La sortie de la Gambie et de son fleuve, changement de pavillons
sur le coté tribord du bateau pour remettre le pavillon
Sénégalais. Route au 360 puis au 180° pour un peu moins de sept
heures de navigation dans les bancs de sable de l'estuaire du
fleuve, toujours changeant, direction d'un petit mouillage
intermédiaire entre Banjul et Djogué à l'entrée du fleuve
Casamance. En fait, le petit mouillage intermédiaire (point entre
les deux trait rouges) n'était pas bien protégé du vent de Nord
qui soufflait assez fort 5-7 Beaufort, donc, nous repartons
directement pour Djogué avec une arrivée de nuit, pas trop bien.
Les points d'entrées et de parcours sont entrées dans le GPS et
les feux sont en état (ouf), donc nous allons nous protéger du
mauvais temps, houle d'Ouest de deux mètres et vent de Nord assez
fort, dans le fleuve Casamance beaucoup plus calme. Après un peu
moins de dix-neuf heures de route, donc onze heures de moteur,
nous arrivons au mouillage de Djogué dans un endroit calme ou nous
allons dormir jusqu'à midi le dimanche suivant. Enfin une vraie
grâce matinée. Dans la nuit avec le vent et les embardés, j'ai
perdu mon super dossier en mousse qui me permettait de lire en
étant bien assit avec un dossier agréable, tant pis, j'en
trouverais un autre. Désolé, pas de photo pour le moment,
Françoise et Jean-Charles récupérons un appareil à Ziguinchor et
j'essaierais d'en trouver un aussi, c'est mieux pour la beauté du
site.
Djogué et l'entrée du fleuve c'est donc déroulé de nuit, mais le
lendemain, nous partons à 12h15 pour nous rapprocher de Ziguinchor
et profitons du courant portant pour avancer. Seulement, voilà, le
vent d'hier est toujours là et quant nous quittons notre abri de
Djogué, il est présent de face, au début, puis arrière car le
fleuve tourne. Vent arrière, nous sortons le génois pour arrêter
le moteur, quatre heures plus tard nous nous arrêtons dans un
petit belon à l'abri du vent et des vagues que le vent soulève. On
va enfin fêter l'anniversaire de Jean-Charles que l'on devait
faire hier le douze.
Bonne bouteille de vieux Bordeaux et une grosse bonite que j’ai
moi-même péché la veille, quelle délice.
Les photos sur papiers ont été scannées, donc de moindre qualité,
désolé.
La préparation des bougies, opération délicate, car ici pas de
petite bougie !
Il faut prendre son souffle, donc ne pas rire et puis souffler
d'un coup les 20 et quelques bougies, grand moment d'émotion.
Le souffle d'une tempête est arrivée et les bougies ont tremblées
devant cette force de la nature.
Après cette grande tempête, l'homme était radieux et le monde
pouvait continuer de tourner !
Le gâteau était très bon et le vin aussi, merci Françoise.
Après ce super anniversaire, une grande discussion sur quel trajet
faut-il suivre pour la suite du voyage, Brésil ok, les petites
Antilles, les Grandes Antilles, Le Belize, .... Le Québec oui,
mais ensuite, le Mississippi ou l'île de Vancouver, trop froid
pour moi !
Françoise dans son coins en train de me pousser dans le froid du
Canada et de sa princesses Charlotte ! Broueeeee !
Après une bonne nuit de sommeil, une pluie légère est tombée au
cour de la nuit et le bateau est plein de traîné de sable rouge de
l'harmattan qui transport le sable du dessert. Alors grand
nettoyage du bateau à l'eau de mer, la pluie reprend un peu pour
rincer à l'eau douce. A la renverse du courant vers 13h, nous
partons de notre mouillage un peu venté, le vent ayant tournée à
l'Est, il était Nord hier.
Nous avons le vent dans le nez et il monte de 15 à 29 nœuds
(53Km/h), la vitesse s'en ressent là où l'on doit être à 4,5
nœuds, on est à 3 nœuds, mais le courant reste favorable et le
vent ce calme au bout d'une demi-heure. On passe près des bouées
de signalisation et coupons un peu dans les courbes quant la
profondeur est suffisante.
Nous apercevons sur un haut fond et les premiers flamants roses
magnifiques. Une autre colonie est présente sur la berge juste
avant l'arrivée à Ziguinchor.
Le mouillage est un peu remplie, huit bateaux sont présent
dont : Patriac'h, Picrate et Pahu (voir "les Bateaux de Rencontres").
Je mouille devant Patriac'h et P'tit Bout II mouille de
l'autre coté, un peu plus loin de la berge. Après un bonjour aux
connaissances nous prenons une petite bière au Perroquet, l'hôtel
bar de référence, en écoutant de la musique africaine sans jubé,
guitare et un instrument typique avec trente-deux cordes, une
caisse de résonance ronde, ah l'appareil photo manque cruellement.
Nous dînons avec Armelle et Gilles qui doivent partir faire une
autre balade à vélo vers l'embouchure de la Casamance pour une
petite semaine.
Demain, nous feront les papiers d'entrées, Jean-Charles ira
chercher son nouvel appareil pendant que je mettrais a jour le
site, dix-neuf Mo de texte et d'images, rien que pour vous.
La partie administrative est faite, Jean-Charles a récupéré
l'appareil photo à la poste, avec petit passage à la douane pour
discuter de la taxe de 40.000F-cfa que réclame celle-ci. Vu que
l'on est en transit, la taxe est seulement de 1.000F-cfa (1,5€),
ouf.
La première photo est des plus réussi, non !
Lecture assidue de la doc et prise en main de l'appareil.
On était dans un petit restaurant pour arroser le nouvel appareil
et les moustiques étaient aussi de la fête. Françoise était aux
anges.
Après un petit repas et une balade dans la ville, un peu de repos
sur la terrasse du Perroquet, hôtel restaurant bar qui sert de
lieu d'accueil des plaisanciers. Abritée et sympathique, on y
retrouve Emmanuel du Patriac'h, Armelle et Gilles du Picrate,
Céline et Jérôme du Saltimbanque, et d'autres voiliers. L'eau et
le débarcadère est gentiment offert par le patron en échange d'un
repas de temps à autre.
Après l'absence de Cyber performant au Saloum et en Gambie, me
voila devant un écran pour mettre a jour le site, dix-neuf Mo et
quatre heures plus tard, le site est à jour, ouf !
Cette foie j'ai pris un abonnement de quinze heures pour
3.000F-cfa (4,5€) et je peux prendre mon temps pour lire et
répondre aux éMail, même si c'est assez lent.
Le mouillage pris du Perroquet, Patriac'h est bien visible, le
grand bateau noir à deux mâts, Balade est caché par le bateau
bordeaux à droite. J'ai enfin discuté avec Emmanuel, depuis deux
jours que nous nous cherchions mutuellement. Une visite à ça belle
maison, une mise à jour du PC, une discussion sur l'embouchure de
la Casamance qui change tout le temps, et une bonne bière fraîche,
cela fait passé les soirées en beautés. Les deux enfants
d'Emmanuel et Sophie sont géniales, passer des photos à la réalité
est une très bonne chose, vivacité et bonne humeur son les
qualificatifs qui me vienne à l’esprit en les regardants. Jérémy
que j'avais vue à Dakar est arrivée avec son petit trimaran, c'est
le second de Patriac'h, sympa et dynamique.
Le marché couvert et les senteurs des épices.
Le transport en commun local, couleurs et vitesse.
Lors des arrivées ou des départs des pirogues, une grande
fébrilité règne en maître, les gilets de sauvetages passent de
mains en mains, depuis le drame du Djola, et les marchandises sont
manipulées à grande vitesse par des mains expertes.
Les rues sont propres et animées, peut de voiture, des ânes et des
vélos sillonnent la ville, les bruyants bus s'arrêtent à chaque
coins de rue, et quelques taxis passent au ralentis en attente
d'éventuel client.
Les enfants vont à l'école le matin entre 8h et 13h, après il fait
trop chaud. Un quartier est exclusivement réservé pour les écoles
de toutes confessions ou publique.
Au détour d'une rue, nous observons un petit jardin privé avec des
plantations divers d'arbres fruitiers et décoratif, fraîcheur et
ombre.
Plus loin, un vergé typique, avec des cocotiers pour faire de
l'ombre, et des petits carrés de végétation divers.
La mode actuelle, belle robe complète ou tailleur et jupe plus
européen., remarquer la pub sur le grand panneau !
Le travail du bois est toujours un plaisir pour moi, la qualité et
le sérieux des ébénistes locaux m'impressionne au vue des outils
qu'ils utilisent.
Entre les grands hôtels ce glisse le village des pécheurs,
activité importante sur le fleuve, les crevettes et les poissons
de belle taille, se partage entre les dizaines de pécheurs. Des
petites et des très grosses pirogues se côtoient dans un ensemble
de couleur et de bruits des moteurs Yamaha, seul marque présente
en Afrique.
Après de bonne balade dans Ziguinchore, nous avons décider de
visiter les bolons avec une embarcation locale, et nous voici
partie faire le tour de l'île aux oiseux, et des oiseaux il y en a
pas mal.
Des chouettes, des oiseaux serpents avec le long cou, ...
Des milliers de flamant rose, ...
Des pélicans et bien d'autres.
Pour cela on avait un guide et une embarcation un peu moderne (en
plastic), avec un allemand qui à déjà visité plus de 158 pays !
Une mère et ça fille, Saltimbanque, P'tit Bout II et moi.
Au passage on a croisé Picrate qui son partie se balader dans le
même coins.
Vu de Picrate, notre groupe sur son bateau.
On a visité deux villages et vue pas mal de belle chose, donc la
construction d'une pirogue et d'un abreuvoir pour les animaux dans
des troncs de Fromager.
Le soir arrive et il faut rentrée avec le couché du soleil.
L'ami Jean l'avion ma fortement conseillé de m'arrêter à la point
Saint Georges, ou il a passé de très bon moment. Et bien, avec la
petite guerre qu'il y a eu ici, le coin s'est bien appauvrie, la
piste d'aviation est maintenant utiliser comme terre agricole, les
hôtels que desservais la piste sont abandonnés ou utilisés par les
militaires, seul un petit village subsiste dans l'attente de la
reprise du tourisme avec la fin des hostilités.
Le chef du village n'a jamais vue autant de bateau arrivé d'un
coup, six !
La piste d'aviation bordée par les palmier est maintenant
cultivée, le tourisme étant trop faible pour la maintenir en état.
Des petits crocodiles et des petites tortues attendent leurs
départ vers le zoo local.
Le petit village de pécheur et d'agriculteur de la pointe Saint
Georges.
La première île qui se présente à l'entrée de la Casamance est
entouré par un bolon ou se situe Kachiouane, sur le rive Sud.
La petite troupe des six voiliers se dirige vers le petit village
de Kachiouane, ou Va-Nu-Pied nous rejoindra dans l'après-midi.
La première photo ou Jean-Guillaume, mon second pour la traversé,
apparaît !
Super second, compétent et bon cuisinier (3 kilos en en plus en
fin de transat, dur dur).
L'arrivée de Va-Nu-Pied à la voile qui régate avec Jérôme.
Le mouillage était un peu venté comme le montre la vitesse de la
planche à voile de Jérôme.
La préparation de Balade est terminée, Jean-Guillaume est arrivé, l'avitaillement est terminé, il nous reste plus qu'à partir pour la traversée de l'atlantique, le passage de l'équateur et son célèbre 'Pot au Noir'.
La suite dans le Chapitre 13.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.