de la Casamance.


Le 20 mars on arrivait à L'île de Fernando de Noronha après avoir parcouru 1332 milles en quinze jours et utilisé le moteur pendant 46h36.


Voici un petit tableau récapitulatif pour les statisticiens :

Date Milles parcourus Moyenne
6 mars 2005 135 M 5,62 Nds
7 mars 2005 128 M 5,33 Nds
8 mars 2005 117 M 4,87 Nds
9 mars 2005 108 M 4,50 Nds
10 mars 2005 108 M 4,50 Nds
11 mars 2005 68 M 'Pot au Noir' 2,83 Nds
12 mars 2005 58 M 'Pot au Noir' 2,53 Nds
13 mars 2005 119 M 4,95 Nds
14 mars 2005 74 M 3,08 Nds
15 mars 2005 80 M 3,33 Nds
16 mars 2005 70 M 'Passage équateur' 2,91 Nds
17 mars 2005 66 M 2,75 Nds
18 mars 2005 72 M 3,00 Nds
19 mars 2005 88 M 3,66 Nds
20 mars 2005 41 M 'Fernando de Noronha' 4,88 Nds
Total 1332 M 3,61 Nds

20 mars 2005 - Fernando de Noronha

Le mouillage rouleur

On arrive en fin de journée sur Fernando. On cherche un endroit qui ne bouge pas trop, mais c'est impossible. De plus les fonds sont loin, de neuf à quinze mètres, pas facile. Finalement on trouve une place qui semble correcte, pas trop loin du port.
Des français nous invite à boire l'apéro, mais il est tard et un gros orage s'annonce, on verra demain.
Après une très mauvaise nuit de sommeil dû au mouvement erratique du bateau sur la houle, nous descendons à terre avec l'annexe et le moteur de 3,5CV. Le problème c'est qu'il y a une belle vague juste au niveau de la digue et qu'après ça déferle sur la plage. Alors on attend puis lors d'un moment plus calme on se lance au plus près de la digue qui nous protège un peu, surf sur la grosse vague et arrivée entier sur le ponton visiteur qui bouge un peu.
On fait l'entrée dont le coût est un peu élever pour une nuits (151Réal soit à peu prés 45€), mais la façon de compter est aussi étrange, la journée commence à 0h pour finir à 24h, donc pour une nuit, il faut compter 2 jours !
On fait un peu d'avitaillement, de l'eau à boire, une visite de l'île pour aller chercher de l'argent au distributeur qui est à l'aéroport, puis retour sur le port où nous attend un restaurant !
Lors du retour sur l'annexe, le responsable du port qui vient d'arriver nous interpelle : parlez-vous français ? Nous répondant par l'affirmative et nous voilà embarqué dans une charmante histoire. Ce monsieur a appris le français avec un roman qu'il a annoté de millier de référence, en fonction des gens de passage. Il nous demande des éclaircissements sur tel ou tel point de la langue française et nous passons deux heures à discuter.
A la fin il nous indique que l'on peut rester une nuit de plus, c'est gratuit ! Mais vu la mauvaise nuit que nous avons passé, nous repartons le soir même.
La carte de l'île




Nous repartons passer la nuit en mer plus reposant qu'au mouillage. En partant de Fernando, nous croissons un bateau de croisière qui nous fonce dessus, étant à la voile nous nous rapprochons du vent le plus possible, mais il continue de venir vers nous, en fait, il voulait faire voir aux passagers un voilier sous voile de près (50 m), et puis il a repris sa route par un grand virage sur la corde.



L'intérieur





Juste avant l'arrivée à Salvador de Bahia, sous un grain, le Spi à décider d'arrêter de nous rendre ses services, il s'est découpé sur toute la hauteur sur une lèse. Il est réparable, ouf.









29 mars 2005 - Arrivée à Salvador de Bahia

L'arrivée à Salvador

747 milles depuis Fernando, 2079 depuis la Casamance soit la vitesse record de 3,58 nœuds de moyenne ! On en a profiter pour pécher deux dorades coryphènes et huit bonites, on a rater de peu un superbe mérou brun, il a mordu à l'hameçon et l'a cassé net.



Ah bonne nouvelle, j'ai à nouveau un appareil photo à moi, je renouvelle mes remerciement à P'tit Bout II, Saltimbanque, Betsy et Picrate pour leurs superbes photos.

Date Milles Parcourus Moyennes
22 mars 2005 104 M 4,33 Nds
23 mars 2005 110 M 4,58 Nds
24 mars 2005 93 M 3,87 Nds
25 mars 2005 85 M 3,54 Nds
26 mars 2005 107 M 4,45 Nds
27 mars 2005 98 M 4,08 Nds
28 mars 2005 92 M 3,83 Nds
29 mars 2005 58 M 2,90 Nds
Total 747 M 3,52 Nds
Après 24 jours de mer





Nous voilà fière de cette grande traversé, un peu hirsute, heu... le pantalon c'est pour les autorités.


Je rassure mes fanes, je me suis rasée et j'ai perdu 10 ans, au moins et Jean-Guy moins, il est plus jeune.




La carte de la baie









La super Bahia de Todos os Santos avec ses cinquante-six îles sur mille kilomètres carré !





Le parcours avec changement couleur pour chaque étape.




L'équipage de
        Toaemoa














On retrouve d'autres équipages de bateau français qui sont arrivées avant nous ! Ici, Cécile et Joël, avec Jean-Guy tout content.




L'équipage de Zen









Yves arrive sur son 'Surprise', après une belle balade en Uruguay ! Remarquer que Jean-Guillaume est maintenant rasé de près.




La fête d'arrivée et
        de départ de Toaemoa







Pour notre arrivée, celle de Yves et le départ de Cécile et Joël, une petite fête est organiser avec les autres équipages des bateaux de la marina. Bonne ambiance et capérinia, le rhum local.




Le départ de
        Toaemoa



ToaEMoa part de bonne heure pour remonter la cote brésilienne et visiter les autres baies, le premier avril (heu).


Dans l'après-midi ils reviendront car la mer n'est pas bonne, pas de vent et le moteur fuit de l'huile, rien de grave, un joint spi à changer. C'était un poisson un peu gros.




Enfin, j'ai gagné
        !





La grande différence avec le Sénégal c'est la pluie qui tombe la nuit et le matin, chaude et en abondance, le bateau est très propre, mais une semaine après le beau temps est de retour.




Vue de la marina








Vue sur la marina et la baie, avec au loin les îles d'Itaparica et Dos Frades.




Vue de nuit








La même photo de nuit, vous n'avez pas le son, musiques et bonnes odeurs de nourritures en prime.



Yves part à
        Itaparica


Yves part sur Zen part pour l'île d'Itaparica ou nous le retrouverons plus tard, c'est assez incroyable le voyage qu'il a fait avec un bateau de sept mètres seulement.


La fête à lieu tout les mardi soir dans la veille ville qui surplombe le port, un ascenseur permet de passer du bas en haut ou l'on arrive sur la place de la préfecture municipale puis le quartier des vendeurs d'électronique (spécialiser sono !) 


Un super glacier occupe un bon emplacement sur la place de Terreido de Jésus en face d'une agence de voyage ou j'ai trouvé le billet d'avion pour rentrer en France en Juillet pour l'anniversaire de mariage de mes parents (50 ans.)



6 avril 2005 - Salvador - Itaparica

Le paradis existe!

Déjà une semaine est passée et Balade demande à changer d'eau, nous partons vers l'île d'Itaparica, 'la beaule locale', à voir il paraît.


Nous sommes parties à trois bateaux, Corail II, P'tit Bout II et Balade de la marina de Salvador pour ce grand périple de 12 milles, temps un peu couvert, avec de belles éclaircies. Un petit orage nous accueille au passage, puis nous arrivons au bout de l'île où se trouve un très beau mouillage près de la marina.




Le loueur de vélo




Nous louons des vélos pour faire une belle balade sur la cote Nord de l'île, contrairement à l'île d'Aix, l'île est bien vallonné et le monté sont assez coriace, Jean-Guillaume, Emmanuel et moi en profitons pour faire quelques photos en prenant par le bord de plage, pas toujours praticable.
Ce n'est pas la saison des touristes et les plages sont quasi désertent, tant mieux, nous ne sommes pas bousculés et pas pressés non plus.



Belle balade en
        vélo





L'une des montées dans la végétation du bord de l'île, belle et florissante ou quelques véhicules de type minibus WV et des buggys passent sans forcer.






La place des fêtes



La fête (régulière ici) à lieu le vendredi et le samedi soir, donc, après la balade en vélo, direction la place des fêtes et attente du début de la musique avec une glace puis une Capérinia en main et une vue imprenable sur la place.




Au premier plan, Bernard, qui navigue en solo sur un Fisrt 42, Elan II (voir Bateaux de Rencontre).




Très belles maisons





Les rues de la ville sont propres et les maisons décorées et toutes les couleurs, c'est très agréable de se promener dans la ville où l'on rencontre des gents souriants, la musique est omniprésente.



L'île sauvage






A la sortie de la ville, la forêt reprend ça place sur des collines peu peupler où quelques cocotiers se mélanges aux manguiers.




La vue sur le Nord








La vue sur le nord de l'île donne sur la grande ville de Salvador de Bahia, immense avec ses tours.









12 avril 2005 - Itaparica - Rio Paragaçu

L'entrée du rio

La pointe que l'on doit contournée, car il n'y a pas assez d'eau, même pour Balade.

La difficultée de la
        navigation











Jean-Guillaume en profite pour lire sur le pont, et je tiens la barre dans ce rio magnifique et assez large.




Le soleil se couche








Le soir arrive et nous mouillons devant une petite île privée, belle maison, un ancien moulin alimenté par un ruisseau et un aqueduc en ruine son visible sur la terre en face de l'île.




Et les pécheurs
        rentres




La nuit tombe vite vers 18h, et les barques de pêcheurs sortes ou rentres selon le cas, avec de temps à autres des petites voiles montées sur les pirogues pour profiter du vent.








13 avril 2005 Paraguaçu - Dos Coenos

Le mouillage de rêve

Nous sommes dans une mouillage de rêve, tranquille, dans le forêt sauvage, on imagine sans peine ce que devait ressentir les premiers arrivant.







Beteaux à voiles






Nous admirons les gros bateaux larges avec une voile carrée, sans moteur, ils avancent avec le courant et le vent, lenteur et majesté.




Départ en
        balade(tte)









Après ses moments de plénitude, nous partons enfin visiter les terres locales dans notre annexe et à la rame pour garder la forme.




L'ancien moulin






Le lieu est un ancien moulin à eau avec le reste d'un gros aqueduc complètement recouvert de liane et d'arbres dans un lieu presque sauvage.




Une retenue d'eau








Le barrage Servaità qui irrigue les champs et qui servait au moulin avant.




Dans la jungle









Nous partons à trois localiser une cascade marqué sur le plan, mais après deux heures de marche sur un chemin et dans la jungle, pas de cascade, nous avons croisés un petit cours d'eau, mais trop petit pour faire une belle cascade.




En sueur avec la
        chaleur




Je suis tout trempé de sueur à marcher dans la forêt par 30°C et 80% d'humidité, mais le sommeil du soir est bien meilleur ainsi.




Une rencontre sur le
        chemin








Nous rentrons et rencontrons un groupe bizarre avec femme et enfant.




Le temps est
        pluvieux










Un gros orage nous a bloqué une heure sous un abri qui était la place forte de l'époque de la conquête de la région, juste en dessous du barrage.










14 avril 2005 - Rio Paragaçu - Maragagipé

Le mouillage

Nous changeons de mouillage pour aller près d'une grande ville, pas de très loin à six milles, c'est suffisent pour être dans un autre paradis.







Le bateau de pêche





Les bateaux locaux sont superbes, sans moteur, ils se déplacent uniquement à la voile en jouant avec la courant de marée, beau spectacle et belle couleur.




Les couleurs !








La ville est en cours de rénovation, ici un bâtiment officiel en fin de travaux, visible de loin avec sa couleur jaune.




Le mouillage vue de
        haut







La jetée et le mouillage vu du haut de la ville sur la colline, que des bateaux français ! Le Brésil effraient-ils nos amis étrangers !





La ville






Un petit panorama de la cité de Maragogipé, avec le bâtiment jaune sur la droite, près de l'église.




Le haut de la
        ville





L'autre colline ou la ville s'arrête, le ciel est changeant, mais reste sec avec 30°C de température et 70% d'humidité, très bien pour moi.






Un peu de repos




L'équipe au pied de la petit église sur la colline, la monté est tranquille et le repos bien venue.


Nous repartons tranquillement pour le bas de la ville en passant par la place du marché qui aura lieu dans deux jours.









15 avril 2005 - Paraguaçu - Cachoeira

Le pont vu du bus

Nous prenons le bus de bonne heure pour la ville de Cachoeira distante de quinze kilomètres où il y a un beau marché typique.



Arrivée par le seul passage sur un pont en acier du début du siècle où passaient les trains, génial.




Le marché





Le marché tout en couleur, le curie est vendu au poids, 0,50 Réal les dix grammes environs et le reste est à l'avenant, bon et pas très chère.





Toujours le marché




Fruits, légumes, aromates, viandes, poissons, poules, coqs, ... tout est bien rangés par type de produit, suivez les bonnes odeurs.





Autre vu 






Le sourire est garanti naturel !





Les crabes aux
        pinces bleu








Les crabes aux pinces bleues, si si cela existe, la preuve.




Typique du Sud





Après le marché, petite balade en ville, nous tombons sur une vielle église et son cimetière typique de l'Amérique du Sud.





Une fresque murale





Un peu plus romantique, une décoration murale d'une belle bâtisse dans un jardin très bien fleuris.




Le barrage
        électrique



Cachoeira, cela veux dire cascade en Brésilien, mais la fée électrique est passé par là et la cascade c'est transformée en gigantesque barrage hydroélectrique, d'au moins deux cents mètres de haut.


Indiana Jean-Guy 






Notre 'cob boy' national est arrivé tout droit du Sénégal, près à escalader le barrage pour chercher les dernier trésors du Brésil...


La fabrique de
        cigare














Pour finir, la visite d'une confection de cigare, réputé au Brésil.


Ici la mise en boite, superbe présentation, bonnes odeurs et pourtant je ne fume pas ! 


Voir le site de P'tit Bout II (dans les liens) pour un panorama complet.

16 avril 2005 - Paraguaçu - Sao Francisco

Une pirogue
      goélette

Nous sommes encore parties pour une traversé de plusieurs heures à la voile, puis au moteur, le vent ayant décidé de faire une pose, 2,3 milles en deux heures, belle moyenne de 1,15 nœuds !



La pirogue goélette nous est passé devant sans aucun problème.




La vielle
        église






L'arrivée sur le petit village de Sao Francisco et sa vielle église est surprenante !




Quel beau
        coin






Petite plage de sable, bateau de pêche, et douce température.





Professeur photo









Monsieur le professeur de photo explique le fonctionnement très compliqué des capacités de l'appareil numérique à deux jeunes files qui reste médusées devant la dextérité de l'opérateur.





Elle est pas
        belle la vie






Un petit couché de soleil sur le Rio Paraguaçu, elle est pas belle la vie !







La suite des aventures sur le Brésil et Salvador de Bahia dans le chapitre suivant : 'Chapitre 14'.

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