Le Siné Saloum (Sénégal)

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18 janvier 2005 - Dakar - Sali

Carte général

Après un faux départ le 15 janvier en raison du manque de visa pour la Gambie, nous partons le mardi 18 avec un vent nul et une mer plate, au moteur, vers la ville de Sali à 30 milles de distance, cap 140°.






Le mouillage de
        Sali




Le vent se lève dans l'après midi et nous pousse de 5 à 6 nœuds au génois seul pour moi. P'tit bout II avec Françoise et Jean-Charles m'accompagne, Saltimbanque nous retrouve le soir à la tombée de la nuit. Entre temps, nous sommes passés sur le Cata 'My Lou' qui est arrivé et que l'on avait déjà vu à Dakar, un petit apéro au coucher du soleil, pendant l'arrivée de Saltimbanque qui nous rejoint pour finir cette sympathique soirée.








19 janvier 2005 - Sali - Djifère

Le chateau d'eau de
      Djifère

Le lendemain, nous repartons tous les trois, le cata partant le lendemain. Le vent s'est levé la nuit et est resté toute la journée avec 3 à 4 Beaufort. Cap 160°, 28 milles et une arrivée à vintg mètres de la plage face au château d'eau pour éviter les roches qui sont dans l'axe du chenal d'entrée.

P'tit Bout II arrive le premier avec un peu de grand voile suivie de Saltimbanque de Céline et Jérôme qui ont tenté toute la journée de les doubler. Et j'arrive tranquillement en dernier !
La passe de Djifère









La passe de Djifère avec son courant qui lève une petite houle désordonnée où Saltimbanque avait du mal à avancer.




Le mouillage de
        Djifère






Après 5h15 de navigation et passage de la passe, nous mouillons par sept mètres de fond de vase.




Les Betsy's






Nous discutons avec Betsy qui est là depuis deux jours.






La plage ou les
        bateaux de pèche s'alignes



Le lendemain, visite en ville et achat d'essence à 0,50€ le litre mélangé à 2%, spécial hors bord, pas chère n'est-il pas ?



La pompe à essence est tout près de la plage ou les pirogues de pêche sont alignées en attendant la marée pour partir pêcher.




Dans le village, les
        doudounes sont de sortie





Ici, la température varie entre 18 et 33°C entre le jour et la nuit, nous sommes en polo alors que les Djifèriens ont de grosses doudounes, pour eux c'est l'hiver !




Les échopes toutes
        en couleur





Les échoppes sont toutes en couleur avec pratiquement de tout.





Les rues typiques





Les rues sont un peu sales, mais le plus surprenant c'est la montagne de coquillages sur la plage, coquillages utilisés pour appâter les poissons.




La carte de détaille





Après cette visite, nous retournons sur nos bateaux, tout mouillés car le vent soulève une petite houle qui passe au dessus de l'annexe.


Saltimbanque et Betsy partent vers le sud, P'Tit Bout II et moi remontons le fleuve Saloum jusqu'à Foundiougne puis descente vers la Gambie à travers les bolons du Siné Saloum, dériveur intégrale obligatoire.










20 janvier 2005 - Djifère - FoundiougnePirogne et Baobab

De drôles d'arbres sont présents de temps à autre, des baobabs...






L'eau en
        hauteur






...puis heu, des citernes d'eau !





C'est l'heure
        du thé au citron






C'est l'heure du thé au citron ! Livraison par transport spécial, donc Jean, c'est quand tu veux pour ton idée, c'est déjà testé.




Non ce n'est pas
        une épave





Moi, je pensais à une épave ces contre bord dans l'eau, la photo de Jean-Charles montre bien la remonté d'un filet sur un haut fond au milieu du fleuve. Photo prise derrière l'œilleton des jumelles !




Transport en
        commun





Régulièrement, l'on voit des pirogues de transport passer d'une rive à l'autre, chargée à ras bord avec le barreur debout sur sa barre en fer.




Changement de
        quart





C'est l'heure du changement de quart, P'tit Bout II passe devant pour ouvrir la route.




Le repos des moteurs





L'arrivée à Foundiougne, son mouillage calme et bien protégé, le courant s'inverse dans la nuit mais ne pose pas de problème de tenue pour nous.




Un Sculteur d'Art





Petite visite en ville et regard chaleureux des locaux qui ne sont pas accrocheurs comme à Dakar, la promenade est d'autant plus agréable et détendue.





La compétition




Grand match au sommet France-Sénégal, et le vainqueur est le ... Sénégal quatre à un, il avait un meilleur entraîneur.




Le repas sacré




La ville est très calme, c'est le jour de la préparation de la fête du Mouton. En nous approchant d'une clôture d'une maison, attirés par l'odeur alléchante du mouton grillé, nous sommes invités à partager le repas d'une famille pour qui c'est un honneur de partager ce jour. Il ont tué deux moutons et nous nous régalons !


Petite anecdote, nous avons demandé si l'on pouvait prendre des photos et là oh surprise, l'une des filles était en train de nous prendre avec son téléphone équipé d'un petit objectif, génial !


Couché de soleil




La soirée s'est terminée par une balade en ville à la nuit tombée et la vision de tous ses gens superbement habillés était magnifique.
Malheureusement la nuit, les photos sont pratiquement impossible à prendre, tant pis pour vous.
Nous avons fini par trouver un hôtel où un groupe de musique jouait du Djembé et de la chaise, rythme endiablé et danse typique du coin, à voir.








22 janvier 2005 - Foundiougne - Sangako

Départ vers Sangako pour apprécier la mangrove et les petits bolons où le courant est inexistant.
La visite des bolons




Les petits bolons sont étroits et peu profonds, l'annexe y passe juste, mais quelle beauté, je repense aux images d'Ushuaïa de Nicolas Hulot et j'apprécie d'autant mieux.





Les Ibis




Ici, un Ibis caché dans les racines de la mangrove, immobile, mais pas inquiet.




L'eau calme





A chaque changement de direction, on pense être bloqué par les racines et cela passe sans problème.





Les huitres




Les racines des palétuviers supportent des huîtres, bonnes mais cela ne vaut pas les fines de claire de chez nous.




Ça c'est du mouillage
        tranquille





Le mouillage de rêve: pas un bruit, pas une vague, juste de quoi apprécier à sa juste valeur la planète Terre !





Avec couché de soleil
        sans nuages






Coucher de soleil en prime.


Nous profitons de se lieu magique pour nous faire une séance de cinéma en pleine air sans gêner les voisins, 'Star Wars I', que du plaisir.









23 janvier 2005 - Sangako - Laber

Le courant est faible et nous repartons pour une petite promenade de 6,6 milles histoire de voir si plus loin le site reste superbe. La mangrove est changeante selon le terrain rencontré. Sur les hauteurs, les baobabs poussent sur les restes de coquillages, car ils recherchent le calcaire.
Gros plan au jumelle
        d'un petit village





Quelques rares villages apparaissent, avec leurs panneaux solaires pour l'éclairage public et pour les habitations. L'activité étant la pêche et la collecte des huîtres et autres coquillages.




Encore un mouillage
        de rêve




La région change un peu, les mouillages restent calmes et silencieux.










24 janvier 2005 Laber - ToubacoubaVitesse et beauté


Il faut faire attention, car sur les cartes, tout les bancs de sable ne sont pas tracés et la vigilance reste de rigueur.







Banc de sable




Ici, un beau banc sur lequel les oiseaux picorent la nourriture à marée basse.





Et toujours le
        sable




Encore un banc de sable bien visible, il faut regarder où passe le faible courant pour trouver le bon chemin.





Encore un Ibis





Voir les Ibis posés sur une racine à attendre, il surveille l'eau en quête d'une proie.





L'ile des baobabs





A d'autres moments, une île surgit et les baobabs y poussent dans un ensemble asséché, le sable de plage remplace la terre meuble et noir.




Une autre île





Un autre exemple d'île sauvage.




Le ponton de
        l'hôtel




Au détour d'un passage surgit un ponton privé et un hôtel avec pirogues de promenade et de pêche. Nous nous arrêtons à ce ponton et allons manger en ville un Tiboudiène, plat typique de riz et de poisson avec une sauce à l'oignon pimentée. Ce n'est pas cher et très bon.




Un fer à repasser
        antique





En jetant un coup d'œil dans la cuisine, j'ai repéré le petit fer à repasser, modèle à charbon de bois, qui est toujours utilisé ici.




Le fruit du baobab






Sur l'un des baobabs du village, il y avait encore les fruits en place, belle image, et le soleil brille avec 32°C.









24 janvier 2005 - Toubacouta - Missira

Un autre petit
      village

Nous cherchons depuis un moment a prendre un passage vers un village dans le fond d'une passe, mais impossible de trouver le passage.



Les pêcheurs n'ont pas un grand tirant d'eau et il passe le long de la mangrove, même avec un dériveur intégral, ça ne passe pas, donc on continue sur un mouillage plus à l'Ouest et en face, dommage pour ce village que nous ne visiterons pas.



Le dernier
        mouillage du Saloum





Petit mouillage en face d'une habitation, ou le proprio pêche le soir avec un filet lancé de la plage, beau geste.






Le lendemain c'est la sortie du Sénégal et l'entrée en Gambie, prochaine étape.

Le Siné Saloum est une très belle région ou le changement est vraiment important, paysage de rêve, tranquillité et gentillesse, rencontre d'un autre type. Ce passage va rester dans les mémoires et je vous le recommande.

Ceci clos ce chapitre, voir le Chapitre 11 sur la Gambie pour la suite.

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