C'est la sortie du Sénégal et l'entrée en Gambie, changement de
pavillon sur le coté tribord du bateau. Ajout du pavillon 'Q',
pour avertir de l'arrivée du bateau et route au 230° pour un peu
moins de quatre heures de navigation dans les bancs de sable de
l'estuaire du fleuve, direction Banjul, la capitale.
Les bancs de sable sont visibles par une petite écume blanche
quand les vagues remontent du fond et éclatent sur le sable à
fleur d'eau. Il y en a des deux cotés, alors prudence et suivi du
cap sur le GPS, outil très utile pour éviter de se poser le temps
d'une marée ou plus.
Après trois heures de navigation, la ville apparaît, on distingue
l'arc de triomphe de l'indépendance, en blanc.
Un bac transporte fret et passagers sur l'autre rive du fleuve
Gambie, et nous croiserons sa route un peu plus tard.
Le port de commerce est en pleine activité, deux gros pontons
éloignés de la berge servent pour l'accostage des cargos de tout
genre.
C'est à coté de la grue que nous débarquerons pour faire les
papiers d'entrées. c'est le seul endroit où il y a une échelle
pour monter sur le quai !
L'arrivée sur la zone de mouillage des plaisanciers, entouré
d'épaves de cargos, réjouissant me direz-vous.
Une dizaine de cargos coulés rouillent tranquillement au rythme
des marées, certains n'ont que la cabine de visible, d'autres ont
le cul enfoncé dans la vase, l'avant pointant dans un hypothétique
décollage vers le ciel d'hiver où le manque cruel de nuages fait
monter la température à 30°C à midi.
L'ancre délicatement posée sur un fond de vase, je vois venir
Céline et Jérôme du célèbre voilier Saltimbanque, arrivés deux
jours plutôt. Nous prenons l'apéro avec Françoise et Jean-Charles
et échangeons nos impressions sur les différents itinéraires pour
venir en Gambie.
Après deux demie journées d'enregistrement, nous sortons enfin du
quai pour visiter la ville. Dans la rue principale sont arrêtés
une multitude de camions chargés des derniers arrivages des
cargos; ils attendent le bac pour traverser le fleuve. Il y a de
tout, nourriture, matelas, huile végétale, ...
Visite du marché, d'une taille insoupçonnée, c'est un vrai souk
avec petites rues d'un mètre de large, rangées par professions et
marchandises. Beaucoup moins prenant qu'à Dakar, les marchands ne
vous attrapent pas, ils vous donnent le bonjour et attendent votre
choix ou votre passage, très bien et pas de stress inutile (je
n'aime pas le stress).
On a pris un bus collectif pour visiter la banlieue de Banjul, une
multitude de boutiques s'alignent sur la route avec des dessins
sur chacune d'elle pour vanter la marchandise et indiquer d'un
logo les produits disponibles, simple et efficace.
Et voila un autre exemple de boutique.
A titre d'info, si vous chercher un groupe électrogène, les prix
sont imbattables ici, 75€ pour un 1000W Yamaha, qui dit mieux ?
L'arc de triomphe de l'indépendance, vu depuis le bus de retour.
De retour à Banjul, Jean-Charles a localisé une boutique
d'informatique, mais là par contre, ce n'est pas la peine de
perdre votre temps, c'est la préhistoire des PC, il faut de tout.
Demain, nous partons remonter le fleuve Gambie, pour voir quelques
animaux sauvages dans les prochains jours, je l'espère.
La remonté du fleuve Gambie, commence ce jour avec un vent faible
et un courant favorable de 0,5 à 1 nœud.
Nous laissons le port de Banjul dans le lointain et prenons la
direction de l'amont du fleuve Gambie, vers des destinations
riches en animaux sauvages, nous dit-on.
Cela commence par le saut d'une colonie de dauphin noir en famille
autour des bateaux, car je ne suis pas seul, P'tit Bout II
m'accompagne.
Le plus dur c'est de localiser l'endroit ou ils vont surgir, car
l'eau est très sablonneuse et donc difficile de voir les dauphins
sous l'eau pour les prendre en photo.
Sur le fleuve, l'île James, découverte par les Portugais, qui
servait de base de départ des esclaves a été le lieu de multiple
combat entre Français et Anglais. Elle a changée dix-sept fois de
nationalité depuis ça découverte et pour finir les Français ont
décidé de tout raser à coup de canon pour qu'elle ne présente plus
d'intérêt pour les Anglais.
Après le passage de l'île, nous retrouvons Saltimbanque qui
s'était arrêté, la veille, sur l'île.
Petite séance photo mutuelle et nous continuons avec un peu de
vent pour la prochaine étape : la crique de Bintang.
Nous retrouvons Betsy arrivé 2 heures plutôt et préparons
l'anniversaire de Lucas, 3 ans déjà !
Nous profitons de la fin de journée ou la chaleur est moins forte
(33°C en journée) pour aller visiter le village de Kuranko qui est
à deux kilomètres de notre mouillage.
Mais avant, nous allons faire le tour de la mangrove pour voir si
des animaux sauvages ne si trouvent pas. Seul les oiseaux de
toutes les couleurs sont présents en nombres, le zoom de
l'appareil photo ne fonctionne plus et il n'est pas possible
d'approcher trop des oiseaux qui s'envolent à tir d'aile. Les
impératifs matériels ne sont pas toujours faciles à gérer en
pleine savane africaine.
Ici, l'on voie bien les oiseaux décoller, un groupe d'une
trentaine d'individus, qui s'était posé un peu plutôt, magnifique
!
Là, un ponton de mise à l'eau des pirogues de pêche recouvert à
marée haute par le fleuve et le limon qui s'y dépose
régulièrement.
L'arrivée tant attendue par les locaux sur le bateau qui sert de
ponton à marée basse et de barge à passager lors des marées
hautes.
Ils nous attendent pour visiter le village avec des oranges en
cadeau de bienvenu.
L'orange est épluché avec art juste ce qu'il faut pour pouvoir en
extraire le jus qui est délicieux, la pulpe n'étant pas mangé,
mais simplement jeté.
Voici le centre du village avec l'arbre à palabre ou les anciens
et les hommes fort discutent de longues heures abriter du soleil
par un magnifique arbre plus que centenaire.
A côté, un autre arbre abrite le siège des jeunes, la majorité du
village. Ils sont une soixantaine dans le village, il n'y à qu'une
dizaine d'adultes.
L'école est dans un autre village au Nord à quatre kilomètres.
L'une des activités favorites des enfants est de jouer au foot et
ils sont très doués pour cela contrairement à moi.
La journée se passe sans problème et nous prenons la route du
retour.
Sur la route nous rencontrons la cueilleuse des fruits du baobab.
Une longue perche auquel est ficeler un couteau, permet a la
cueilleuse de couper la tige du fruit d'un geste vif et efficace.
Le fruit est ensuite séché puis ouvert pour en extraire les
graines qui sont entourées d'une coque blanche qui peut se manger
tel quelle ou dissoute dans de l'eau. C'est un peu amère mais bon.
Une vision surprenante, un arbre à pousser autour d'un cocotier
qui a du mal à respirer !
Lors d'une balade entre les villages, Jérôme, Jean-Charles et Manu
son tombés sur une termitière géante de plus de trois mètres de
haut, comme en témoigne la photo. Il y en a un peu partout le long
des berges du fleuve.
Puis nous retrouvons nos bateaux au couché du soleil, vers 19h,
après une bonne journée de balade et un bon repas d'anniversaire.
Le départ le lendemain avec le courant favorable dans le bolon, mais un peu défavorable sur le fleuve pendant deux heures, Saltimbanque tirent des bords à la voile, car le moteur n'est pas assez fort contre le courant.
Le petit village avec une épave d'une vielle goélette en bois posé
sur des rochers affleurants le long de la berge du cap Muta.
Des arbres morts apparaissent de temps à autre le long de la rive
du fleuve, ils servent encore de perchoir à oiseaux.
Et des oiseaux ils y en a en grande quantité, les cris et les
chants sont permanents. Dommage que je ne puisse vous les faire
écouter.
Un autre village avec un petit cata bleu attacher à des arbres,
certainement un Toubabe (blanc) qui c'est ancré ici pour
longtemps.
Lors de cette journée, je suivais Betsy de loin, l'alarme du
sondeur c'est déclenché à trois mètres de fond, la dérive étant
relevé j'ai moins d'un mètre cinquante de tirant d'eau, Betsy tire
un mètre quatre-vingt minimum. Je continue ma route en prêtant un
peu plus attention à la profondeur qui diminue régulièrement,
arrivée à un mètre cinquante, je remonte toute la dérive et
m'approche de Betsy, qui semble immobile en plein milieu du
fleuve. Betsy est planté dans moins d'un mètre de vase molle ! Je
fait le tour avec Balade pour voir si le fond est constant
et pour prendre Betsy en remorque. Le fond redescend un peu plus
loin dans le sens du courant, Manu m'envoie un bout, moteur à mi
puissance je remes Betsy dans le sens du courant, le faisant
avancer dans des eaux plus navigable pour eux.
Nous arrivons au bac qui va de Ginoi à Madina, sur la route de
Dakar à Ziguinchor. C'est un ensemble de deux vieux bac avec péage
de chaque coté, contrôle policier et des échoppes pour les gens en
transites. D'un coté, un quai incliné en béton fait office de
débarcadère, de l'autre le quai c'est effondré en partie, il ne
reste que la terre et des toilettes à moitiés fracasser, mais
encore en service. Le béton n'est visible qu'à marée basse.
Le courant est assez fort au Nord, le petit bolon qui sert de quai
est juste assez grand pour les deux bacs et des épaves en tout
genres.
Sur le quai Sud, les camions attendent l'embarquement, qui est une
opération délicate, car sans vrai quai, ils patinent sur la rampe
trop forte du bac, les roues dans l'eau ! Mais cela fonctionne
encore, alors.
Nous sommes parties visiter le village voisin Madina en garant
l'annexe sur le côté du débarcadère du bac, sur des ruines de
béton.
Le bus local, plein à craquer avec cinq ranger de siège de cinq
personnes dans un fourgon Mercedes hors d'age est notre surprise
du jour, super !
Maintenant c'est la visite du marché que nous indique l'un des
passager du bus, professeur à l'hôpital de la ville.
Les senteurs et les couleurs sont appétissantes et les enfants
nous regardes avec des yeux ronds, ils n'ont pas trop l'habitudes
de voir des Toubabes passer ici.
Comme tous marché qui se respecte, les épices sont présentées aux
clients avec l'odeur et saveur, c'est très beau.
Il y en a pour toutes les bourses, du petit sachet de quelques
grammes au sac de vingt-cinq kilogrammes.
Après cette visite et l'achat de quelques provisions, nous allons
au restaurant local ou la viande est coupé et cuite devant nous
avec oignons et tomates.
Le cuisto à le coup de main, le tout sans bouger de son tabouret,
tous est devant et derrière lui, génial non !
Nous prenons un taxi pour revenir au bac, la route est totalement
défoncée et seul les vélos l'utilise, les voitures passent sur les
bas coté pour circuler. Le confort s'en ressent un peu !
Arrivée au bac, une discussion avec la police qui voulait arrondir
ses fins de mois, nous avons simplement refusé le principe en
palabrant quelques minutes. Nous retrouvons l'annexe dans l'amas
d'épaves qui borde le débarcadère.
On a réussi à acheter du pain, de bonne qualité, des fruits
(oranges et bananes) et des épices.
Le village de Bombale est situé dans un bras du fleuve à coté
d'une île. Les martins pécheurs sont toujours à l'affut des
poissons qui n'ont pas de chance.
Le long du parcours nous rencontrons une dizaine de filet posés en
travers du fleuve, avec seulement une vingtaine de mètre libre
entre la berge et le gros flotteur pour laisser passer les
bateaux.
Cela nous permet de voir la mangrove de très près et d'admirer les
multiples oiseaux. Pas de grosse bête en vue.
Après cette journée mouvementée, le soir arrive et l'on s'arrête
dans une eau calme et lisse pour une bonne nuit de sommeil.
La journée il fait entre 30 et 35°C, la température tombe à 18°C
en fin de nuit, nous somme en janvier !
Le lendemain, nous repartons à trois, Betsy préfèrent ralentir
pour promener Lucas dans le coins. Donc, à 7h départ pour nous
rapprocher du but, les animaux sauvages. Pour gagner du temps, je
remorque Saltimbanque, car son moteur est un peu poussif et le
vent toujours à contre ne favorise pas la voile. En fait, c'est ma
nouvelle 'annexe' mais faut pas le répéter.
Nous profitons de la renverse du courant pour partir et nous
arrêtons à l'autre renverse entre six heures plus tard. De ce
fait, le courant est toujours avec nous entre 1 et 2 nœuds, mais
le vent reste de face presque tout le temps.
Le matin, les oiseaux s'envolent pour se nourrir, ils tournent au
dessus de la mangrove pour attraper les insectes, beau ballet
aériens.
Au loin apparaît les premières montagnes de la Gambie, cinquante
mètres de haut, c'est le point culminant.
Nous nous arrêtons devant une ville de neuf mille habitants qui
possède un petit débarcadère en béton et deux abris pour l'attente
des bateaux de transport.
Les maisons près de la rive sont en bois avec antenne TV sur
chacune d'elles.
Nous montons sur la montagne pour avoir une vue générale du fleuve
et de l'environnement. Champs de ris et terrain sec se mélange.
Dans les rizières seul les femmes sont aux labeurs, elles chantent
et rient en nous voyants passer.
Arrivée à la ville, nous apercevons un baobab remplie de nids
d'oiseaux vide, des centaines, en dessous un carrossier nous
présente ses réalisations et la curiosité nous pousse à voir de
plus près le système du poste à soudé. Il s'agit d'un moteur de
voiture posé sur des rails de chemin de fer entraînant un
générateur de courant continue par l'intermédiaire d'une simple
courroie, et cela fonctionne !
Petit tour en ville, et là, je tombe sur une super pompe à huile
française, une antiquité qui fonctionne toujours pour vendre
l'huile de cuisine qu'il livre par bidons de vingt litres. Cette
pompe mesure des quantités d'un quart de litre à chaque tour de
manivelle.
Un peu plus loin, les gents nous demandent de pousser le tracteur
pour le faire démarrer, nous acceptons avec plaisir de participer.
Un vieux Masser Fergusson avec la roue avant droite d'une voiture,
un pot qui bouge sans arrêt, le pilote est super contant.
Le soir, nous nous déplaçons de deux milles pour être un peu à
l'écart de la ville et posons nos ancres près d'un petit bolon.
Un gros bruit me faire me retourné sur le premier hippopotame, une
grande gueule et oups dans l'eau, je préviens les autres et je
surveille les bulles que fait l'hippo en se déplacent au fond de
l'eau, il va vers la berge toute proche et sort une petite partie
de la tête, on voit distinctement les oreilles, le nez et les
yeux, super. Il nous regard et plonge de nouveau, nous pouvons
suivre ça trace quelques minutes et puis plus rien.
J'ai essayé de faire comme Jean-Charles, prendre une photo
derrière la paire de jumelle pour faire un super zoom. Le résultat
est pas trop mauvais, les canards sauvages sont quant mêmes très
farouches, on les comprends.
D'autres oiseaux sur un grand baobab pris à la jumelle, pas mal
non !
La même photo sans jumelle, ils sont loin les oiseaux ! Le plus
dur c'est de centrer la visée de l'appareil photo avec la ligne de
visée des jumelles, mais avec un peu de temps, j'y arrive.
La végétation change doucement, l'eau n'est plus du tout salée,
les palmiers et les cocotiers apparaissent, les singes passent de
branche en branche.
Nous arrivons près d'un village important, de grands hangars sont
visibles et une dizaine de pirogue avec des enfants nous assailles
et nous réclames de l'argent et des stylos !
Il y en a un qui s'accroche à l'annexe de Saltimbanque et tombe à
l'eau ! Pas de mal, il remonte sur son embarcation en rigolant,
pas nous.
Un peu plus loin, des centaines de mouton s'abreuve le long du
fleuve, sous l'une des rares collines du coin.
Nous arrivons à la grande ville suivante, avec oh surprise les
premières pirogues à touriste, belle et bâché pour éviter les
coups de soleil.
Et la nuit venue, les oiseaux ce pose sur les arbres morts pour
passer la nuit tranquille.
Sur le bord du fleuve, des embarcations sont posées de-ci de-là,
sans aucune surveillance.
Sur la route, des ânes en libertés broute l'herbe sèche du bord du
chemin.
Et nous arrivons aux 'Cycle Tombe', les tombes en cercle de six à
dix-huit pierres sont disposés autour d'un trous ou est enterré la
personne importante. C'est pierre son en fait de la terre glaise
local qui durci au contact de l'air et deviens aussi dur que de la
roche.
C'est un très vieux cimetière de gens important de l'époque, selon
un rite païen inconnu, même aujourd'hui. Il est classé dans le
même domaine que le fameux Stone-Age et les menhirs et dolmens de
Carnac.
La nature se fou éperdument des croyances en tout genre, elle
prend racine ou cela lui chante, historique ou pas.
Au retour, nous passons le long du four à pain du boulangé, il a
un peu trop chauffer le four qui a mit le feu à la toiture,
dommage !
C'est ma dernière photo (pour le moment). Des femmes gambienne
voulait absolument que je les prenne en photo, je me suis donc
accompli, puis elle mon demandé la pellicule, et oh surprise quant
je leur ais présentée la puce électronique qui contenait les
photos !
Malheureusement, l'appareil photo numérique à décider de ne plus
faire son 'travail' et d'arrêter de fonctionner normalement. Le
zoom avait déjà du mal à faire son office, alors j'ai ouvert la
boite et j'ai trouvé le coupable, un simple ruban de liaison entre
le clavier de commande et l'électronique de l'appareil, mauvaise
conception, il est plié dans tout les sens et les minuscules fils
électriques qui véhicule le courant de commande sont coupés,
impossible à réparer ici, en pleine brousse ! Même avec un mini
labo d'électronique, le ruban fait 5 millimètres de large et il y
a 12 conducteurs sur cette surface ! Conclusion, plus de photo
réalisé par mes soins, seul Saltimbanque à encore un appareil qui
fonctionne, merci à eux pour les photos qui suivent.
Un héron cendré a tourné pendant une heure devant les bateaux à
chercher de la nourriture. Les singes ont aussi faire leurs
parades, bien visible aux jumelles, mais pas de photos, même de
Saltimbanque, vraiment dommage.
En longeant l'île qui abrite le crocodile, nous avons remarqué
cette petite case qui a échapper de peu à la destruction quant
l'arbre c'est couché dans le fleuve.
La zone où l'on est passé est protéger par des gardes qui
interprètent à leurs usages la réglementation, ils nous ont
demandés un droit de passage alors que nous avons déjà payé ce
droit à la douane, pas de chance, ils n'étaient pas trop content,
mais c'est comme cela.
La seul photo du croco dans son domaine, pas facile à prendre avec
la lumière du matin un peu faible. Ah quant la technique nous
lâches au mauvais moments !
On avance toujours tranquille dans le fleuve qui se ressert régulièrement.
Des bateaux en acier serve de passeur entre la berge et l'île de
Gorgetown, l'ancienne capitale de la Gambie, qui ce meure à petit
feu.
Avec 30°C au soleil au mois de février, si si je vous l'assure.
Toujours une foule d'oiseaux de toutes les couleurs, ici un martin
pécheur sur ça branche prêt à sauter dans l'eau pour attraper un
poisson.
Toujours des oiseaux le long du fleuve.
Et les termites qui occupe la berge bien visible.
Merci Saltimbanque pour ses photos d'hippopotame !
Lors du retour, j'aperçois trois hippopotame qui sort la tête de
l'eau juste à dix mètres du bateau, dans moins de deux mètres
d'eau, je regardais attentivement car avec cette profondeur, je me
méfie. Les hippos plonges ressorte de l'eau plusieurs fois, je
préviens P'tit Bout II et Saltimbanque qui restera sur le site
pour faire ses photos. C'est bien non.
Voici le petit bilan de cette excursion : 305 Milles parcourus (au
GPS), 85 litres de gasoil, 58 heures de moteur, 17 mouillages, 15
jours pour voir des oiseaux pas milliers, un crocodile, 4
hippopotames, une dizaine de singe petit et gros, des dauphins
noir et deux sites historiques.
En fait, cela m'a beaucoup plu et je ne regret pas le détour, sauf
peut-être les quelques tentatives de nous faire plumer par des
petits fonctionnaires malhonnêtes.
La suite des aventures dans le Chapitre 12.
Avez-vous des commentaires à faire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un éMail, merci.